Le capital-investisseur britannique prend la main sur le méga-projet électrique d’Azura Holdings au Nigeria et sur la centrale éolienne de Taiba Ndiaye, au Sénégal.
Le groupe minier a annoncé la découverte de paiements suspects, de l’ordre de 10,5 millions de dollars, dans le cadre du projet minier Simandou en Guinée. Alan Davies, en charge de Simandou en 2011, a été suspendu.
La Banque ouest-africaine de développement (BOAD) a cédé ses parts dans l’établissement bancaire ivoirien. Bridge Group West Africa, détenu par le holding du tycoon sénégalais Yérim Sow Teyliom et par AfricInvest, est désormais le seul actionnaire « corporate » de BBGCI.
Durant le premier semestre 2016, l’Afrique du Nord a raflé environ la moitié des opérations de fusions-acquisitions réalisées dans la zone MENA, confirmant la montée en puissance de cette région face aux pays du Golfe.
Le groupe indien Bharti Airtel, le zimbabwéen Econet Wireless et le koweïtien Zain ont conclu une série d’accords mettant un terme à cinq ans de procédures judiciaires et arbitrales.
Les 1 250 000 actions du groupe Coris Bank International, de l’entrepreneur burkinabè Idrissa Nassa, offertes à la vente ont suscité une très forte adhésion des acheteurs. L’adjudication des titres s’annonce délicate.
L’opérateur australien Woodside annonce avoir finalisé le rachat des parts de l’américain ConocoPhillips dans un projet pétrolier au Sénégal. Une transaction estimée à 440 millions de dollars. Son compatriote FAR Limited, qui se prévaut d’un droit de pré-emption sur ces actifs, est loin de s’avouer vaincu.
Dans une nouvelle mise à jour de son rapport « World Economic Outlook 2016 » paru mardi, le Fonds monétaire international a réduit de 0,2 point sa prévision de croissance pour l’Afrique subsaharienne cette année. Le FMI tire également la sonnette d’alarme sur les effets de la fuite des cerveaux sur les économies de la région.
Durant la première moitié de cette année, environ 900 millions de dollars d’opérations de capital-investissement ont été réalisées à travers le continent, selon les données compilées par le spécialiste panafricain AVCA. Des résultats en ligne avec ceux réalisés l’an dernier, malgré un contexte économique plus délicat.
Pour son emprunt obligataire international de 750 millions de dollars, émis jeudi, le Ghana a récolté jusqu’à 4 milliards de dollars de souscriptions. L’eurobond a été émis à un taux de 9,25 %, inférieur au taux d’intérêt exigé à Accra par les marchés internationaux, il y a un an.
Une loi de finances rectificative va être présentée aux députés ivoiriens, marquant une hausse de 352 milliards de F CFA (536,6 millions d’euros) du budget 2016, reflet d’une conjoncture favorable.
La Gécamines a fait une offre pour le rachat de la participation majoritaire du groupe américain Freeport-McMoran dans le méga-gisement minier de Tenke Fungurume Mining, dans le sud-est de la RD Congo. Le groupe américain avait accepté, en mai, l’offre de 2,6 milliards de dollars d’une société chinoise. Une transaction contestée par la Gécamines.
Selon l’agence américaine « Bloomberg », les offres de deux acquéreurs potentiels de la participation du britannique Barclays dans sa filiale panafricaine ont connu plusieurs à-coups au cours des derniers mois, compliquant un processus enclenché au premier semestre 2016.
Dans son rapport 2016 sur le développement humain en Afrique, le Programme des Nations Unies pour le développement (Pnud) estime que les disparités de genre engendrent un manque à gagner de 95 milliards de dollars par an en moyenne en Afrique subsaharienne. Pour l’instance onusienne, combler les écarts entre hommes et femmes sur le marché du travail, dans l’éducation et dans la santé est « un impératif pour le développement » de la sous-région.
Cette mesure est censée répondre aux « frustrations des Kényans au sujet du coût du crédit », selon le président Uhuru Kenyatta. Elle est vivement contestée par l’industrie bancaire et les analystes financiers.
Malgré une hausse des revenus de l’exportation d’or, la contribution de l’industrie minière aux revenus publics a baissé de -11 % l’année dernière, chutant à 245 milliards de F CFA (375,5 millions d’euros).
Le fils de Léon Mebiame, ancien Premier ministre du Gabon (1975-1990), a été arrêté mardi à New York. La justice américaine accuse l’entrepreneur gabonais d’avoir versé des pots-de-vins à des officiels au Niger, en Guinée et au Tchad pour l’obtention de concessions minières.
Le président zambien s’est engagé à « maîtriser » les dépenses budgétaires d’ici 2021. Une baisse des subventions énergétiques et agricoles devrait faire partie du package de réformes élaboré dans le cadre d’une aide négociée avec le Fonds monétaire international.
Un article de l’agence « Bloomberg » mettant en exergue la chute du naira et le rétablissement du rand sud-africain a déclenché des réactions en série pointant le « recul » de l’économie nigériane. Les chiffres racontent une autre histoire. Décryptage.
Selon le groupe britannique, les ressources récupérables du champ pétrolier SNE, au large des côtes sénégalaises, sont estimées à 473 millions de barils de brut, en progression de 23 % par rapport aux résultats évoqués en mai dernier. L’estimation des ressources pétrolières récupérables du groupe écossais au Sénégal a augmenté de plus de 50 % en 2016.
Le groupe canadien a annoncé des découvertes exceptionnelles de minerais dans la partie sud de Kamoa, un important gisement de cuivre situé à la pointe sud-est de la RDC. Ces découvertes doivent être confirmées par une expertise indépendante d’ici la fin septembre 2016.
L’agence américain a sorti la notation souveraine du pays de la catégorie « défaut partiel », après que Brazzaville s’est acquitté d’un arriéré sur un emprunt international. Standard & Poor’s souligne toutefois de la baisse des actifs liquides externes du pays.
Les autorités congolaises ont procédé à un paiement estimé à 21 millions de dollars pour l’échéance de fin juin 2016 de son emprunt international de 2007. Une « erreur administrative » a empêché la réalisation de ce paiement à temps, entraînant la dégradation de la note du pays.
Le Cameroun a été noté « B2 » pour ses obligations en monnaie locale et en devises étrangères. L’agence new-yorkaise met en avant les challenges liés à l’exposition du pays au choc pétrolier, de même qu’une croissance potentielle soutenue par les investissements dans les infrastructures.
Le gouvernement ivoirien a donné son feu vert, mercredi, à un vaste programme de développement, d’un coût de global de 3 760 milliards de F CFA entre 2016 et 2020.