Le 15 avril, dix-huit chefs d’État, de gouvernement et d’institutions internationales ont appelé, sur le site de « Jeune Afrique », à une réponse multilatérale pour que le continent puisse faire face à l’épidémie de coronavirus. Voici comment cette initiative a été rendue possible.
Alpha Condé, Félix Tshisekedi, Mohammed VI, Alassane Ouattara… Les chefs d’État africains se mettent en scène sur les réseaux sociaux afin d’alerter sur les dangers du Covid-19 et d’encourager la population à respecter les gestes barrières.
Initialement totalement fermé à l’idée de reporter l’élection présidentielle prévue le 31 octobre, le chef de l’État ivoirien a assoupli sa position face à l’évolution de la pandémie de Covid-19.
Condamné le 4 avril à vingt ans de réclusion criminelle et à 500 millions de F CFA (762 000 euros) d’amende par la Cour de répression des infractions économiques et du terrorisme (Criet), l’ancien ministre béninois des Finances Komi Koutché fait appel de cette décision.
Réuni en visioconférence mi-mars, le conseil d’administration de la Banque africaine de développement (BAD) a décidé de reporter l’élection du président de l’institution, censée se dérouler du 25 au 29 mai, lors de ses assemblées annuelles, en raison de la pandémie de Covid-19.
Placés à l’isolement et privés de visite, les détenus de l’opération anticorruption Scorpion, dont Brice Laccruche Alihanga, espèrent voir s’accélérer la procédure et l’instruction. Mais la pandémie de coronavirus n’arrange pas les choses.
Dix-huit chefs d’État, de gouvernement et d’institutions internationales d’Afrique et d’Europe préconisent des mesures d’exception pour aider le continent à faire face à la pandémie.
En se retirant de son parti, l’ancien président béninois a placé l’opposition dans une impasse alors qu’approchent les élections municipales du 17 mai.
Il est dans l’intérêt de tous que l’Afrique batte le Covid-19, estiment Tidjane Thiam, ex-directeur général de Credit Suisse, et Jamie Drummond, co-fondateur de ONE.org, qui appellent à un moratoire sur la dette et un renforcement de l’aide.
Les compte rendus des audioconférences hebdomadaires des conseillers du commerce extérieur (CCE) de la France en Afrique, auxquels Jeune Afrique a eu accès début avril, traduisent les angoisses des communautés d’expatriés résidant sur le continent face aux conséquences de la progression de la pandémie de Covid-19.
Le 24 mars, le ministère des Affaires étrangères français produisait une note sur les effets de la pandémie de coronavirus en Afrique. Depuis, le texte a fuité et, si beaucoup le jugent anecdotique, il agite les réseaux diplomatiques.
Alors que la justice a rejeté ce samedi 11 avril sa demande de remise en liberté provisoire, le directeur de cabinet de Félix Tshisekedi, incarcéré depuis le 8 avril dans le cadre de l’enquête sur le programme des 100 jours, continue de recevoir de nombreuses visites et de consulter ses alliés à la prison centrale de Makala.
Face à l’urgence d’apporter à l’Afrique une aide financière lui permettant de faire face à la pandémie, huit grand noms africains de la politique et de l’économie prennent à leur tour la parole pour appeler à une suspension immédiate du remboursement de la dette.
Cinquante intellectuels africains dont Kako Nubukpo, Alioune Sall, Felwine Sarr, Achille Mbembe, Reckya Madougou, Souleymane Bachir Diagne, Franck Hermann Ekra et Hakim Ben Hammouda cosignent cet appel à la mobilisation des intelligences, des ressources et de la créativité des Africains pour vaincre la pandémie de Covid-19.
Alors que Soumaïla Cissé est entre les mains des jihadistes de la Katiba Macina depuis le 25 mars, Amadou Kolossi, le maire de Koumaïra, qui négociait sa libération, a lui aussi été kidnappé.
À Alger, l’épidémie due au coronavirus suscite des élans de solidarité chez les responsables politiques, qui ont fait don d’un mois de salaire. Alors que plusieurs chiffres erronés ont circulé, voici ce que perçoivent vraiment les hauts cadres de l’État.
Depuis qu’il a fait don de millions de masques et de matériel médical en mars, le milliardaire Jack Ma, 17e fortune mondiale, selon le magazine américain Forbes (40,9 milliards de dollars), est devenu le visage de l’aide chinoise en Afrique. Mais le patron d’Alibaba n’a pas attendu la pandémie de coronavirus pour s’intéresser au continent.
C’est le 29 avril et à condition que les mesures de confinement soient levées à cette date, que les éditions Albin Michel ont prévu la parution des « Mémoires impubliables » de Pierre Péan, dont la sortie était initialement annoncée pour le 18 mars.
Fin mars, les autorités sécuritaires et politiques se sont disputées la signature des laissez-passer permettant de quitter Abidjan. Épicentre de l’épidémie due au coronavirus en Côte d’Ivoire, la capitale économique est aujourd’hui confinée et coupée du reste du pays.
Après l’attaque du 23 mars, à Boma, Idriss Déby Itno (IDI) a lancé une nouvelle offensive militaire contre Boko Haram, annonçant vouloir en finir avec le groupe jihadiste. Une stratégie qui mobilise un vaste réseau de gradés et de notables. Voici les hommes clés de la « colère » du président tchadien.
Les tensions sont montées ces derniers jours entre le président Faustin-Archange Touadéra et son prédécesseur, François Bozizé, potentiels adversaires pour la présidentielle de décembre prochain. Pourtant, le chef de l’État s’appuie toujours sur plusieurs anciens proches de Bozizé, hommes d’affaires comme militaires.
Le 3 avril, dix présidents africains se sont entretenus en visioconférence, à laquelle s’est joint leur homologue français Emmanuel Macron. Un plan de riposte à la pandémie de Covid-19, dont Jeune Afrique a obtenu en exclusivité les détails, a été évoqué.
La présidence gabonaise a officialisé vendredi 3 avril une vague de nominations au sein des forces armées du pays. Le général Grégoire Kouna quitte la Garde républicaine, remplacé comme commandant en chef par Brice Clotaire Oligui Nguema.
La libération, le 31 mars, de Jacques Mangoua, le vice-président du PDCI, a beaucoup surpris à Abidjan, l’ouverture de son procès étant prévue pour le 28 avril. Qui a plaidé en sa faveur auprès d’Alassane Ouattara ?
Alors que l’épidémie de Covid-19 s’étend sur le continent, les chefs d’État africains veillent scrupuleusement à se protéger du virus. Dans les palais présidentiels, de nombreuses dispositions ont été prises afin d’assurer leur sécurité personnelle, ainsi que celle de leurs collaborateurs.