Mariem Mint Mohamed Fadel Ould Dah a accompagné son époux à Paris, venu assister au sommet sur le financement des économies africaines. Elle en a profité pour discuter avec Brigitte Macron de ses combats.
Arrivé deuxième lors de la présidentielle de 2019, le chef de parti veut être reconnu comme leader de l’opposition et demande au président Ghazouani d’agir concrètement contre le racisme et l’esclavage.
Dans la seconde partie de l’entretien exclusif qu’il a accordé à « Jeune Afrique », l’ex-président mauritanien s’exprime pour la première fois sur le conflit qui l’oppose à son successeur, qui fut aussi son ami et son plus proche collaborateur durant ses deux mandats, de 2009 à 2019.
Mis en cause pour la gestion des deniers publics durant ses deux mandats (2009-2019), l’ex-président mauritanien se défend pied à pied et nie en bloc. Première partie de l’entretien exclusif qu’il a accordé à « Jeune Afrique ».
Après une garde à vue de deux jours, l’ancien président mauritanien a été placé sous contrôle judiciaire le 11 mars. Voici, en exclusivité, les coulisses de la procédure judiciaire.
Bien introduit dans les sphères politiques françaises et les Palais africains, le cofondateur du cabinet d’affaires Diamantis and Partners, qui a ouvert ses portes le 1er mars à Paris, fait jouer ses réseaux.
D’abord réticent à voir son prédécesseur et ex-ami visé par une enquête, le chef de l’État ne peut plus donner le sentiment de reculer. Au risque d’affaiblir la fonction présidentielle.
« Le Maghreb face aux catastrophes écologiques » (4/5) L’activiste fait des pieds et des mains pour sauvegarder l’écosystème du Banc d’Arguin, menacé par la ruée vers l’or de petits entrepreneurs.
En tendant la main à l’opposition et en favorisant une union sacrée sur une série de sujets, Mohamed Ould Ghazouani affirme un peu plus son leadership et tue dans l’œuf tout espoir de come-back de son mentor et prédécesseur, Mohamed Ould Abdelaziz.
La jeune députée du parti islamiste Tawassoul milite en faveur d’une loi pour améliorer le statut des Mauritaniennes. Un combat délicat dans une société très conservatrice.
Un an après son élection, le président mauritanien a réussi à prendre le contrôle de tous les leviers du pouvoir. Quitte à s’éloigner de son prédécesseur et mentor, Mohamed Ould Abdelaziz.
Près d’un an après son élection, le président Ghazouani a procédé à d’importantes nominations au sein de l’armée. En écartant les hommes de son prédécesseur, Mohamed Ould Abdelaziz, il achève de consolider son pouvoir
À la faveur d’une politique d’apaisement initiée par le chef de l’État Mohamed Ould Ghazouani, l’homme d’affaires Mohamed Ould Bouamatou est rentré ce mardi en Mauritanie. Il s’était exilé en 2010 à la suite de fortes tensions avec l’ex-président, Mohamed Ould Abdelaziz.
Opposant à Mohamed Ould Abdelaziz, Moustapha Chafi connaît un retour en grâce à Nouakchott. À la mi-février, le mandat d’arrêt international « pour intelligence avec des groupes terroristes », qui le visait depuis 2011, a été levé.
Les autorités mauritaniennes ont annulé les mandats d’arrêts internationaux qui avaient été délivrés à l’encontre de Mohamed Ould Bouamatou, Moustapha Chafi et Mohamed Ould Debagh.
En rompant avec son ex-dauphin et successeur, Mohamed Ould Abdelaziz s’est plus que jamais isolé des sphères du pouvoir. Mais l’ancien président refuse de s’avouer vaincu.
Lors d’une conférence de presse organisée le 19 décembre à Nouakchott, l’ancien président mauritanien Mohamed Ould Abdelaziz a voulu prouver à son successeur Mohamed Ould Ghazouani que, dans leur bataille pour l’UPR, il ne comptait pas baisser les armes.
Le président Mohamed Ould Ghazouani ne semble pas disposé à partager la direction du parti avec son mentor et prédécesseur, Mohamed Ould Abdelaziz. Et s’affirme jour après jour comme le seul maître à bord.
Au cours des derniers jours, le président Mohamed Ould Ghazouani a montré une volonté de s’émanciper de son prédécesseur Mohamed Ould Abdelaziz. Ce dernier a boycotté jeudi 28 novembre la célébration de l’Indépendance, confirmant la première grande brouille entre deux amis intimes qui désormais ne s’adressent plus la parole.
Si le nouveau président s’inscrit dans la droite ligne de son prédécesseur et ami Mohamed Ould Abdelaziz, les signes d’un changement de paradigme à la tête de l’État se multiplient. Une transition qui ne dit pas son nom ?
Ismaïl Ould Bedda Ould Cheikh Sidiya (58 ans) est de retour sur la scène politique mauritanienne. Jeune Afrique vous propose dix choses à savoir sur ce discret ingénieur, que Mohamed Ould Ghazouani, le nouveau chef de l’État, a nommé Premier ministre le 3 août.
Deux jours après avoir été officiellement investi président, Mohamed Ould Ghazouani a nommé samedi son Premier ministre, le très discret Ismaïl Ould Bedda Ould Cheikh Sidiya. L’équipe gouvernementale devrait être annoncée dans les prochains jours.
Les figures historiques de l’opposition mauritanienne ont été défaites lors de la présidentielle du 22 juin. À cause de leurs divisions ? Ou parce que la relève n’a pas été préparée ?
Très discret et peu familier des joutes politiques, le nouveau président doit maintenant, s’il veut imprimer sa marque, s’affranchir de la tutelle de son prédécesseur et mentor.
Alors que Mohamed Ould Ghazouani s’apprête à diriger un pays dont la moitié de la population a voté pour l’opposition, cette dernière est totalement reconfigurée. Voici les premiers enseignements du scrutin présidentiel du 22 juin.
À 3 heures du matin, ce 23 juin, le candidat de la majorité, le général à la retraite Mohamed Ould Ghazouani a annoncé devant ses soutiens sa victoire à la présidentielle. Réunie à huis clos dès 10 heures ce matin, l’opposition a élaboré sa stratégie.
Lancés dans la course à la présidentielle, les opposants Biram Dah Abeid et Kane Hamidou Baba, qui chassent sur les mêmes terres électorales, se livrent la seconde bataille de ce scrutin.