Aucun port de la côte ouest-africaine ne peut accueillir les cargos modernes emportant 8 500 conteneurs. Un handicap que les autorités portuaires veulent combler en multipliant les investissements. Pour rester dans la course.
Voilà cinq ans qu’on en parle pour relever une économie tombée en ruine depuis l’instauration du pouvoir populaire en 1978. Mais quel investisseur se hasarderait à acquérir une usine dont les employés sont censés être les propriétaires ?
Du nouveau code de procédure pénale à la création d’une Agence nationale d’investigation financière, tout un arsenal de lutte contre la corruption se met en place. Notamment au port de Douala.
Depuis l’avènement du successeur de Hassan II, en juillet 1999, les éléments préfigurant un nouveau projet de société sont nombreux. Mais les réflexes de conservatisme jettent un doute sur la capacité du système à se transformer.
À trois mois de l’échéance, prévue le 30 octobre, toutes les conditions ne sont pas encore réunies. Au contraire, des blocages, parfois des affrontements sanglants, se multiplient. Et risquent de compromettre toute solution de sortie de crise.
Distribution de fonds secrets, bourrage des urnes, manipulations en tout genre : selon Seymour Hersh, journaliste d’investigation au « New Yorker », Washington aurait tout tenté pour fausser le vote « historique » de janvier 2005.
Des salafistes algériens ont applaudi et même poussé à l’exécution de deux de leurs compatriotes à Bagdad. Un coup dur pour Bouteflika, qui souhaite faire adopter une loi d’amnistie générale.
Échec des services de sécurité, vraies-fausses pistes et cafouillages dans la communication… Malgré tout, les attentats de Charm el-Cheikh renforcent la position de Moubarak à l’approche de l’élection présidentielle égyptienne.
Le pouvoir semble avoir du mal à étayer les accusations portées contre l’ex-Premier ministre. Ce qui constitue son meilleur argument de défense et tient le pays en haleine. Enquête.