Le dialogue politique en vue des législatives de décembre connaît des ratés. L’opposition accuse la majorité d’obstruction et menace de boycotter le scrutin. Tout le monde attend l’arbitrage du chef de l’État.
Certains candidats sont sûrs de ne pas être élus. Ils détiennent cependant une influence que ceux qui jouent la gagne à la présidentielle ne peuvent ignorer.
Un an après le coup d’État du 3 août, le chef de l’État mauritanien confirme qu’il quittera le pouvoir en mars 2007. Et qu’il ne soutiendra personne à la future élection présidentielle.