L’Afrique franchit un cap. Les milieux d’affaires en sont convaincus, et les chiffres le prouvent. Entre 2003 et 2010, les investissements directs étrangers ont bondi de 87 %. Et ce n’est qu’un début.
Pour son cinquantième anniversaire, l’Organisation de coopération et de développement économiques se penche sur la mesure du progrès et du bien-être. Du 24 au 26 mai, l’ordre du jour tournera autour « des politiques meilleures pour une vie meilleure ». D’où ce nouvel indice, le BIB (Bonheur intérieur brut).
Alors que le Vieux Continent, notamment à l’initiative de Paris, veut renforcer l’étanchéité de ses frontières, plusieurs études démontrent l’apport plus que bénéfique des travailleurs étrangers dans son économie.
La croissance va de nouveau franchir la barre des 5 %. Mais les troubles politiques, l’agitation sociale et la cherté des matières premières pourraient tempérer cette dynamique.
Plus de 15 millions d’abonnés. En publiant les chiffres du marché pour 2010, l’autorité de régulation algérienne confirme le leadership de la marque d’Orascom. Et distribue indirectement un satisfecit à son patron.
Pour sécuriser les approvisionnements en cuivre de Pékin, le groupe lance une OPA hostile sur son rival australo-canadien. En jeu : le gisement zambien de Lumwana.
Le 8 mars, la Guinée résiliait la concession de Getma sur le terminal à conteneurs du port de Conakry. Depuis, la tension est à son comble entre les deux groupes français, qui se livrent un combat sans merci.
Le 8 mars, la Guinée résiliait la concession de Getma sur le terminal à conteneurs du port de Conakry. Depuis, la tension est à son comble entre les deux groupes français, qui se livrent un combat sans merci.
Le secrétaire exécutif de la Commission économique de l’ONU pour l’Afrique (CEA), le Gambien Abdoulie Janneh, revient pour jeuneafrique.com sur la réunion des ministres de l’Économie et des Finances de l’UA, organisée à Addis-Abeba du 28 au 29 mars. Un événement qui a annoncé le retour de l’État dans la gestion des économies africaines.
Les évènements en Afrique du Nord et la chute possible du régime de Kadhafi, le premier bailleur de l’UA, pourraient mettre à jour les difficultés financières de l’institution panafricaine. Les solutions proposées jusqu’à présent n’ont pas eu beaucoup de succès.
La conférence des ministres de l’Économie et des Finances de l’Union africaine, qui se tient à Addis-Abeba du 28 au 29 mars, se penche sur l’avenir du continent. Entre satisfaction due au retour de la croissance et inquiétudes sur la situation en Afrique du Nord et en Côte d’Ivoire, une question fondamentale resurgit. Celle du retour de l’État dans l’économie.
Hormis le Maroc et l’Algérie, les pays du sud et de l’est de la Méditerranée ont connu une forte hausse des Investissements directs à l’étranger (IDE). L’année qui vient s’annonce plus difficile.
En décidant de résilier le contrat de concession du port de Conakry avec Getma pour le confier au groupe Bolloré, le président guinéen Alpha Condé a pris le risque de plomber sa visite à Paris.
Si l’Europe et l’Amérique du Nord tentent de pister les avoirs illicites des clans Ben Ali, Moubarak et Kadhafi, les places financières d’Asie et du Moyen-Orient demeurent des refuges sûrs.
Les projets du groupe de télécommunications libyen Green Network pourraient bien être compromis par la situation politique en Libye. Et s’aggraver si Mouammar Kadhafi venait à quitter le pouvoir.
Hormis le Maroc et l’Algérie, les pays du sud et de l’est de la Méditerranée ont connu une forte hausse des Investissements directs à l’étranger (IDE). L’année qui vient s’annonce plus difficile.
Tunisie, Égypte, Libye, Côte d’Ivoire… Le patron de la BAD livre son analyse des événements qui secouent l’Afrique, détaille ses priorités et explique pourquoi il demeure confiant dans l’avenir.
Des pays africains aujourd’hui déficitaires pourraient devenir, d’ici à quelques années, exportateurs. C’est la conséquence de la flambée des cours : les investissements affluent et les plantations s’étendent.
Le patron des patrons algériens ne croit pas à un scénario à la tunisienne dans son pays. Malgré tout, il pointe un certain nombre de carences économiques, sources de frustrations pour la jeunesse.
En pleine crise politique, la Côte d’Ivoire voit son économie tourner au ralenti depuis de longues semaines. Pour l’heure, la population et les sociétés composent avec cet état de fait. Mais Conrad Gbaguidi, directeur général de MGT Conseils, redoute la « banqueroute généralisée ».
Le 17 janvier 2010, les chefs d’État de la Communauté Économique et monétaire d’Afrique centrale (Cemac) s’engageaient à faire toute la lumière sur les 31 millions d’euros détournés au sein de la banque centrale. Un an après, que fait la justice ?