À l’inverse de ses concurrents internationaux, le groupe français Société générale a fait du continent Africain une priorité, avec des objectifs de rentabilité élevés.
Une nouvelle étude évalue à plus de 1 000 milliards de F CFA (1,52 milliard d’euros) l’impact des nouvelles règles prudentielles, décidées en dehors du continent, sur les banques de la zone CFA. Et questionne la pertinence des décisions des régulateurs.
Après une première expérience mitigée sur le créneau des services mobiles au Sénégal avec Yoban’tel à partir de 2010, Société générale (SG) est revenu en force à la mi-2017, avec le lancement de Yup.
Le dirigeant du capital-investisseur britannique DPI, leader sur le continent, explique pourquoi ce dernier accélère ses opérations en Afrique du Nord.
Si la bancarisation des individus et les prêts aux PME augmentent sur le continent, le dernier rapport de la Banque européenne d’investissement constate aussi un tassement du crédit accordé au secteur privé.
En marge de l’Africa Day organisé à Addis Abeba, un prêt de trente millions d’euros a été accordé à l’Ethiopia Women Entrepreneurship Developement Projet, pour appuyer les entreprises détenues partiellement ou complètement par des femmes en Éthiopie.
Conçues pour parer les défaillances des marchés, mais souvent critiquées pour leur mauvaise gestion, les banques de développement voient leur cote remonter depuis la crise de 2008. Le défi du développement durable leur offre un nouveau terrain d’expression.
Le marché est imparfait, et le secteur privé est loin de répondre à tous les besoins de financement en offrant des taux d’intérêt et des maturités différentes selon les clients. C’est pour cela qu’ont été crées les banques de développement.
L’Afrique ne forme pas assez de scientifiques, de mathématiciens et d’ingénieurs, ce qui constitue un frein à son développement. Comment remédier au problème ?
De la biologie infectieuse au génie des eaux, en passant par les statistiques ou les études pétrolières, dix-neuf centres d’excellence africains (CEA) forment des chercheurs dans neuf pays africains.
Consciente du potentiel offert, la Bourse ouest-africaine prépare la mise en place de ces instruments financiers qui ont fait leurs preuves en Asie et au Moyen-Orient.
La récente nationalisation de Skye Bank a fait ressurgir le spectre du krach de 2009-2010, qui avait ébranlé le secteur bancaire du pays. Si les leaders semblent en mesure de résister, les établissements intermédiaires restent vulnérables. Comme il y a neuf ans…
La Banque centrale du Nigeria (CBN) a demandé le 29 août le remboursement par MTN de 8,13 milliards de dollars (6,96 milliards d’euros), « illégalement rapatriés sur la base de certificats d’importation de capitaux illégalement émis », menaçant de lui couper l’accès au marché des changes.
Les 200 premières banques africaines ont renoué avec la croissance en 2017. Malgré le rebond des économies phares du continent, la contraction de l’offre de crédit et l’obligation de renforcer les fonds propres tempèrent l’optimisme du secteur.
Largement absentes des places financières africaines, les compagnies de téléphonie ne semblent pas disposées à inverser la tendance malgré les pressions des États.
Les acteurs du capital-investissement africain, réunis à l’occasion d’une conférence à Paris le 2 octobre, ont rappelé l’importance de leur rôle dans le financement des économies du continent, dans un contexte où les sommes mobilisées sont en recul de presque 60 % depuis 2015.
Élu il y a près de deux ans, le président ghanéen, Nana Akufo-Addo, n’a pas manqué de rigueur dans sa gestion. Mais le poids de la dette et la faillite des banques limitent sa marge de manœuvre et compromettent ses promesses de campagne.
Aucune justification n’a été donnée au limogeage, le 6 août, du ministre de l’Énergie Boakye Agyarko. Accra tout entier sait pourtant que l’ancien cadre de Bank of New York paie pour sa gestion du dossier Ameri, une centrale de 250 MW à Aboadze, à quelque 200 km de la capitale.
Inquiets du risque de surendettement vis-à-vis de la Chine, plusieurs pays asiatiques ont annulé ces derniers mois d’importants projets financés par Pékin. Un exemple à suivre pour les pays africains ?
Investissements massifs, restructuration des équipes, nouvelles cibles géographiques, le géant allemand met en œuvre son plan d’action pour rattraper Axa.
Le classement « Doing Business » de la Banque mondiale, qui place la Côte d’Ivoire (139e) et le Sénégal (140e) au coude-à-coude, aurait une allure bien différente s’il incluait parmi ses dix critères d’évaluation le plaisir intense, difficilement quantifiable, qu’il y a à être « boss » en terre d’Éburnie.
Chambres d’enregistrement plutôt que lieux de controverse, les assemblées générales ne questionnent généralement pas les rapports d’audits qui leur sont soumis. Mais la multiplication des affaires compromettantes met à mal l’intégrité et le modèle économique du métier d’auditeur en Afrique.