Le président des États-Unis profite d’une visite officielle en Turquie pour adresser au monde musulman un message d’amitié. Et tourner définitivement la page Bush.
Le groupe français Areva, qui prospecte dans la région de Mounana (province du Haut-Ogooué) pour relancer l’exploitation de gisements d’uranium, veut faire oublier l’impact sanitaire de ses anciennes activités minières dans la zone.
Cinq ans après l’enlèvement du journaliste Guy-André Kieffer le 16 avril 2004 à Abidjan, le juge français Patrick Ramaël va enfin pouvoir entendre la première dame.
L’archipel lusophone semble bien résister aux turbulences de la mondialisation. Écartelé entre l’Afrique et l’Europe, ce « Petit Pays » cultive sa spécificité et mise tout sur le partenariat Nord-Sud.
En visite au Sénégal, l’ex-candidate socialiste à l’élection présidentielle française a pris le contre-pied de Nicolas Sarkozy, dont l’intervention du 26 juillet 2007 fit polémique.
L’ancienne Maison des étudiants des États de l’Ouest africain à Paris est jugée insalubre par les autorités municipales, qui demandent l’évacuation des lieux. Mais l’État sénégalais, copropriétaire du site, s’oppose à la procédure.
Jacob Zuma devrait devenir président de la République à l’issue du scrutin du 22 avril. « L’homme du peuple » a gagné sa bataille contre l’intelligentsia locale avec une pointe de démagogie et de populisme. Méprisé par l’élite intellectuelle sud-africaine et par une bonne partie du monde des affaires, cloué au pilori par la presse depuis des années, Jacob Zuma n’en est pas moins le grand favori des élections du 22 avril. Le Congrès national africain (ANC), qui est assuré de remporter la majorité au Parlement, le désignera dans la foulée comme le quatrième président de l’Afrique du Sud démocratique.
La perte de 16,4 milliards de F CFA par la Banque centrale remet à l’ordre du jour la bataille pour la répartition des postes au sein de l’institution.
Le président Faure Gnassingbé et son ministre de la Défense Kpatcha, tous deux fils d’Eyadéma, ne sont d’accord sur rien, ou presque. Enquête sur un duel au sommet de l’État.
La zone Cemac, si on la compare aux autres espaces politico-économiques de l’Afrique subsaharienne, est celle où le pouvoir conserve et se conserve le plus longtemps. Les six chefs d’État en exercice totalisent ensemble près d’un siècle et demi – 140 ans très exactement – aux affaires, avec de fortes disparités bien sûr, mais une même tendance rétive à l’alternance. Ce que la région y gagne en stabilité, elle le perd en renouvellement de ses élites, et les progrès réalisés sur la voie de la bonne gouvernance ne s’accompagnent pas assez de leur corollaire : l’avancée vers une démocratie libérale. Attention à l’effet cocotte-minute !
Fondée il y a quinze ans, la Communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale (Cemac) est à la peine. Intégration régionale balbutiante, rivalités au sommet, « affaire » de la Beac…, le chantier, ouvert en 1994, est loin d’être achevé.
Aux premières lueurs du jour, venues de toutes les collines de Kigali, des grappes humaines de Nyamirambo, de Kacyiru ou de Remera affluent à pied vers la colline de Nyanza. C’est ici que, le 7 avril 1994, le contingent de Casques bleus belges avait reçu l’ordre de se replier, abandonnant à leur sort plus de cinq mille Tutsis qui s’étaient placés sous leur protection. Ils seront les premières victimes d’un génocide qui fera près d’un million de morts.
Ce sont trente années de relations privilégiées entre le Maroc et la Guinée équatoriale que Mohammed VI célébrera à l’occasion de sa visite officielle dans ce pays, du 16 au 18 avril.
Au lendemain de sa large victoire à l’élection présidentielle du 9 avril, Abdelaziz Bouteflika sait qu’il n’y a plus de temps à perdre. Les Algériens attendent des réformes aussi profondes que rapides. Pour changer radicalement leur quotidien.