Des éléments de l’armée gabonaise, réunis en un « Comité pour la transition et la restauration des institutions » (CTRI), ont annoncé dans la nuit du mardi 29 au mercredi 30 août avoir pris le pouvoir au Gabon, quatre jours après les élections générales.
Au Gabon, ce 26 août, parmi les trois scrutins qui se déroulent simultanément, l’un d’entre eux concentre tous les efforts et les regards : l’élection présidentielle, que compte bien remporter le chef de l’État sortant.
Soupçonné de s’être insuffisamment mobilisé lors de la dernière présidentielle, le Parti démocratique gabonais aura été, cette fois, en première ligne pour les élections générales de ce 26 août 2023.
L’ancien ministre gabonais de l’Enseignement supérieur, professeur d’économie, a été désigné non sans surprise pour représenter l’opposition lors du scrutin présidentiel du 26 août.
Côte d’Ivoire, Afrique du Sud, Canada, Ghana… Plusieurs bureaux de vote où étaient inscrits des électeurs vivant à l’étranger ont été fermés à quelques jours des scrutins du 26 août.
Samedi 26 août, trois scrutins doivent se dérouler simultanément, dont l’élection du président de la République, un poste convoité à nouveau par Ali Bongo Ondimba, au pouvoir depuis 2009. Face à lui, l’économiste Albert Ondo Ossa, candidat de la plateforme d’opposition Alternance 2023.
Plutôt que Paulette Missambo ou Alexandre Barro Chambrier, c’est finalement Albert Ondo Ossa qui a été désigné par la plateforme d’opposition Alternance 2023 pour faire face à Ali Bongo Ondimba le 26 août.
Arrêté en 2020 après vingt-trois ans de cavale, Félicien Kabuga devait être jugé devant le Mécanisme pour les tribunaux pénaux internationaux. Pour des raisons de santé, son procès n’aura finalement jamais lieu.
Comme l’Union africaine, Paris et Washington n’ont pas tardé à réagir et à afficher leur soutien aux décisions de l’organisation ouest-africaine, qui a validé le 10 août son projet d’intervention militaire à Niamey.
L’ex-première dame, mère d’Ali Bongo Ondimba, est sur la liste du PDG face à sa nièce, à l’occasion des élections locales pour la mairie du 3e arrondissement de la capitale gabonaise.
Alors que le président nigérien est toujours retenu en otage par les putschistes, une vidéo le montrant en promenade, le téléphone à la main, circule depuis quelques jours sur les réseaux sociaux. Or ces images ont été tournées il y a plusieurs mois.
Le candidat du Parti social-démocrate, qui se présente pour la cinquième fois à l’élection présidentielle, revient sur les tensions préélectorales qui traversent le Gabon et sur les tentatives d’union de l’opposition.
Alors que les membres d’Alternance 2023 ont déjà mis en commun une partie de leurs listes pour les élections législatives et locales du 26 août, les discussions pour désigner le candidat qui représentera la coalition à la présidentielle doivent débuter dans les prochains jours.
Annoncée par le Centre gabonais des élections, l’adoption d’un bulletin unique pour l’élection du chef de l’État et des députés accentue un peu plus les critiques suscitées par les nombreuses réformes promulguées ces derniers mois.
L’organisation présidée par Bola Tinubu a fixé un ultimatum au général Tiani, qui a mené le coup d’État contre Mohamed Bazoum : soit l’ordre constitutionnel est rétabli au Niger d’ici le 6 août, soit la Cedeao envisagera « toutes les options », y compris militaires. Cinq questions pour comprendre pourquoi la menace est crédible.
Partenaire privilégié d’Emmanuel Macron et de Joe Biden en Afrique de l’Ouest, Mohamed Bazoum, toujours retenu par des mutins, bénéficiait d’un soutien sans faille de ces deux alliés.
Le chef de la garde présidentielle a annoncé vendredi 28 juillet à la télévision nationale avoir pris la tête du Conseil national de sauvegarde de la patrie (CNSP), qui a renversé le président Mohamed Bazoum deux jours plus tôt.
De nombreux chefs d’État africains et étrangers ont pris la parole pour soutenir Mohamed Bazoum, que des militaires putschistes ont annoncé avoir renversé le 26 juillet.
Ancien conseiller du chef de l’État, le président du Centre gabonais des élections (CGE) s’est affairé, en toute discrétion, à préparer les trois scrutins – présidentiel, législatifs et locaux – du 26 août 2023. Il est aujourd’hui sous le feu des projecteurs. Portrait.
L’avocat et militant de l’opposition, connu pour être le conseil de Brice Laccruche Alihanga, l’ancien tout-puissant directeur de cabinet d’Ali Bongo Ondimba, est candidat aux élections législatives à Libreville.
À quelques semaines des élections générales – présidentielle, législatives et locales – prévues le 26 août au Gabon, les défections de dernière minute et la confusion qui a longtemps entouré la tenue du scrutin déstabilisent l’opposition, qui peine à se rassembler face au président sortant.
Dans les textes et dans la vie publique, les lignes bougent en faveur des droits des femmes. Mais, au quotidien, au travail comme en famille, nombre de Gabonaises continuent de subir des discriminations de genre, les diktats du patriarcat, voire la mysoginie.
Depuis son arrivée à la tête de l’organe de régulation des médias en RDC, sur proposition de Félix Tshiskedi, l’ex-journaliste cumule les casquettes et multiplie les interventions publiques. Et se moque bien des critiques de ses détracteurs.
Ils ont fait leurs armes dans le giron d’Omar Bongo Ondimba, et étaient, en 2016, de la campagne de Jean Ping. Désormais candidats, Paulette Missambo et « ABC » estiment chacun avoir l’envergure pour affronter Ali Bongo Ondimba en août.
Transitions après les coups d’État en Afrique de l’Ouest, progression du terrorisme, sentiment anti-français… De passage à Paris, le président de la Guinée-Bissau, qui achève son mandat à la tête de la Cedeao, a accordé un entretien exclusif à JA.
Au Gabon, le père est en course pour l’élection présidentielle, la mère préside un parti d’opposition à l’Assemblée nationale. Quant au fils, il milite pour la candidature d’Ali Bongo Ondimba.
Ce n’est pas le plus médiatique des groupes armés à l’heure où l’attention de la communauté internationale se concentre sur le M23, actif dans le Nord-Kivu, ou sur les ADF, affiliées à l’État islamique. Et pourtant, il est l’un des plus meurtriers.
L’ancien ministre s’apprête à annoncer sa candidature à la magistrature suprême. Mais représentera-t-il l’opposition à Ali Bongo Ondimba lors du scrutin prévu le 26 août ?
De l’autre côté de l’estuaire du fleuve Komo, politiques, hommes d’affaires et familles aisées se retrouvent le temps d’un week-end. Et si la Pointe-Denis est moins fréquentée qu’auparavant par le président Ali Bongo Ondimba, elle reste un lieu de villégiature privilégié du roi du Maroc.