La justice britannique a annulé une injonction interdisant à Thierry Tanoh de faire exécuter des condamnations prononcées en sa faveur par deux tribunaux à Abidjan et à Lomé. L’ancien directeur général d’Ecobank laisse toutefois la porte ouverte à des négociations à l’amiable dans le conflit qui l’oppose à son ancien employeur.
Barack Obama a signé le renouvellement de l’African Growth and Opportunity Act (Agoa) pour une période de dix ans. Ce système permet à plusieurs produits en provenance d’une quarantaine de pays d’Afrique subsaharienne de bénéficier d’un accès préférentiel au marché américain.
Alors que le gouvernement ivoirien parie sur une hausse de 9,4 % du PIB du pays en 2015, dans une note publiée cette semaine, le Fonds monétaire internationale se montre plus prudent.
Confronté à une croissance de ses ventes plus faible que prévu, le géant suisse Nestlé va réduire de 15 % ses effectifs en Afrique centrale et orientale. La faute à « une classe moyenne trop petite » ou à une stratégie inadaptée ?
Après que deux agences de notation ont, coup sur coup, dégradé la note souveraine du pays, le Gabon a réussi à émettre, mardi, un eurobond de 500 millions de dollars sur les marchés internationaux, mobilisant un carnet de commandes de 2,75 milliard de dollars. Explications.
Lancé en 1989 au Nigeria, avec un capital de 100 000 dollars dans le but d’exporter des noix de cajou vers l’Inde, Olam est aujourd’hui un géant mondial de l’agro-industrie, présent dans 65 pays et réalisant un chiffre d’affaires de 19,42 milliards de dollars pour un Ebitda de 1,168 milliard de dollars.
Swiss Re, numéro deux mondial de la réassurance, est entré en négociations avec un opérateur nigérian pour une entrée sur le marché de la première économie africaine. Le groupe zurichois compte privilégier une prise de participation minoritaire.
La justice helvétique a clos les poursuites contre Argor-Heraeus, accusé d’avoir sciemment raffiné trois tonnes d’or pillé en RD Congo. Dans son arrêté, le Ministère public de la Confédération rejette l’idée que le raffineur suisse avait « décelé des indices de la provenance délictueuse de l’or ».
La souscription aux actions de Total Maroc a attiré un carnet d’ordres de 4,79 milliards de dirhams, soit 6,7 fois le montant de l’offre. Suite à cette opération, qui portait sur 15 % de son capital, la filiale du géant français des hydrocarbures a été introduite à la Bourse de Casablanca.
Dans les profondeurs de la faille du Rift, les Kényans disposent d’une source d’énergie considérable. Et ils se donnent les moyens de l’exploiter de plus en plus efficacement. 40 % de l’électricité du pays sont déjà issus de la géothermie.
La part de l’industrie des hydrocarbures dans l’ensemble des prêts des plus grands établissements a doublé depuis la chute des cours du baril de 2008. Mais le secteur est mieux armé pour affronter la crise.
L’Afrique du Sud et le Sénégal ont émis leur première obligation islamique. La Côte d’Ivoire, le Niger et le Nigeria pourraient les suivre. Mais l’opération reste complexe.
Des dix-sept États d’Afrique subsaharienne évalués par Moody’s, seuls l’Angola et le Ghana ont des notes accompagnées de perspectives négatives. L’agence de notation s’inquiète néanmoins des politiques économiques pro-cycliques adoptées par de nombreux pays de la région.
Thierry Tanoh a obtenu auprès du tribunal du commerce d’Abidjan la condamnation de la filiale ivoirienne du groupe panafricain Ecobank. Celle-ci devra lui payer 8,75 milliards de F CFA.
L’Angola a libéralisé le prix de l’essence et réduit les subventions aux autres carburants. Cette décision est censée amortir l’effet de la chute des revenus du pétrole.
Il y a urgence pour le secteur bancaire, plombé par des créances douteuses. Mais le nouveau plan de recapitalisation des trois plus grands établissements financiers détenus par l’État ne convainc pas.
Présent à Genève pour la troisième édition de l’Africa CEO Forum, Jean-Philippe Prosper, vice-président de la Société financière internationale (IFC), filiale de la Banque mondiale dédiée au secteur privé, est revenu pour « Jeune Afrique » sur les réformes que doivent mener les États africains pour améliorer le climat des affaires.
Venu à l’Africa CEO Forum 2015 à la tête d’une importante délégation gouvernementale, le Premier ministre ivoirien, Daniel Kablan Duncan, a dévoilé l’objectif ambitieux poursuivi par la Côte d’Ivoire : gagner une centaine de places au classement « Doing Business » de la Banque mondiale en trois ans.
En 2014, le groupe télécoms sud-africain a vu ses revenus tirés des services de données croître de plus de 30 %. Ils représentent désormais près d’un cinquième de son chiffre d’affaires annuel.
Le Ghana et le Fonds monétaire internationale ont trouvé un accord sur un programme de soutien d’une valeur de près d’un milliard de dollars et d’une durée de trois ans, qui devrait aider le pays d’Afrique de l’Ouest à retrouver la stabilité financière.
Julien Lefilleur, rédacteur en chef du nouveau blog « Secteur privé & développement » lancé par Proparco (filiale de l’AFD), a répondu aux questions de « Jeune Afrique ».
Après avoir abaissé celle du Congo-Brazzaville, l’agence Standard & Poor’s vient de dégrader d’un cran, de « BB- » à « B+ », les notes souveraines de l’Angola et du Gabon. Celle du Nigeria a été placée sous surveillance négative. En cause : la chute des cours du pétrole.
Un audit du cabinet international PriceWaterhouseCoopers estime que Nigeria National Petroleum Corporation, la compagnie publique chargée de la vente du pétrole, doit reverser 1,48 milliard de dollars aux autorités fédérales, soit bien moins que le montant de 20 milliards de dollars avancé par Lamido Sanusi, l’ancien gouverneur de la Banque centrale.
Standard & Poor’s a abaissé d’un cran la note de la République du Congo à « B », en raison de la chute des cours du pétrole dont les effets sur l’économie du pays s’annoncent importants. L’agence américaine a toutefois maintenu celle du Cameroun, noté « B ».
L’agence de notation Bloomfield Investment a accordé la note « BB+ » au district d’Abidjan. La capitale économique de la Côte d’Ivoire obtient une notation inférieure à celles de la ville de Dakar et de la commune du Plateau, son centre des affaires. Explications.
L’édition 2015 de l’Index of Economic Freedom sur l’état de la liberté économique note peu de progrès dans ce domaine en Afrique. Cette année, le Maroc se glisse parmi les dix premiers pays africains, aux côtés de Maurice (1er sur le continent), du Cap-Vert, du Rwanda et du Botswana, sempiternels leaders du classement régional.
Un nouveau rapport sur les flux financiers illicites en provenance du continent – estimés à près de 60 milliards de dollars par an selon certaines sources – montre leurs conséquences désastreuses sur le développement des pays africains.