Scandalisées par l’octroi d’un cours légal aux cryptomonnaies, les autorités financières d’Afrique centrale comptent sévir. Mais le front commun affiché au sein de la BEAC est-il véritablement uni?
Selon les récentes estimations du FMI, la crise ukrainienne a entraîné un « essoufflement » de la croissance au sud du Sahara. Un choc qui ne pouvait survenir à moment plus délicat pour les États et les populations de la région. Les explications de Papa N’Diaye, du département Afrique du Fonds.
Malgré des niveaux d’endettement plus bas que les pays riches, les États d’Afrique subsaharienne consacrent une part disproportionnée de leurs revenus – jusqu’à quatre fois la moyenne en Occident – au remboursement de leurs dettes. Cette situation peut-elle durer ?
Déjà richement dotée par ses actionnaires, la Banque arabe pour le développement économique en Afrique a reçu une nouvelle injection de fonds propres et veut doubler ses prêts au secteur privé africain.
La visite, fin mars, du patron de la BAD aux Émirats intervient dans le cadre d’une campagne accélérée auprès de ses partenaires. Akinwumi Adesina veut accroître sensiblement les ressources concessionnelles et réformer les conditions d’accès au marché de l’institution.
Il n’est pas sûr que les plus ardents partisans d’une « rupture » avec l’Occident mesurent réellement la vulnérabilité du continent africain. La rhétorique n’est pas une stratégie économique.
Selon l’agence de notation Fitch Ratings, les ressources en devises étrangères du pays devraient tripler cette année, portées notamment par la hausse des revenus pétroliers. La dette du Congo présente toutefois un risque de défaut.
Dans une récente analyse de l’économie du pays, les experts de l’institution pointent les effets délétères et non anticipés qu’une telle imposition peut avoir. Explications.
Pour la directrice générale du Fonds monétaire international, outre les « millions de vies dévastées », cette guerre, qui intervient dans un contexte de reprise post-Covid-19, « menace d’anéantir une partie » des progrès réalisés sur le continent.
Le gouvernement assure avoir assez de réserves pour « satisfaire tous les besoins des citoyens de manière régulière ». Est-ce le cas ? La réponse en chiffres.
Les mauvaises idées naissent-elles au Mali ? La question est probablement injuste et outrancière dans le cas d’un pays confronté à des choix impossibles. Mais dans le domaine économique, les décisions de Bamako « interrogent ».
Si on ne connaît pas le contenu exact de l’accord trouvé à la fin février entre l’homme d’affaires israélien et les autorités de Kinshasa, les deux parties insistent sur son caractère « historique ».
Sur ordre du président Félix Tshisekedi, le gouvernement congolais a trouvé un compromis avec le controversé tycoon israélien Dan Gertler. Kinshasa doit récupérer divers actifs miniers et pétroliers en échange notamment d’abandon des poursuites.
La banque marocaine affiche des résultats en nette hausse en 2021. Il lui reste cependant des progrès à accomplir pour retrouver son niveau de performance d’avant la pandémie.
La banque internationale boucle l’année avec une rentabilité particulièrement élevée dans cette zone qui lui rapporte un tiers de plus en bénéfice brut que l’Europe et l’Amérique.
Financement de la sortie de crise, nouvelles priorités africaines… La patronne du Fonds monétaire international fait le bilan de 18 mois mouvementés pour le continent et s’alarme du risque de divergences des économies africaines.
Arrivée d’un troisième opérateur sur le marché, vertus du plan « Bénin révélé », stratégie et ambitions du groupe panafricain… Uche Ofodile, directrice générale de MTN Bénin, a répondu aux questions de « Jeune Afrique ».
À l’heure de l’ouverture du sommet UE-UA qui va se dérouler à Bruxelles jusqu’au 18 février, la directrice générale du FMI explique le rôle que compte jouer l’institution dans la relance des économies africaines. Premier volet d’un entretien exclusif avec Jeune Afrique.
Selon la Direction générale des impôts, les recettes de TVA ont doublé en 2021, boostant ainsi les rentrées fiscales. Mais, comparé à ses pairs africains, le pays a encore une grande marge de progression devant lui.
Exclu des plateformes financières régionales en raison des sanctions de la Cedeao, Bamako accumule les défauts de paiement de dette. Le dernier non-remboursement – une créance de 27,5 milliards de F CFA – a fait doubler le montant des défauts de paiement enregistrés depuis janvier.
Malgré les discussions entre les deux parties, aucun compromis n’a été trouvé concernant la part de salariés étrangers dans les effectifs (environ 90 % selon le gouvernement sud-africain). L’affaire est désormais devant la justice.
La banque française, qui a bouclé 2021 avec un bénéfice net « historique », a enregistré de bons résultats en Afrique, à des niveaux proches de ceux d’avant-Covid-19. Mais toutes ses filiales ne rencontrent pas le même succès que son activité ivoirienne.
Les acteurs économiques kényans intensifient leurs opérations en RDC, avec le soutien du gouvernement, alors que le pays dirigé par Félix Tshisekedi est sur le point d’être admis au sein du bloc commercial est-africain.
Presque rien dans le monde moderne n’est aussi surcoté que le champagne et l’île de Gorée. Mais, pas très loin derrière, se retrouvent la plupart des rapports économiques sur les pays africains.
L’accord entre le géant américain et le premier opérateur de téléphonie mobile indien marque son entrée indirecte dans l’actionnariat d’Airtel Africa. Et ouvre la voie du développement de nouvelles offres d’accès aux smartphones, secteur dominé en Afrique par des acteurs chinois, toujours exposés aux risques de sanctions et d’un blocus technologique des États-Unis.
Deuxième bénéficiaire africain des financements de la Banque islamique de développement, le royaume chérifien peut compter sur l’institution de Djeddah pour soutenir ses projets au sud du Sahara. Le dernier en date : le gazoduc Maroc-Nigeria, encore à l’étude.
La démission forcée de Roch Marc Christian Kaboré et la prise de pouvoir par le lieutenant-colonel Paul-Henri Sandaogo Damiba interviennent alors que le financement du nouveau Plan national de développement, prévu pour la période 2021-2025, était en négociation. Ouagadougou espérait obtenir au moins huit milliards d’euros de la part de ses partenaires internationaux.
Les autorités de Bamako ne sont pas les premières à se voir imposer des restrictions d’accès aux financements de la Banque centrale des États de l’Afrique de l’Ouest. Durant la crise politico-militaire de 2010-2011, l’exécutif ivoirien avait reçu la même sanction. Pour le même résultat ?
Selon les informations de Jeune Afrique, Bamako fait pression sur les banques présentes dans le pays afin qu’elles ignorent les consignes de l’institution régionale pour le paiement des salaires en particulier et le financement de l’État en général. Une voie qui n’est pas sans danger.