Il est venu, il a vu mais il n’a pas vaincu… Le « Guide » libyen Mouammar Kadhafi, président en exercice de l’Union africaine (UA), s’est rendu à Nouakchott le 11 mars pour tenter de trouver une issue à la crise mauritanienne. Au menu de cette improbable médiation : bain de foule en limousine au côté du général Ould Abdelaziz – le tombeur d’Abdallahi –, prière collective dirigée par le « roi des rois traditionnels d’Afrique » à l’occasion du Mouloud, pose de la première pierre d’un hôtel 5 étoiles financé par son pays… Drôle de programme pour une supposée sortie de crise. Si Kadhafi jouit d’une influence indéniable sur le continent, il est tout de même difficile de croire que l’UA ne pouvait désigner de médiateur plus approprié.
Pour vous faire sourire, grincer des dents – ou réfléchir –, ici, chaque semaine, une sélection subjective, la mienne, de ce qui a été dit ou écrit au cours des siècles par des hommes et des femmes qui avaient des choses intéressantes ou drôles à nous dire.
Le roi Abdallah II de Jordanie est arrivé dimanche après-midi au Maroc pour une visite de travail de deux jours. Les discussions tourneront notamment autour de la crise au Moyen-Orient.
Plusieurs travailleurs humanitaires ont été kidnappés lundi matin dans le sud de la Somalie. Leur voiture aurait été interceptée par des hommes en armes alors qu’ils se rendaient dans un aérodrome situé près de Wajid. Selon un responsable de cette ville, des efforts sont « en cours pour obtenir leur libération ».
Le président malgache a répété dimanche qu’il resterait au pouvoir. Surtout, Marc Ravalomanana a déclaré qu’il ne craignait pas « un référendum » . Il riposte ainsi à l’ultimatum que l’opposant Andry Rajoelina lui a lancé la veille pour quitter le pouvoir.
Edith Bongo est décédée samedi après-midi à Rabat, au Maroc, annoncent les autorités gabonaises. L’épouse du président Omar Bongo Ondimba est morte à 45 ans d’une longue maladie. Le gouvernement a décrété un deuil national jusqu’aux funérailles de la fille aînée du chef d’Etat congolais Denis Sassou Nguesso.
L’opposition malgache a annoncé samedi matin que le président Marc Ravalomamana et son gouvernement étaient « déchus ». L’ancien maire de la capitale Andry Rajoelina a laissé « quatre heures » au chef de l’Etat pour quitter officiellement son poste.
Le procureur général de la Cour pénale internationale souhaite faire appel afin qu’un mandat d’arrêt pour génocide soit émis contre le président soudanais. Luis Moreno-Ocampo avait obtenu début mars un mandat pour crimes de guerre et crimes contre l’humanité. Le chef d’accusation de génocide n’avait pas été retenu, faute de preuves.
A la veille du quinzième anniversaire du génocide et alors que les troupes rwandaises viennent d’achever leur retrait du Kivu, le président Kagamé s’explique, dans Jeune Afrique, sur le cas Nkunda, sur ses relations avec Kabila, le plan Sarkozy pour la région des grands lacs et la CPI.
Le Festival du film tunisien s’ouvre ce vendredi à Paris. A l’affiche de cette deuxième édition : une quarantaine de films d’hier et d’aujourd’hui, pour certains réalisés par de jeunes Tunisiens. Au programme également, de la peinture, de la poésie et de la musique…
Une partie de l’armée, la police et la gendarmerie de Madagascar ont annoncé qu’ils travaillaient main dans la main pour rétablir l’ordre dans la Grande Ile, en proie à une crise politique. Pour l’heure, cette solidarité semble bénéficier au maire déchu d’Antananarivo, Andry Rajoelina. Au détriment du président Marc Ravalomanana.
Les trois humanitaires sont en vie et des négociations sont menées avec les ravisseurs. Le secrétaire général de l’ONU, Ban Ki-moon réclame leur libération. La situation se dégrade dans la région : quatre soldats de la mission ONU-UA ont été blessés, non loin de la frontière tchadienne.
Loin de l’apaisement, la crise politique, qui oppose le président Marc Ravalomanana au « TGV » Andry Rajoelina, s’est fortement envenimée. Malgré les appels au dialogue et les prochaines assises nationales, la situation semble prendre une mauvaise tournure.