En Mauritanie, les associations féminines se mobilisent pour faire avancer les droits des femmes, mais le chemin reste long pour faire bouger les lignes.
Depuis son accession au pouvoir, en 2009, le président mauritanien Mohamed Ould Abdelaziz ne manque pas une occasion de se poser en défenseur zélé de l’islam. Non sans arrière-pensées politiques.
Le 24 décembre, un jeune Mauritanien a été condamné à mort pour apostasie, à Nouadhibou, dans le nord-ouest du pays, avant de faire appel deux jours plus tard. Cette décision inédite en Mauritanie a suscité de fortes critiques et surtout, beaucoup d’incompréhension. Décryptage.
Depuis le mois de mai, le ramassage des ordures laisse à désirer à Nouakchott, devenu une véritable décharge à ciel ouvert. Face à ce désastre, des habitants se mobilisent.
Mohamed Ould Abdelaziz ne s’en laisse pas conter, délègue peu et décide tout seul. Portrait d’un omniprésident Mauritanien qui semble décidé à faire de la lutte contre la pauvreté et la corruption son cheval de bataille. Reste à obtenir des résultats.
Les principaux adversaires du régime ont boycotté le dernier scrutin présidentiel. Atteints par la limite d’âge, ils ne pourront se présenter en 2019. Et, pour le moment, aucun dauphin ne pointe son nez.
L’ancien diplomate et militant de la libération des peuples, Ahmed Baba Miské, couche désormais sur le papier sa très longue expérience africaine. Rencontre.
Même s’ils ont dû renoncer à leurs ambitions présidentielles en boycottant le scrutin de juin, les opposants Ahmed Ould Daddah et Messaoud Ould Boulkheir ne raccrochent pas les gants.
Confortablement réélu lors d’un scrutin boycotté par l’opposition, le chef de l’État mauritanien se prévaut d’un bilan « positif », notamment en matière de lutte antiterroriste.
Sans surprise, Mohamed Ould Abdelaziz a été réélu à la tête de la Mauritanie à l’issue du scrutin présidentiel organisé le 21 juin dans le pays. Le chef de l’État sortant a obtenu 81,89 % des voix, selon les résultats provisoires publiés dimanche par la Ceni.
À l’occasion de la présidentielle en Mauritanie, « Jeune Afrique » vous présente jusqu’au 21 juin une série de portraits et d’interviews de candidats. À 64 ans, Ibrahima Sarr, le président de l’Alliance pour la Justice et la Démocratie/Mouvement pour la Réconciliation (AJD/MR), est l’un d’eux. Entretien.
Jusqu’au samedi 21 juin, « Jeune Afrique » vous présente les principaux candidats à la présidentielle mauritanienne Parmi eux, Lalla Meryem Mint Moulaye Idriss fait campagne pour « l’égalité sociale » et la parité. Portait d’une mère de famille de 57 ans qui fait campagne sans moyens, mais avec conviction.
Le président putschiste Mohamed Ould Abdelaziz, tombeur de Sidi Ould Cheikh Abdallahi en 2008, est candidat à sa propre succession lors du scrutin du 21 juin en Mauritanie. Retour sur le bilan d’un militaire qui, après des débuts encourageants, rencontre désormais l’opposition croissante de nombre de ses concitoyens.
Jusqu’au samedi 21 juin, date de l’élection présidentielle en Mauritanie, « Jeune Afrique » vous présente les principaux candidats en lice. Le premier d’entre eux est Biram Dah Abeid, président de l’ONG antiesclavagiste IRA-Mauritanie. À 49 ans, après qu’on lui a refusé la création de son parti politique, il concourt en indépendant. Interview.
Dans toute la sous-région sahélienne, de la Mauritanie au Niger et au Nigeria en passant par le Sénégal et le Tchad, les sunnites réformés s’installent et tentent de convertir les populations. Avec plus ou moins de succès.
Dix ans après la mort de son mari, la veuve du premier président mauritanien, Mariem Ould Daddah, ne ménage pas ses efforts pour que l’oeuvre du « père de la nation » soit reconnue et transmise aux nouvelles générations.
Entre la délicate question du Sahara occidental et la crise sahélienne, difficile pour la Mauritanie de préserver l’équilibre dans les relations avec Rabat et Alger.
Après vingt-sept années d’exil, les principales figures des Forces de libération africaines de Mauritanie sont rentrées au pays. Avec un espoir : obtenir l’autonomie régionale partielle.
Pendant deux ans, le chef de file de l’opposition a refusé de participer au dialogue national. À la veille des législatives et des municipales, il campe sur ses positions et boycottera les scrutins.
Après deux années de blocage, les élections législatives et municipales doivent enfin se tenir, les 23 novembre et 4 décembre. Premières et dernières consultations avant la présidentielle prévue en 2014. Et l’heure du bilan pour le président Mohamed Ould Abdelaziz.
Depuis l’élection d’Aziz, l’opposition mauritanienne n’est jamais parvenue à s’entendre. De désaccords ponctuels en désunion, ses ténors jouent aujourd’hui des partitions contraires.
Condamné à trois ans de prison ferme et à une lourde amende pour détournement de fonds, l’ex-commissaire aux droits de l’homme, finalement libéré sous caution, continue de clamer son innocence. Et de dénoncer les alliances tribales.
Premiers destinataires des communiqués d’Aqmi, les deux groupes de presse ne se privent pas de les publier. Une proximité qui assure leur audience, mais les place sous le feu des critiques.
Quatre ans après sa mort, Michael Jackson reste au centre d’une féroce lutte d’intérêts. Sa famille réclame 40 milliards de dollars à la société de production AEG. Le procès s’est ouvert le 2 avril.