En faisant adopter la nouvelle Constitution avec 91,8 % des suffrages en faveur du texte, Brice Clotaire Oligui Nguema a réussi la dernière étape de sa transition avant l’élection présidentielle.
Les autorités gabonaises ont mené une intense campagne en faveur du « oui » à la nouvelle Constitution. Si l’adoption du texte fait peu de doutes, le véritable enjeu du vote est le taux de participation.
LE DÉCRYPTAGE DE JA – Le 16 novembre, les Gabonais sont appelés à trancher et à adopter, ou non, le projet de nouvelle Constitution. Le texte, amené à remplacer la loi fondamentale de 1991, prévoit la suppression du poste de Premier ministre au profit d’un régime encore plus présidentiel, et grave dans le marbre le coup d’État d’août 2023.
Le numéro deux du gouvernement occupe, depuis sa nomination, une place prépondérante dans l’exécutif. Cacique de l’opposition sous la présidence d’Ali Bongo Ondimba, il sait pouvoir compter sur un carré de fidèles au sein de son parti. Il s’est tissé un solide réseau à l’international.
L’ancien opposant, inéligible à la prochaine présidentielle, a fait sa rentrée politique et appelé à voter en faveur du projet de Constitution lors du prochain référendum. Celui-ci pourrait consacrer la disparition du poste de Premier ministre. Et la fin de carrière de son actuel occupant.
Hôte de la COP29 de Bakou à la mi-novembre, le président de l’Azerbaïdjan cherche par tous les moyens à « punir » Emmanuel Macron pour son soutien à l’Arménie. Parmi ses cibles privilégiées dans cette guerre d’influence : l’Afrique et les territoires d’outre-mer.
Première des deux épouses du président de la transition, l’ex-inspectrice des douanes multiplie les donations et les activités dans le social par le biais de sa fondation Ma bannière.
De passage à Kisangani, le chef de l’État a de nouveau évoqué sa volonté de réviser la loi fondamentale du pays, malgré les critiques formulées par l’opposition. Une commission d’experts doit être mise en place en 2025.
Le projet de Constitution, publié à moins d’un mois du référendum prévu le 16 novembre, supprime le poste de Premier ministre et durcit les conditions d’éligibilité à la présidence.
L’exécutif gabonais a décidé de soumettre au vote le projet de nouvelle constitution le 16 novembre prochain. Une étape importante avant l’élection présidentielle prévue en août 2025.
Toujours menacé de suspension, l’ancien tout-puissant parti d’Omar puis d’Ali Bongo Ondimba a réuni ses militants à Libreville le 12 octobre. L’occasion d’appeler ses membres à voter massivement en faveur du projet de Constitution défendu par Brice Clotaire Oligui Nguema lors du prochain référendum.
Les ministres des Affaires étrangères de Paul Kagame et de Félix Tshisekedi se sont de nouveau rencontrés via la médiation angolaise, et ont mandaté cette dernière pour mettre au point un « concept d’opération » qui sera étudié fin octobre.
10 CHOSES À SAVOIR SUR – Le député de 37 ans, réélu en 2022 pour un deuxième mandat, dirige le groupe Upads à la chambre basse du Parlement congolais. Benjamin de l’ancien président Pascal Lissouba, mort en 2020, il est le seul de sa fratrie à avoir franchi le pas de la politique.
De nombreux chefs d’État ont fait le déplacement à Villers-Cotterêts, malgré quelques absences notoires. Au menu des discussions, la crise au Liban, Haïti et les tensions entre la RDC et le Rwanda.
LE MATCH – L’ancien Premier ministre d’Ali Bongo Ondimba a publié mi-septembre un livre critiquant ouvertement l’actuel chef de l’État. Si ce dernier se refuse pour le moment à lui répondre directement, certaines de ses déclarations ressemblent à des attaques à peine voilées.
L’ancien ministre nigérien Rhissa Ag Boula a annoncé la création des « Forces armées libres », un mouvement politique et militaire visant à renverser la junte au pouvoir.
Un an après l’incarcération de son épouse Sylvia et de leur fils aîné, Noureddin, l’ancien président a publié une lettre adressée aux Gabonais, dans laquelle il annonce sa retraite et appelle à la libération de sa famille.
Une année après avoir déposé Ali Bongo Ondimba, le général et président de la transition a donné à son treillis des allures de costume de chef d’État. Jouant des images du souverain et du héros, il s’avance désormais sereinement vers une présidentielle qui pourrait avoir lieu plus tôt qu’annoncé…
Un an après la présidentielle au Gabon et le putsch qui a renversé Ali Bongo Ondimba, aucun procès n’a encore lieu pour éclaircir les événements qui auraient poussé Brice Clotaire Oligui Nguema au coup d’État. Quel rôle a-t-il réellement joué ? Comment Noureddin Bongo Valentin avait-il verrouillé l’élection ? Et pourquoi ses plans ont-ils échoué ? Révélations.
L’écrivain gabonais, célèbre pour ses polars, a publié en août un ouvrage pastiche consacré aux dix premiers mois de la transition dirigée par le général Brice Clotaire Oligui Nguema. Le premier d’une longue série ?
En conseil des ministres, le président du Burkina Faso a mis en place, par décret, une structure nationale dédiée à la structuration de l’Alliance des États du Sahel. Celle-ci est placée directement sous ses ordres.
Le procès du pasteur kényan à la tête de la secte de l’Église internationale de Bonne Nouvelle s’est ouvert à Mombasa. Il est accusé d’avoir causé la mort de plus de 400 de ses adeptes, dont des enfants.
Tandis que ses relations diplomatiques se tendent avec le Bénin et engendrent des querelles pétrolières, le Niger a relancé un projet de pipeline vieux de plus d’une décennie. L’objectif est de raccorder les infrastructures pétrolières à celles établies entre le Tchad et le Cameroun. Coulisses.
Libéré en avril après plus de quatre années d’incarcération à « Sans famille », Ike Ngouoni Aila Oyouomi raconte pour la première fois sa détention et évoque son avenir, loin du Palais du bord de mer.
Face à la multiplication des cas de Mpox, liés pour la plupart à une nouvelle souche plus dangereuse du virus, l’OMS a convoqué un comité d’urgence et l’UA est en alerte. Depuis le début de l’année, 2 030 cas ont été confirmés et 13 personnes sont décédées.
À l’occasion de l’investiture du président rwandais, élu pour un quatrième mandat – et premier quinquennat –, une vingtaine de chefs d’État du continent ont déjà confirmé leur présence. Sans surprise, Félix Tshisekedi et Évariste Ndayishimiye n’avaient pas été conviés.
Le président de la transition gabonaise souhaite donner une nouvelle direction à son régime qui pourrait, selon nos informations, se concrétiser par une recomposition de son gouvernement.
Selon les informations de « Jeune Afrique », Bruxelles a retiré sa demande d’agrément du nouvel ambassadeur proposé à Kigali. Les tensions diplomatiques entre les deux pays montent d’un cran.