Sept mille cinq cents foyers des quartiers nord-ouest de Paris, mais aussi des habitants de Toulouse (dans le Sud-Ouest) et de Dunkerque (dans le Nord), ont eu la mauvaise surprise, le 1er mai, de se retrouver privés de gaz.
Séquestrations de patrons, actes de sabotage, mises à sac d’entreprises… Face aux licenciements massifs, la colère monte. Est-on à la veille d’une révolution ?
La percée des talibans à 100 kilomètres d’Islamabad, la capitale, a fait redouter le pire. Sous la pression des États-Unis, l’armée pakistanaise contre-attaque. Mais veut-elle vraiment en finir avec les extrémistes ?
En mars 2008, Robert Ménard avait surpris son monde en répondant à l’invitation de Cheikha Mozah, l’épouse de l’émir du Qatar, Cheikh Hamad Ibn Khalifa Al Thani, et en acceptant de prendre la tête du Centre de Doha pour la liberté de l’information, qui se veut la première organisation internationale de défense des journalistes basée dans un pays du Sud. L’ex-secrétaire général de Reporters sans frontières (RSF), qui est entré dans ses nouvelles fonctions en octobre 2008, ne regrette rien. Mais admet avoir sous-estimé les difficultés de l’entreprise, qui heurte certains segments conservateurs de l’État qatari.
L’émirat gazier, qui affiche une insolente prospérité économique, s’est imposé comme un acteur de poids sur la scène diplomatique régionale. Au grand dam des Saoudiens.
En mal de reconnaissance internationale, le « Guide » fait appel au savoir-faire des meilleurs cabinets de lobbying de l’ex-ennemi américain pour redorer son image.
Confortablement réélu pour un troisième mandat, le président choisit de renouveler sa confiance à l’équipe gouvernementale sortante. Une décision qui a fait quelques déçus dans les rangs de ses partisans.
À défaut de récupérer les deux enclaves espagnoles, qu’il considère comme des « survivances anachroniques de l’époque coloniale », le royaume chérifien les absorbe peu à peu par l’économie et la démographie. Reportage.
Un pas important vers la normalisation en Guinée-Bissau a été franchi, le 8 mai, avec la validation officielle par la Cour suprême de la liste définitive des candidats à l’élection présidentielle anticipée, dont le premier tour est prévu le 28 juin.
Vice-président et directeur Afrique subsaharienne de l’International Finance Corporation (IFC), filiale de la Banque mondiale, cet Ivoirien diplômé de Harvard milite pour l’assainissement de l’environnement des affaires, le développement des infrastructures et la promotion du secteur privé sur le continent.
Au terme d’une guerre longue de 37 années, les rebelles séparatistes tamouls ont rendu les armes, s’inclinant devant l’armée sri lankaise. Les combats laissent des dizaines de milliers de morts et des centaines de milliers de réfugiés tamouls dont la vie est à reconstruire.
Chantier discret mais historique lancé par Mohammed VI, « la réforme du champ religieux » suit son cours au Maroc. Dernière décision en date : « la mise à niveau » de quelque 40 000 imams que 1 500 oulémas (théologiens) aideront à parfaire leur connaissance du rite malékite.
Premier signe encourageant pour le gouvernement d’union nationale du Zimbabwe, le Fonds monétaire international (FMI) reprend sa coopération après des années de mise au ban. Pour le moment, il ne s’agit que d’une « aide technique ».
La succession n’est pas ouverte. Le seul, pour l’instant, à s’être déclaré candidat à la prochaine élection présidentielle prévue courant 2012, c’est… Omar Bongo Ondimba. On ne peut certes imaginer les candidats traditionnels de l’opposition, comme Pierre Mamboundou ou Zacharie Myboto, absents de l’échéance. Mais qu’en sera-t-il des éventuels postulants issus de l’entourage présidentiel et qui, déjà, se marchent sur les pieds ?