« Les opérations de paiement de la dette intérieure ont démarré », assuraient les services du Trésor au ministère ivoirien de l’Économie et des Finances, le 23 avril. Dans le détail, les listes des fournisseurs ont été constituées puis mises en ligne.
Moins visible et moins médiatisée que celle du concurrent chinois, la stratégie indienne de conquête des marchés africains n’en est pas moins déterminée. Un mouvement réfléchi, porté par le secteur privé.
Kin l’informelle est plus structurée que ne le laisse supposer son apparent fouillis. Chaque quartier, voire chaque tranche d’âge et chaque tribu, a ses spécialités.
Le pays est aussi vaste et riche en ressources que ses axes ferroviaires et routiers sont rares et chaotiques. Raison de plus, pour Kinshasa, de miser sur son port et son aéroport, afin de jouer son rôle de plate-forme régionale.
La ville-province est sans conteste le cœur économique du pays. C’est toutefois dans l’informel que nombre de Kinois, diplômés ou non, trouvent de quoi survivre et créent leurs propres activités, via des milliers de microentreprises.
Même si les partis n’y ont plus d’activités visibles, la plupart des quartiers de la ville ont le cœur qui bat pour l’opposition, surtout du côté du Mouvement de libération du Congo.
L’histoire écrite de la ville commence lorsque l’explorateur anglo-américain Henry Morton Stanley fonde, en 1881, la Stanley Pool Station, sur un terrain offert par le chef teke Ngaliema.
Troisième plus grande agglomération du continent par sa population, Kinshasa ne résume pas, à elle seule, la RD Congo. Pourtant, elle en est, aux yeux du monde, le visage et le concentré. Pleine de vie et de créativité.
Kin. Il m’est arrivé un jour de parler de toi avec un confrère français angoissé à l’évocation de tes rues populeuses. Habitué à visiter des villes plutôt calmes, il s’étonnait de voir autant de monde circuler, de jour comme de nuit, dans une atmosphère proche du chaos, sous un soleil qui tanne la peau. D’où viennent-ils, où vont-ils, que font-ils ces millions de Kinois qui arpentent tes rues, bravant les affres du quotidien, le regard tourné vers des lendemains incertains ?
714 millions d’électeurs sont, du 16 avril au 13 mai, appelés à renouveler la Chambre basse du Parlement. Entre le parti du Congrès, les extrémistes hindous du BJP et la « troisième force », l’issue du scrutin est très incertaine.
Cela fait tout juste cent jours que Barack Obama a pris les rênes de l’hyperpuissance américaine. Une hyperpuissance que la crise économique planétaire, dont elle est au premier chef responsable, diverses aventures militaires à l’issue très incertaine (Irak, Afghanistan, Pakistan) mais aussi la montée en régime d’un rival chinois de plus en plus sûr de lui et dominateur rend soudain bien fragile. Quel premier bilan peut-on tirer de son action ? Quelle stratégie met-il en place pour relancer une économie au bord du naufrage ? Comment fait-il face aux ennemis traditionnels de l’Amérique ? Est-il parvenu à restaurer l’image, dévastée par les calamiteuses années Bush, de son pays à l’étranger ? Esquisses de réponse.
Deux ouvrages parus quasi simultanément reviennent sur l’essor et le déclin du mouvement Perspectives, principale force d’opposition dans les années 1960.
Nucléaire, politique étrangère, relations avec le Guide suprême, orientation économique… Le candidat du camp réformateur à la présidentielle iranienne marque sa différence. Avec un luxe de précautions.
Ba Mamadou M’Baré devient, pour soixante jours, le premier chef de l’État noir depuis l’indépendance. Un événement historique, tempéré par les circonstances de sa désignation.