L’ambivalence des acteurs africains vis-à-vis des investissements étrangers – encouragés et accueillis en fanfare mais observés avec une pointe d’aversion – n’est pas nécessairement sans fondements.
Equatorial Congo Airlines (ECair), qui avait déposé le bilan en 2016 en raison de son surendettement, a signé un mémorandum d’entente avec la société sud-africaine Allegiance Capital afin de relancer ses activités. Qui est ce partenaire ? D’où viendront les capitaux ? L’appui de l’État congolais suffira-t-il ?
Réponse au Covid-19, financement de la relance mais aussi rôle des plus fortunés dans le développement… Pour l’économiste en chef du bureau Afrique du Programme des Nations Unies pour le développement (Pnud), le continent a déjà pris son destin en main.
La suspension du commerce de biens – et de son financement – depuis et à destination du Mali imposée par l’organisation régionale se fera-t-elle au détriment du Sénégal ? Et, par là même, au bénéfice de la Guinée et de la Mauritanie ? Pas si sûr. Explications.
Les sanctions économiques décidées le 9 janvier par la Cedeao auront des effets sur l’économie malienne – comme régionale – et la capacité de l’exécutif à assurer ses fonctions, dont le paiement des salaires. Si certaines « parades » existent, leur efficacité paraît incertaine. Le décryptage de Jeune Afrique.
Nouveau siège, nouvelles agences, partenariat avec les start-up… United Bank for Africa (UBA) au Cameroun affiche un ambitieux programme pour 2022, après un exercice 2021 jugé fructueux. De quoi concurrencer Afriland, Société générale et SCB ?
Alors que banquiers d’affaires et capital-investisseurs s’intéressent eux aussi au « développement », que reste-t-il comme mission à l’institution onusienne ? Avec optimisme et vigueur, exemples à l’appui, son administrateur Achim Steiner précise les méthodes, apports et ambitions du Pnud.
Vice-président de la Banque africaine de développement pour la gouvernance économique – et économiste en chef par intérim depuis octobre –, ce chercheur analyse les perspectives de relance post-Covid et le grand défi de l’accès aux capitaux pour les opérateurs africains.
Éloges de l’Afrique gourmande (5/6). Plus que n’importe quel autre repas, la combinaison foutou sauce graine est enracinée dans le répertoire gastronomique ivoirien. Elle n’en est pas moins menacée par la « modernité », selon Joël Té-Léssia Assoko.
Aucune génération d’Africains n’a jamais eu aussi peu de raisons de « respecter ses aînés » que celle des grands trentenaires et jeunes quadras qui viennent de prendre le pouvoir en Afrique de l’Ouest. Certains facteurs économiques peuvent en partie l’expliquer.
En dépit des emplois créés par la zone économique spéciale, les bailleurs de fonds, dont le FMI, réclament une réduction des exemptions fiscales accordées, pointant l’important manque à gagner pour les caisses publiques.
« FMI-Afrique : cette fois, c’est différent ? » (5/5) Ils sont professeur, responsable d’institution de développement, capitaine d’industrie ou prix Nobel d’Économie… et ont une idée très précise du fonctionnement du Fonds, de son rôle, ses missions et de l’impact de ses décisions. Morceaux choisis de 2021.
« FMI-Afrique : cette fois, c’est différent ? » (3/5) Face à la crise du Covid-19, l’institution multilatérale a apporté un soutien remarqué aux pays africains, longtemps critiques à son endroit. Se pose maintenant la question de son dogmatisme fiscal et de la prise en compte de la question climatique.
Vilipendé et honni il y a encore quelques années, le Fonds monétaire international (FMI) apparaît désormais comme un allié des pays africains, du moratoire sur leurs dettes aux aides d’urgence face au Covid-19. Mais les vieilles habitudes ont la vie dure. Le FMI a-t-il vraiment changé ?
Des cadres de la diplomatie économique de Washington aux responsables des institutions de développement, JA présente les acteurs clés de l’administration Biden en matière de business et de finance sur le continent, dont certains sont originaires.
Ancien Premier ministre (2001-2016), le nouveau président du Cap-Vert, élu à la mi-octobre, plaide pour un effacement des créances ou, à tout le moins, pour leur reconversion en investissements dans le capital humain et physique.
L’ambition du chef de l’État congolais de faire entrer son pays dans l’EAC – l’un des blocs commerciaux et économiques les mieux intégrés du continent – vient de franchir une étape décisive.
La société marocaine de construction va rejoindre la Bourse de Casablanca. L’occasion pour le capital-investisseur Mediterrania Capital Partners de récupérer du cash, et pour TGCC de poursuivre son expansion au sud du Sahara. Le décryptage de Jeune Afrique.
À quelques mois de son installation dans la commune résidentielle du nord d’Abidjan, la banque a entamé la cession de son siège du Plateau, le centre des affaires de la capitale économique ivoirienne. Divers actifs immobiliers sont également en cours de vente. Décryptage.
Un accord a été trouvé entre les équipes du Fonds monétaire international et le gouvernement congolais. Il doit maintenant être examiné par le conseil d’administration de l’institution de Washington.
Il faut se méfier des « lois économiques » et des prédictions de ceux qui « savent » sans l’ombre d’un doute comment fonctionnent les économies africaines.
Appuyée par les représentants de plusieurs États africains, mais également par la France et plusieurs pays européens, l’économiste bulgare a été maintenue, le 11 octobre, à la direction générale de l’institution multilatérale, après plusieurs semaines d’incertitude.
À ce jour, seulement 10 % de l’accord de crédit approuvé en 2019 a été déboursé. Pourtant, dans un récent document, le Fonds a évoqué de possibles négociations.
En juillet, le FMI ne prévoyait pas que la RDC franchisse le cap des 3 milliards de dollars de réserves internationales avant 2026, ce qui est pourtant arrivé fin septembre. Une performance « exceptionnelle » pour de bonnes et de moins bonnes raisons… L’analyse de Jeune Afrique.
Dans une double transaction croisée, les leaders ivoirien et panafricain de l’assurance consolident leurs périmètres – Mali, Togo, Congo, Gabon, Guinée – et veulent optimiser les capitaux déployés. L’analyse de Jeune Afrique.
Au-delà des questions de principe, les conséquences économiques engendrées par les coups d’État sur le long terme sont tout sauf négligeables. Quels que soient les enthousiasmes immédiats.
Sans recourir à « l’option nucléaire » d’une intervention armée, les voisins ouest-africains de la Guinée disposent d’un lourd arsenal de sanctions et d’outils de pression économique contre le nouveau régime. Revue des moyens.
Les données et les outils traditionnels d’analyse du journalisme économique doivent-ils vraiment être appliqués partout, quelles que soient les circonstances ?
Les présidents des six pays de l’Afrique centrale se réunissent virtuellement le 18 août, à l’invitation de Paul Biya et sur l’insistance du FMI. Revue des réformes demandées par l’institution en échange de nouveaux programmes de financement.