Le président de la Banque africaine d’import-export consacre 3 milliards de dollars à la réponse au Covid-19. Et entre financement du commerce et appui aux banques, il vise au moins deux fois ce volume en liquidités apportées aux économies en difficulté.
L’institution internationale, qui salue la réponse « ferme » de Kinshasa face à la pandémie, vient d’approuver une aide de 363,3 millions de dollars en sa faveur. De quoi alléger les pressions sur les réserves en devises du pays, qui couvrent à peine un mois d’importation.
Plus active et plus ambitieuse que ses pairs dans le financement direct des entreprises africaines, l’institution de développement britannique consacre deux tiers de ses engagements au continent. Qui reste sa principale zone d’activité, malgré la crise du coronavirus.
Avant de déborder des couloirs du siège d’Abidjan, le mouvement de contestation contre la gouvernance d’Akinwumi Adesina, le président de la Banque africaine de développement (BAD), semble avoir engendré des tensions parmi les salariés frondeurs, entre désaccords sur la stratégie à suivre et accusations de sabotage.
Par sa participation aux différents fonds d’urgence lancés par les gouvernements africains, mais aussi par des dons matériel ou encore la mise à disposition de sa logistique, le secteur privé du continent s’implique massivement dans la lutte contre le Covid-19.
Mis en cause par un groupe anonyme de « salariés inquiets », le président de la Banque africaine de développement (BAD), candidat à un second mandat, défend énergiquement son intégrité. Ressources humaines, marchés, management… Enquête sur la gestion Adesina.
L’institution multilatérale a approuvé 427 millions de dollars sollicités par des pays africains. Neuf demandes – Gabon, Tunisie, Tchad, Sénégal, Ghana… – doivent être étudiées d’ici à la fin du mois.
Outre un nouveau directeur général, le groupe sud-africain, par ailleurs propriétaire du marocain Saham, a nommé un nouveau président du conseil d’administration et a débauché une directrice financière dans les équipes du milliardaire Patrice Motsepe.
Pour faire face au coronavirus et à la chute des prix du pétrole, la Banque centrale des six pays membres de la Cemac a décidé de doubler, de 240 milliards à 500 milliards de F CFA (396,4 millions d’euros) les liquidités accordées hebdomadairement aux banques pour appuyer l’économie.
Potentialités du marché africain, conjoncture internationale, objectifs du cabinet… Acha Leke, directeur Afrique de McKinsey, porte un regard confiant sur l’avenir. Entretien.
Alors que les liaisons entre le continent et l’Asie ont crû de 5 % en 2019 – plus que la moyenne mondiale -, les transporteurs africains craignent un manque à gagner de plus de 400 millions de dollars du seul fait de l’arrêt des dessertes vers la Chine.
Encouragé par ses bons résultats africains, le directeur général de la banque, qui a inscrit les relations avec le continent dans une perspective de long terme, détaille le dispositif du groupe français.
Dans une étude publiée sur son site le 18 février, la Banque mondiale s’est penchée sur les déboursements de l’aide au développement à destination de 24 pays et les transferts depuis ces États vers des paradis fiscaux.
À certains égards, toutes les modesties sont fausses, et Jim Ovia, fondateur de Zenith Bank, fait probablement bien de s’en dispenser dans L’Afrique des possibles.
À trois mois du scrutin qui décidera de son sort à la tête de la Banque africaine de développement, Akinwumi Adesina se serait bien passé d’une joute avec David Malpass, le président du groupe de la Banque mondiale.
Des négociations de dernière minute ont conduit au retrait de la candidature du camerounais Théophile Gérard Moulong, laissant un boulevard au PDG de NSIA Gabon, César Ekomie Afene, qui devient le nouveau président de l’association des assurances de droit national africaines.
Alors que le manifeste de Davos version 2020 appelle à un « capitalisme des parties prenantes », les aspects les plus originaux et inclusifs du capitalisme africain peuvent être mis à contribution, modernisés et renforcés pour répondre aux nouveaux défis (environnementaux, sociaux et sociétaux) qui affectent le continent.
La première promotion de la formation « Get African Women on Board », développée par l’Africa CEO Forum afin de porter davantage de dirigeantes africaines au sein des conseils d’administration des entreprises du continent, devrait être certifiée en mars, à Abidjan.
Dans un communiqué publié aux petites heures du jour, ce vendredi 7 février, la banque basée à Zurich a annoncé le départ de son directeur général franco-ivoirien. Remercié pour son « énorme contribution », Tidjane Thiam paie aussi le prix de relations conflictuelles avec le conseil d’administration.
La première économie d’Afrique de l’Est connaît une croissance rapide, dispose d’une infrastructure financière solide et d’un secteur privé développé. Si tous les voyants semblent être au vert, de nombreuses fragilités subsistent, au premier rang desquelles l’opposition entre le président Kenyatta et le vice-président Ruto.
Le groupe bancaire UBA, qui réalise un tiers de son activité en dehors du Nigeria, vise un objectif de 50 %. C’est la mission confiée à son nouveau patron Afrique, Oliver Alawuba.
Le directeur général de l’Agence française de développement (AFD) détaille les modalités de son action et cerne, à l’orée d’une nouvelle décennie, les grands enjeux auxquels fait face le continent.
L’annonce du remplacement du franc CFA par l’eco avait-elle vraiment reçu l’aval de l’ensemble des pays de la sous-région ? La réaction des pays anglophones, le Nigeria en tête, laisse penser le contraire. Certains pointent une intervention du président français Emmanuel Macron.
L’année écoulée n’a pas entamé l’impressionnant rythme de développement imposé à Africa Finance Corporation (AFC) par son directeur général, Samaila Zubairu.
Deux leaders des télécoms sont ouvertement candidats à l’acquisition d’une des deux licences que l’Éthiopie entend accorder d’ici à la fin de mars 2020 ; le français Orange et le kényan Safaricom. Mais le sud-africain MTN n’a pas forcément dit son dernier mot.
Le chemin est long avant le déploiement de la cinquième génération de réseaux de télécoms (5G) sur le continent, mais, depuis un an, plusieurs acteurs ont déjà pris les devants.
Avec sa double offre de banque et d’assurance, le groupe ivoirien NSIA, qui fête en 2020 son vingt-cinquième anniversaire, vise le top 5 dans ses douze pays d’implantation. Pour Jeune Afrique, son fondateur détaille sa stratégie, ainsi que les grands enjeux auxquels fait face le continent.
La compagnie publique sénégalaise Sonacos peine à s’approvisionner en graines d’arachide face à une forte concurrence chinoise. De quoi remettre en question son plan stratégique 2020-2024 ?