De retour au pays après une longue convalescence en France, le président mauritanien Mohamed Ould Abdelaziz est apparu en pleine possession de ses moyens. Ses opposants, eux, restent mobilisés.
Le président mauritanien Mohamed Ould Abdelaziz a présidé la 52e Fête de l’indépendance, mercredi 28 novembre, à Nouakchott. La première grande apparition publique du chef de l’État depuis son retour le 24 novembre.
Amaigri mais en forme, toujours convalescent après une blessure par balle, le président mauritanien Mohamed Ould Abdelaziz a été reçu par son homologue français François Hollande, mardi 20 novembre à l’Élysée. Il doit regagner son pays le 24 novembre.
Le chef d’état-major de l’armée assure de facto l’intérim du président Ould Abdelaziz depuis « l’accident » de celui-ci à la mi-octobre. Portrait d’un général aussi secret qu’influent.
Toujours en France, où il se remet d’une blessure par balle, Mohamed Ould Abdelaziz a reçu, le 16 novembre, son homologue nigérien, Mahamadou issoufou, pour un entretien d’une vingtaine de minutes. Le président mauritanien a aussi prévu une rencontre avec le chef de l’État français, François Hollande.
L’ancien secrétaire général de la présidence du Tchad, Mahamat Saleh Annadif, est revenu en pleine lumière. Le 1er novembre, il a été nommé représentant de l’UA en Somalie. Avec pour mission de mettre le pays des Shebab sur la voie de la stabilité.
Blessé par balles et transféré en France pour y subir des soins, Mohamed Ould Abdelaziz poursuit son rétablissement près de Paris, selon son entourage. Qui affirme que le président mauritanien devrait regagner son pays « prochainement ».
La Coordination de l’opposition démocratique (COD, dix partis) a décidé de se faire entendre. Le 1er novembre elle a tenu son premier meeting, depuis que le président Mohamed Ould Abdelaziz a été victime d’un tir « par erreur », le 13 octobre. La COD, qui réclame le départ du chef de l’État depuis le début de l’année dernière, a dénoncé le vide politique à la tête du pays et appelé à une transition démocratique.
Messaoud Ould Boulkheir est en colère. Lui, le président de l’Assemblée nationale, n’a pas pu obtenir de visa pour la France afin de se rendre au chevet du président Mohamed Ould Abdelaziz.
Mohamed Ould Abdelaziz, blessé par erreur par une patrouille militaire… qui n’a fait qu’exécuter ses ordres. En convalescence à Paris, le président mauritanien pourrait rentrer à Nouakchott le 31 octobre ou le 1er novembre. Retour sur les circonstances d’une fusillade qui n’a peut-être pas livré tous ses secrets.
Le 25 octobre, à la Bourse du commerce de Paris, le gouvernement mauritanien a réuni des dizaines d’hommes d’affaires français lors de la « Journée économique » du pays. Le même jour était inaugurée la troisième édition de l’exposition « La Mauritanie à Paris ».
Dans la soirée du jeudi 25 octobre, le président Mohamed Ould Abdelaziz a adressé depuis Paris un message aux Mauritaniens, à l’occasion de l’Aïd-el-Kébir. Selon nos informations, aucune date de retour à Nouakchott n’est fixée pour le moment.
Fruit de plusieurs dizaines d’entretiens avec les leaders de la Coordination de l’opposition démocratique (COD), les principaux responsables de la société civile et des représentants du patronat, le projet de gouvernement d’union nationale de Messaoud Ould Boulkheir propose notamment la tenue d’un débat réunissant tous les acteurs politiques
Selon nos informations, après avoir été blessé par balle à l’abdomen et avoir été soigné à Paris, le président mauritanien Mohamed Ould Abdelaziz est sorti de l’hôpital, mardi 23 octobre en fin d’après-midi. Il compte regagner prochainement Nouakchott.
Il s’appelle El Hadj Ould H’moudi. Il a 28 ans et est lieutenant de l’armée de l’air mauritanienne. Dans une interview à la télévision nationale, le 21 octobre, il a précisé les circonstances qui l’ont amené à tirer « par erreur » sur le président mauritanien, Mohamed Ould Abdelaziz. Voici sa version.
Blessé par balle(s) dans la soirée du samedi 13 octobre, le président mauritanien Mohamed Ould Abdelaziz a été opéré à Nouakchott avant d’être transféré à l’hôpital militaire de Percy, près de Paris, où il est toujours hospitalisé. Alors que les circonstances dans lesquelles les coups de feu ont été tirés sont encore floues, de même que les informations sur la ou les blessures du président mauritanien, les nouvelles concernant son état de santé sont plutôt rassurantes.
Quand les étrangers voteront aux élections municipales, c’est que la majorité de gauche aura réussi à convaincre les deux tiers des parlementaires ou, à défaut, la majorité de l’opinion du bien-fondé de cette réforme. C’est encore loin d’être gagné.
Le plasticien français Bertrand Lavier est célèbre pour ses statues de cire, exposées notamment au musée Grévin. Certaines ont fait l’objet de portraits photographiques particulièrement saisissants.
« Forbes » a publié son classement annuel des 400 personnalités les plus riches des États-Unis. Si Bill Gates trône toujours à la première place, Marck Zuckerberg, le patron de Facebook, va devoir « se serrer la ceinture ».
La droite n’hésitait pas à renvoyer massivement chez eux ces Européens atypiques originaires surtout de Roumanie et de Bulgarie. Revenue aux affaires, la gauche française n’agit pas différemment.
Visage ridé et brushing rétro, Oprah Winfrey pose au côté de Lenny Kravitz, tatouages dissimulés sous un élégant smoking. Bienvenue à la Maison Blanche, version années 1980 ! Les deux stars américaines ont mis en ligne quelques clichés du tournage du film « The Butler », réalisé par Lee Daniels.
Un ancien membre de l’opération Geronimo décrit, dans un livre, les circonstances du décès du chef d’Al-Qaïda, Oussama Ben Laden. Un récit qui ne colle pas avec la version des autorités américaines…
Biram Ould Abeid, une des figures de la lutte anti-esclavagiste en Mauritanie, a été libéré lundi 3 septembre au soir, officiellement pour raison de santé. Il est accusé d’avoir brûlé des ouvrages religieux légitimant selon lui les thèses esclavagistes.