Les statuts de la Development Finance Corporation (DFC) éliminent deux obstacles majeurs à la participation des États-Unis à l’industrie du capital-investissement en Afrique. La nouvelle institution, qui vise aussi à renforcer l’influence américaine sur le continent, démarre officiellement en octobre.
Standard Bank Group, premier groupe bancaire africain, cède pour 181 millions de dollars le reliquat de sa participation dans ICBC Argentina à son partenaire chinois ICBC, et boucle ainsi un recentrage sur l’Afrique entamé en 2011.
En misant 1,7 milliard de dollars sur le cinquième groupe agro-industriel du continent, le géant américain étend son champ d’action et son offre au sud du Sahara.
En relevant le ratio prêts/dépôts à 60 %, Godwin Emefiele, le gouverneur de la Banque centrale nigériane, met en difficulté le numéro deux du secteur, la First Bank of Nigeria d’Adesola Kazeem Adeduntan. La mesure pourrait créer de nouveaux risques de crédit.
Dans nombre de pays africains, les textes de lois sont inaccessibles en ligne. Qu’il s’agisse d’amateurisme ou de rétention délibérée d’informations, le résultat est le même : comment obéir à des lois qui n’ont jamais été rendues publiques ?
Philippe Labonne, le directeur général adjoint de Bolloré Transport & Logistics, revient pour Jeune Afrique sur les grands dossiers du moment et détaille la stratégie mise en place par la multinationale.
Bolloré Transport & Logistics (BTL) discute avec la Côte d’Ivoire et le Burkina Faso d’un nouvel équilibre financier pour la modernisation de sa filiale.
Depuis la catastrophe ferroviaire à Éséka, au Cameroun, sur la ligne Douala-Yaoundé, exploitée par Camrail, filiale de Bolloré Transport & Logistics, le groupe insiste avoir fait de l’indemnisation des victimes une priorité.
Le différend entre le groupe de BTP italien Impresa Pizzarotti & C. S.p.A. et le Premier ministre marocain porte sur les coûts d’un tunnel qui relie un quartier historique de Rabat et la corniche. Il se réglera devant un tribunal arbitral à Washington faute d’entente amiable.
Quarante-sept propositions sont énumérées dans le rapport sur la présence économique française en Afrique, rédigé par l’ancien ministre français Hervé Gaymard. Mais la postérité de cette énième étude reste douteuse.
Entrepreneur touche-à-tout ayant développé son groupe familial malgache en conglomérat diversifié, Ylias Akbaraly, le patron de Sipromad, pourra-t-il transformer l’essai avec la chaîne d’information panafricaine Africanews ?
Pas de mesure adoptée pour réduire les écarts entre les pays, des décisions prises exclusivement au niveau des chefs d’État et une opacité complète concernant les futures étapes du projet… Si elle maintient sa volonté affichée de faire naître la future monnaie unique dès 2020, la Cedeao ne fait rien pour inspirer la confiance et l’adhésion à « Eco ».
Le capital-investisseur britannique Actis a officiellement repris la gestion de deux importants véhicules de son ex-confrère dubaïote et porte ainsi à 12 milliards de dollars le niveau de ses actifs sous gestion à travers les pays émergents.
La récente controverse sur l’appartenance – ou non – du Sénégal à la catégorie des pays pauvres ou à celle des « pays à revenu intermédiaire » est banalement vaine, déplore le journaliste économique Joël Assoko.
À la tête de la Banque africaine de développement depuis 2015, l’ex-ministre nigérian Akinwumi Adesina ambitionne d’être réélu en mai 2020. Il vient de remporter une bataille en convainquant les actionnaires internationaux de participer à la prochaine augmentation de capital.
Dirigées depuis juillet 2018 par l’Australien Miljan Gutovic, les activités en Afrique et au Moyen-Orient du géant mondial du ciment LafargeHolcim ont connu plusieurs changements ces derniers mois.
Censé ouvrir ses portes en avril 2019 pour la CAN, l’hôtel Onomo de Douala (140 chambres) n’a toujours pas été inauguré, alors que la compétition a été délocalisée en Égypte.
Les enquêtes pour détournement et malversations contre les anciens dirigeants du capital-investisseur dubaïote Abraaj, qui a fait faillite l’an dernier, se poursuivent à Dubaï et aux États-Unis.
Durant le MPay Forum de Casablanca, à la mi-juin, Wana Corporate (Inwi) a annoncé le lancement d’ici à quelques semaines de son offre de paiement mobile.
La Sénégalaise des eaux (SDE) a annoncé, le 17 juin, qu’elle allait saisir la plus haute instance judiciaire du pays. La filiale du français Eranove conteste l’attribution à Suez, en octobre 2018, du marché de la distribution d’eau dans le pays, remis en concurrence l’an dernier.
Dévoilé à la mi-juin, la Facilité africaine d’inclusion financière numérique (ADFI) espère consacrer 400 millions de dollars au total, d’ici 2030, en faveur de l’inclusion financière digitale de 330 millions de personnes en Afrique, dont 60 % de femmes.
Son lancement a été repoussé au moins quatre fois depuis 1983. La prochaine échéance a été fixée en 2020. Sera-t-elle respectée ? Rien n’est encore joué.
L’engouement des investisseurs pour le nouveau véhicule panafricain du gestionnaire de fonds Amethis valide, selon ses fondateurs, leur stratégie axée autour de prises de participation minoritaires dans des groupes familiaux bien établis.
Durant les assemblées annuelles de la BAD, à Malabo, Akinwumi Adesina a affirmé disposer d’un « appui solide » des actionnaires pour renforcer les fonds propres de la banque. Le niveau de cette recapitalisation reste néanmoins en suspens et devrait être décidé en septembre.
L’offre du groupe bancaire marocain pour le rachat de quatre filiales du français BPCE (Cameroun, Madagascar, Tunisie et Congo), bien qu’approuvée à la fin de décembre, doit encore recueillir l’aval de différents régulateurs.
La banque française s’apprête à céder ses filiales africaines au Gabon, en Tunisie, au Mali, au Burkina Faso et en Guinée. En cause, les tensions avec les partenaires locaux et le faible dynamisme de ces marchés.
Malgré le départ précipité de BNP Paribas en 2010 – quatre ans après son arrivée –, son ex-filiale mauritanienne a prospéré sous le marocain Attijariwafa Bank.
L’exil des grands groupes bancaires complique l’accès des entreprises africaines à la « correspondance bancaire », nécessaire pour réaliser des paiements internationaux.
BNP Paribas a fait du Maroc sa principale base logistique pour « la gestion des 100 millions d’euros d’investissements consacrés à la refonte du système d’information de ses activités » en Afrique francophone.