Crise de la démocratie, corruption galopante, affairisme débridé, divisons internes exacerbées, élections truquées… Ces maux qui minent les régimes africains alimentent largement les coups d’État militaires. Même si le coup de force contre Mohamed Bazoum reste incompréhensible, selon Jean-Pierre Olivier de Sardan.
Entre rumeurs complotistes et peurs de la science, il est aisé d’oublier à quel point les vaccins sont nécessaires. Et ceux contre le Covid-19 plus que jamais.
Face à la progression des groupes jihadistes et de leur « gouvernement indirect » dans les zones rurales au Mali, au Burkina Faso et au Niger, les gouvernements et leurs armées doivent regagner la confiance populaire dans les brousses et les campagnes.
L’emprisonnement de Hama Amadou, le principal opposant nigérien, rappelle à quel point les règlements de comptes violents et les bras de fer impitoyables sont inhérents aux mœurs politiques des classes dirigeantes en Afrique.