Il fut pour la première fois ministre sous Mokhtar Ould Daddah, il y a plus de trente ans. Avant de récidiver sous Maaouiya Ould Taya. Il est aujourd’hui l’un des favoris de l’élection présidentielle du 11 mars.
En préconisant d’enterrer le clivage gauche-droite, le candidat centriste à l’Élysée apparaît de plus en plus comme un recours à ceux qui refusent de se sentir obligés de choisir entre Nicolas Sarkozy et Ségolène Royal.
Iconoclaste pour les uns, homme de confiance pour les autres, le chef de l’État sortant, en lice pour un second mandat le 25 février, ne laisse pas ses homologues indifférents. Qui a voté pour lui ?
Terrorisée et épuisée par les coups de boutoir des troupes russes, la population n’aspire plus qu’à la paix. Et préfère encore subir le joug de l’un des siens, le tristement célèbre Ramzan Kadyrov.
Arrivée aux affaires en novembre 2005, la chancelière n’a ni le charisme ni la prestance de son prédécesseur, mais elle affiche de bons résultats sur le plan national et séduit par sa franchise et son talent de médiatrice sur le plan international.