D’après le rapport « Africa attractiveness survey 2014 » que publie EY, les Investissements directs à l’étranger (IDE) à destination du continent représentent 5,7% du total mondial contre 3,2% en 2007. Nouveauté : l’Afrique arrive en 2e position en terme d’attractivité pour les 500 investisseurs et chefs d’entreprise sondés par le cabinet de conseil.
Standard & Poor’s a maintenu à B la note attribuée aux émissions souveraines du Cameroun, avec des perspectives stables. L’agence de notation a toutefois révisé à la hausse ses estimations du déficit budgétaire du pays. Il devrait atteindre 3,9% du PIB en 2014.
Le cabinet de conseil A.T. Kearney vient de publier les résultats de sa première édition de l’étude Emerging Cities Outlook. Cette étude identifie huit villes africaines qui pourraient être les futures plateformes du développement économique et commercial du continent.
La Banque mondiale a annoncé le financement de 19 « centres d’excellence africains », à hauteur de 150 millions de dollars. Ces fonds sont destinés à sept pays d’Afrique de l’Ouest et d’Afrique centrale, et serviront à aider à la transformation de l’enseignement scientifique et technologique à travers le continent.
Aon Risk Solutions vient de publier la 16e édition de la carte de risque pays. Si l’Afrique australe reste (à l’exception du Zimbabwe) la zone la moins risquée du continent, le Maroc, le Ghana et l’Ouganda tirent leur épingle du jeu. Le Botswana occupe le premier rang en Afrique avec la note de 2.
Invités à discuter des voies à suivre « pour une Afrique plus compétitive », les experts réunis pour la première conférence plénière de l’édition 2014 du Africa CEO Forum, n’ont pas esquivé les faiblesses du continent notamment en matière d’infrastructure et d’investissements en capital humain. Ils se sont pourtant bien gardés de reprendre le slogan d’un développement africain « à l’asiatique ».
Makhtar Diop, vice-président pour la zone Afrique de l’institution internationale revient pour « Jeune Afrique » sur les défis de l’enseignement scientifique et technologique en Afrique et présente les « centres d’excellence régionaux » que promeut l’institution internationale en réponse à ces challenges.
Louvre Hotels Group prévoit l’ouverture de six hôtels en Afrique pour l’année 2014. Le continent, qui compte pour 8% du portefeuille d’hôtels du groupe, représente néanmoins 16% de ses projets d’ouverture à l’international.
Les partenaires techniques et financiers du Sénégal, réunis à Paris le lundi 24 février, ont annoncé des engagements de l’ordre de 3 700 milliards de F CFA (5,6 milliards d’euros) en appui au Plan Sénégal Émergent.
Alors que les États de l’UEMOA recourent de plus en plus aux marchés financiers, la question du risque de crédit en Afrique de l’Ouest revient au coeur de l’actualité. Stanislas Zézé, PDG de l’agence de notation financière Bloomfield Investment, basée à Abidjan, répond aux questions de « Jeune Afrique ».
Quatre mois après une nouvelle dégradation de sa note, la Banque centrale de Tunisie (BCT) a demandé à l’agence Standard & Poor’s « l’arrêt provisoire » de sa notation ainsi que de celle de du pays.
Aggreko, leader mondial des services d’alimentation électrique temporaire, a réussi une percée remarquable à travers le continent cette année. Christophe Jacquin, son directeur général Afrique du Nord et de l’Ouest revient pour « Jeune Afrique » sur l’ambition et l’expérience africaine du groupe britannique.
Le forum « Afrique – 100 innovations pour un développement durable », organisé le 5 décembre 2013 à Paris, a permis de mettre en avant de nouveaux acteurs du développement de l’Afrique. Agriculteurs, ingénieurs, dirigeants d’associations, informaticiens ou biologistes, ils sont les nouveaux visages de l’innovation pour le développement en Afrique.
Le forum « Afrique – 100 innovations pour un développement durable », organisé en marge du Sommet de l’Elysée pour la paix et la sécurité en Afrique, s’est ouvert le 5 décembre à Paris. Pascal Canfin, le ministre délégué chargé du Développement, qui est à l’origine de ce forum, a répondu aux questions de « Jeune Afrique ».
Dans son discours de clôture du forum économique du 4 décembre 2013, le président français François Hollande a indiqué que la France doit « doubler ses échanges économiques avec l’Afrique » et rappelé les droits ainsi que les devoirs des entreprises françaises sur le continent.
Au moment où l’Afrique entamait son émergence économique, la France s’est déconnectée de la réalité économique africaine naissante. Le rapport Védrine-Zinsou présente « un partenariat pour l’avenir : 15 propositions pour une nouvelle dynamique économique entre l’Afrique et la France » et propose d’inverser la tendance, avec des initiatives nouvelles et… décomplexées.
Pour McKinsey Global Institute (MGI), les pays africains peuvent être classés en quatre catégories selon leur capacité à tirer profit de la révolution numérique qui s’annonce sur le continent : les leaders, les suiveurs, les émergents et les sous-classés.
Le traité de Port-Louis (Maurice), signé le 17 octobre 1993, a donné naissance à l’Organisation pour l’harmonisation en Afrique du droit des affaires. En vingt ans, l’Ohada a bouleversé l’environnement du droit des affaires au sein des pays membres.
Le traité instituant l’Organisation pour l’harmonisation en Afrique du Droit des affaires a été signé le 17 octobre 1993, à Port-Louis. L’espace de droit uniforme Ohada couvre désormais 17 pays africains. « Jeune Afrique » a rencontré Benoît Le Bars, associé du cabinet Lazareff-Le Bars qui co-organise les Rencontres internationales du droit des affaires en Afrique.
La justice a donné raison à Dakar dans son conflit avec ArcelorMittal et lui a restitué ses droits sur le gisement ferreux de Falémé. Reste le plus difficile : trouver les moyens de l’exploiter.
Plusieurs fois repoussé, AfricaMillions, le projet de loto panafricain, a finalement vu le jour. Lancé en juin 2013 dans quatre pays francophones, le jeu devrait être disponible en Gambie à partir du 15 septembre et bientôt au Kenya.
Les résultats du groupe bancaire gabonais au premier semestre 2013, légèrement en hausse par rapport à ceux de la même période en 2012, viennent clore un début d’année particulièrement mouvementé.
Le concours MHE Jeunes Entrepreneurs, créé par la fondation marocaine Saham, est ouvert aux jeunes porteurs de « projets à fort impact socio-économique ». Pour cette deuxième édition les candidats ont jusqu’au 16 septembre 2013 pour envoyer leurs projets.
Old Mutual entend poursuivre l’expansion de ses activités en Afrique. La compagnie d’assurance britannique réserve à cette fin près de 560 millions de dollars qu’elle compte investir durant les trois à cinq prochaines années.
Des gardiens d’installations pétrolières libyennes ont pris le contrôle depuis fin juillet des principaux ports pétroliers du pays et menacent de mettre en vente les stocks dont ils disposent. Le gouvernement n’exclut pas le recours à la force.
Le producteur d’électricité Ciprel a complété la dernière tranche du financement de sa centrale thermique. D’un montant de 200 millions d’euros, cette opération lui permettra d’accroître sa capacité de production de 111 mégawatts.
Le premier Conseil d’affaires des Brics, réuni du 19 au 20 août à Johannesburg, recommande la création de visas intra-Brics, plus de facilité dans la délivrance des visas d’affaires ainsi que la mise en place d’une plateforme commune d’information pour les investisseurs.
Le sud-africain Standard Bank poursuit son expansion sur le continent. Déjà présent dans 17 pays africains, le groupe bancaire prépare l’ouverture de bureaux en Côte d’Ivoire et en Éthiopie.
Le groupe indien ISON Growth s’offre Spanco BPO Africa Limited, le plus grand opérateur indépendant de centres d’appels en Afrique. Un rachat financé notamment par le capital-investisseur Satya Capital.
WPP, numéro deux mondial de la publicité, compte acquérir 94 millions d’actions supplémentaires dans l’agence de marketing kényane Scangroup. Avec cette transaction, estimée à 93,6 millions de dollars, le groupe britannique devient l’actionnaire majoritaire avec 50,1% des parts.