Deloitte, KPMG, McKinsey… À Casablanca, Tunis, Alger, les cabinets de conseil et d’audit débarquent en force. Le marché est estimé à plus de 2 milliards d’euros par an en Afrique du Nord et au Moyen-Orient.
Le business avec les pays émergents serait un atout si l’Afrique ne reproduisait pas un vieux classique : exporter ses ressources naturelles contre des produits manufacturés. Solution : industrialiser le continent.
La récente crise de la Banque des États d’Afrique centrale a entraîné une profonde refonte de l’équipe de direction. Sur les six dirigeants de l’établissement encore en place en janvier, il n’en reste aujourd’hui plus qu’un.
Plus de 150 entrepreneurs africains (parmi lesquels de nombreux anglophones et lusophones) se sont rendus à Bordeaux pour les Africa France Business Meetings, dans la foulée du sommet de Nice. Seule ombre au tableau : la frilosité des PME françaises à l’égard du partenariat.
Pour financer son développement de façon autonome, le continent doit revoir ses politiques de prélèvements. Particuliers, entreprises et multinationales sont dans le collimateur pour remplir les caisses des États.
Destiné au secteur privé, le Fonds pour l’agriculture africaine sera lancé en juillet avec plus de 100 millions d’euros apportés par une multitude d’acteurs de la finance.
Alors que les regards des investisseurs du monde entier se tournent vers le continent et son potentiel de croissance alléchant, les groupes français marquent le pas ou abandonnent du terrain. État des lieux.
Le Medef, organisation patronale française, était présente au sommet Afrique-France, le 31 mai et le 1er juin, à Nice. Objectif : prouver que les sociétés françaises peuvent rester concurrentielles sur le continent.
En 2009, les capitaux étrangers investis dans la région ont dépassé les 8 milliards d’euros. Si les pays du Golfe sont en net retrait, l’Europe reste présente, notamment sur les projets industriels et les services.
Des groupes comme CFAO et Optorg ont subi la crise de plein fouet. Ils en ont profité pour se restructurer sans rien sacrifier de leurs projets de développement. En attendant la reprise, annoncée pour la mi-2010…
Il semble désormais qu’une négligence de la major BP soit responsable de la marée noire dans le golfe du Mexique. Les côtes africaines sont-elles aujourd’hui sous la menace d’une catastrophe écologique identique à celle qui atteint les côtes américaines ? Installations vétustes ou défectueuses, manque de moyens, laisser-aller des États… il y a vraiment de quoi s’inquiéter.
Dans un entretien à « Jeune Afrique », la ministre française de l’Économie, de l’Industrie et de l’Emploi, Christine Lagarde, fait le point sur les dossiers chauds du prochain sommet de la zone franc, initialement prévu le 20 avril à N’Djamena, mais reporté pour cause de paralysie du trafic aérien dû au nuage de cendres du volcan islandais.