Proche de certains chefs d’État africains, comme Alassane Ouattara, et représentant les intérêts du Qatar au sein du groupe hôtelier Accor, l’ancien président français Nicolas Sarkozy continue de prendre pied en Afrique.
À 48 ans, ce Sud-Africain, diplômé de l’université de Cape Town et de Harvard, a passé treize ans au sein du groupe Old Mutual Ltd. Après avoir dirigé Liberty Holdings pendant trois ans et cofondé son holding d’investissement Sithega Holdings, il est nommé directeur non exécutif et président du conseil d’administration d’African Bank.
Pressé par l’armée de renoncer à la présidence, en vertu de l’article 102 de la Constitution, Abdelaziz Bouteflika a nommé dimanche soir un nouveau gouvernement, grandement renouvelé : sur 27 postes, seuls huit ministres ont été reconduits.
En attendant l’ouverture solennelle de la session du Sénat, début avril à Yamoussoukro, Jeannot Ahoussou-Kouadio, son président, ne sait quel sort lui réserve Alassane Ouattara.
Mi-mars, le bruit a couru qu’Idriss Déby Itno avait envoyé une délégation afin de lancer une médiation avec les rebelles du Conseil de commandement militaire pour le salut de la République (CCMSR). Aussitôt, ces derniers ont démenti l’information, à l’instar de Timan Erdimi, leur chef. Mais des contacts moins formels n’en existent pas moins entre les deux camps.
La coopération économique a été l’un des sujets phares abordés mercredi 27 et jeudi 28 mars lors de la sixième visite officielle du roi Abdallah II de Jordanie au Maroc.
L’ancien président du Bénin (2006-2016), qui rêve de faire son grand retour, reste très actif. Pour le compte de la Cedeao et de l’UA, Thomas Boni Yayi a mené plusieurs missions d’observation d’élections présidentielles (Guinée équatoriale, Cap-Vert, Mali…). Devenu l’un des leaders de l’opposition à Patrice Talon, il s’appuie sur un carré de fidèles.
L’ancien président de la transition Sékouba Konaté, qui a désormais posé ses valises en France, ne serait toujours pas favorable à une révision constitutionnelle, selon l’un de ses proches. Celle-ci permettrait à Alpha Condé de briguer un troisième mandat.
La situation sécuritaire en Libye a été le principal sujet lors de la rencontre ce mercredi entre le roi saoudien et le chef de l’Armée nationale libyenne, indique une dépêche de l’agence de presse officielle saoudienne.
En octobre 2018, Alfred Bongo Ondimba, fils d’Omar Bongo Ondimba, a déposé plainte contre le BGFIBank après la « disparition » de 1,5 milliard de F CFA du compte de son étude notariale. La justice ne s’est pour l’instant pas saisie de l’affaire.
Un tribunal américain a tranché : Alexis Thambwe Mwamba, ministre congolais de la Justice, et Kalev Mutond, ancien patron de l’Agence nationale de renseignement (ANR), ne bénéficient pas de l’immunité dans l’affaire qui les opposent à l’ancien militaire américain Darryl Lewis, qui assurait la sécurité de Moïse Katumbi.
Le général Ahmed Gaïd Salah, chef d’état-major, a appelé ce mardi à une sortie de crise par la voie de l’article 102 de la Constitution qui prévoit la destitution du président. Si ces déclarations tranchent avec ses précédentes prises de parole, elles cachent la volonté d’imposer l’armée comme « maître de la prochaine étape », explique à Jeune Afrique le chercheur Moussaab Hammoudi.
La Belgique a nommé un nouvel ambassadeur en Angola, l’ancien Premier ministre français Jean-Pierre Raffarin compte organiser avec son ONG un voyage en Libye… Chaque semaine, Jeune Afrique vous invite dans les coulisses de la diplomatie africaine.
Dans un discours dont des extraits ont été diffusés à la télévision publique, le général Ahmed Gaïd Salah, chef d’état-major de l’armée algérienne, a appelé à l’application de l’article 102 de la Constitution. Si le Conseil constitutionnel suit ses recommandations, cela ouvrirait la voie à une procédure d’empêchement d’Abdelaziz Bouteflika.
Les ténors du barreau camerounais et français qui assurent la défense de l’opposant Maurice Kamto se préparent, l’avocate camerounaise Alice Nkom s’exprimera devant la Grande Loge de France… Chaque semaine, Jeune Afrique vous rend compte de l’activité des contre-pouvoirs africains.
Après leur premier tête-à-tête à Addis-Abeba, le 17 janvier dernier, Paul Kagame et Félix Tshisekedi ont de nouveau échangé, lors d’une rencontre exceptionnelle à l’occasion du Africa CEO Forum. Retour sur les principales déclarations des deux présidents.
Lotfi Bel Hadj, créateur du cabinet LBH Foundation, est en discussion avec l’équipe dirigeante de Tahya Tounes pour collaborer avec ce nouveau parti, notamment en vue des campagnes électorales à venir.
Alassane Ouattara, Félix Tshisekedi, Roch Marc Christian Kaboré ou encore Ibrahim Boubacar Keïta ont déjà confirmé leur présence à la cérémonie d’investiture de Macky Sall, qui aura lieu le 2 avril à Diamniadio. Au total, une quinzaine de chefs d’État africains ont été conviés.
Dans le cadre de l’affaire Defex, la justice ibérique s’intéresse à cinq contrats dans lesquels Edgar Alain Mebe Ngo’o, l’ex-ministre de la Défense, aurait joué un rôle. Ceux-ci auraient servi à dissimuler des pots-de-vin versés à des responsables camerounais, selon le juge d’instruction.
Diplômé des Écoles nationales d’administration de Tunis et de Paris, ce Tunisien de 42 ans a été chef du cabinet du ministre du Transport, au ministère de la Fonction publique, PDG de la Société du réseau ferroviaire rapide et de la Pharmacie centrale. Il est nommé DG du premier groupe privé du pays.
Nommé CEO par intérim à la suite du départ à la retraite de Maria Ramos, ce Sud-Africain de 61 ans, membre du conseil d’administration de la banque depuis 2017, a pris ses fonctions le 1er mars. Diplômé des universités de Johannesburg et d’Afrique du Sud, il a commencé sa carrière chez KPMG et a passé dix ans chez NedBank Group.
Suivez en direct la cérémonie d’ouverture du rendez-vous international des dirigeants et financiers du secteur privé africain qui se tient les 25 et 26 mars à Kigali. Temps forts de la matinée, les discours de Paul Kagamé, président du Rwanda, pays hôte du forum, de Philippe Le Houérou, directeur général de l’IFC, la branche secteur privé de la Banque mondiale et d’Amir Ben Yahmed, président de l’Africa Ceo Forum. Ils s’adresseront aux 1 800 participants de la rencontre dont le thème central sera l’intégration économique africaine.
Samedi 30 mars, un conseil exécutif du Forum des chefs d’entreprise (FCE) décidera du maintien ou non d’Ali Haddad à la présidence du patronat algérien.
Le géant texan des hydrocarbures a décidé de suspendre les négociations en cours avec l’opérateur public algérien, « du moins temporairement », en raison de la vague de manifestations contre le maintien au pouvoir du président Abdelaziz Bouteflika.
Les deux principaux partis politiques au Parlement, le Front de libération nationale (FLN) et le Rassemblement national démocratique (RND), ont exprimé leur soutien au mouvement populaire réclamant un changement radical dans la gouvernance du pays, appelant à engager le dialogue dans les plus brefs délais pour construire un nouveau système politique.
Avant de quitter ses fonctions à la tête de la mairie de Libreville et de rejoindre le ministère de la Défense, Rose Christiane Ossouka Raponda aurait accumulé des dettes, selon ses détracteurs. Les syndicalistes ont pressé son successeur de lancer un audit afin de tirer la situation au clair.
En Côte d’Ivoire, Guillaume Soro a obtenu deux passeports, l’un diplomatique, l’autre ordinaire ; En Algérie, Khaled Nezzar, l’ex-ministre de la Défense, a fait passer un message à Ahmed Gaïd Salah, vice-ministre de la Défense… Chaque semaine, Jeune Afrique vous dévoile les coulisses du pouvoir. Plongée dans les secrets des chefs d’État et de leur premier cercle.
L’ex-ministre burkinabè des Affaires étrangères, poursuivi dans le cadre du procès des auteurs du putsch manqué, a été évacué en Tunisie pour des soins ; L’ancien Premier ministre nigérien, opposant en exil, interviendra lors d’un colloque au Sénat en France, en mai ; L’affaire Kamel Matmati, décédé sous la torture en 1991 à Gabès, rebondit en Tunisie… Chaque semaine, Jeune Afrique vous rend compte de l’activité des contre-pouvoirs africains.
Plusieurs personnalités de la société civile marocaine s’apprêtent à lancer un nouveau mouvement politique baptisé Koulchi Moumkine (« Tout est possible »).