Il est à la fois l’ami et le plus proche collaborateur du chef de la junte. Mais s’il joue un rôle central au sein du nouveau régime, il fait preuve d’une discrétion qui confine au mystère. De quoi nourrir bien des rumeurs.
L’inspecteur général de la police a été l’un des artisans de la récente opération militaire menée dans le Kivu par les armées rwandaise et congolaise. Enquête sur un homme de l’ombre, dont l’influence s’étend jusqu’à Kigali.
Le président João Bernardo Vieira a été assassiné le 2 mars, quelques heures après un attentat ayant coûté la vie au chef d’état-major, le général Tagmé Na Waié. Les deux hommes ne s’appréciaient guère, mais la cause de leur mort demeure mystérieuse.
Cet homme d’Église au parcours impeccable, bientôt à la retraite, est l’une des personnalités les plus écoutées et respectées au Cameroun. La venue de Benoît XVI sonne comme une consécration pour ce prélat qui a souvent été en désaccord avec le régime.
Quatre ans après son élection, le pape a choisi le Cameroun et l’Angola pour son premier voyage sur le continent, du 17 au 23 mars. Mais il aura bien du mal à faire oublier son prédécesseur, Jean-Paul II, auprès des fidèles. Qui, non sans raison, s’estiment laissés-pour-compte par le Vatican.
La partie s’annonce serrée pour Tiébilé Dramé. Nommé envoyé spécial de l’ONU à Madagascar, l’ex-ministre malien des Affaires étrangères est arrivé le 4 mars à Antananarivo pour poursuivre la médiation entre le maire de la capitale, Andry Rajoelina, et le président de la République, Marc Ravalomanana. Mais, après plusieurs rencontres organisées entre les deux hommes sous l’égide du Conseil des Églises chrétiennes de Madagascar (FFKM), à la fin de février, la rupture semble consommée. Alors que le camp du maire multiplie les appels à manifester, le pouvoir durcit le ton, empêchant toute mobilisation massive dans la capitale. Résultat : après deux jours d’affrontements, Rajoelina s’est retiré des pourparlers engagés avec le gouvernement.
La décision de la cour d’appel de Paris, le 28 février, de lever le contrôle judiciaire sur le diplomate algérien Mohamed Ziane Hassani, a été saluée comme une victoire à Alger. Cette affaire politico-judiciaire avait sérieusement assombri les relations franco-algériennes.
Accusé de crimes de guerre et de crimes contre l’humanité au Darfour, le dictateur soudanais est le premier chef d’État en exercice poursuivi par la Cour pénale internationale. Un tournant historique dans la lutte contre l’impunité, qui suscite pourtant de vives critiques en Afrique et dans le monde arabe.