Pour vous faire sourire, grincer des dents – ou réfléchir –, ici, chaque semaine, une sélection subjective, la mienne, de ce qui a été dit ou écrit au cours des siècles par des hommes et des femmes qui avaient des choses intéressantes ou drôles à nous dire.
Alors qu’Abdelaziz Bouteflika vient d’annoncer son intention de se représenter pour le scrutin présidentiel, Jeune Afrique dresse le bilan de ses deux premiers mandats et expose les défis qui se posent au pays.
La présidente du MEDEF a appelé à la tenue d’assises de l’économie en Guadeloupe. Pour elle, il faut « définir un nouveau mode de fonctionnement » dans l’île, secouée depuis un mois par une lourde crise sociale.
Victorin Lurel a exprimé toute sa tristesse après la mort d’un syndicaliste d’une cinquantaine d’années, tué par balle dans la nuit de mardi à mercredi à Pointe-à-Pitre. Il déplore également les « moyens » de contester qui deviennent selon lui « détestables ».
Depuis quatre semaines, la Guadeloupe se révolte contre ma vie chère: grève générale, nombreuses manifestations, magasins et station services fermés, bras de fer entre syndicats et gouvernement. La crise s’envenime de jour en jour, avec un premier mort du côté des syndicalistes.
Environ 3.000 manifestants ont défilé lundi dans les rues de Fort-de-France, en Martinique, alors que les négociations devaient reprendre en préfecture entre les syndicats du « collectif du 5-Février » et les représentants de la grande distribution, afin de trouver une issue à la grève générale qui touche l’île.
« Nous ferons respecter l’Etat de droit si besoin est. Avec fermeté mais sans brutalité », a prévenu le secrétaire d’Etat à l’Outre-mer Yves Jégo, alors que la situation s’envenime en Guadeloupe, après plus de trois semaines d’une grève générale qui paralyse toute l’île.
La tension s’est encore accrue en Guadeloupe, paralysée depuis 27 jours par une grève générale contre le coût de la vie trop élevé. Plusieurs routes sont totalement coupées par des barrages, dont un grand nombre ont été improvisés à l’aide de voiture renversées par des riverains qui ont répondu à l’appel du LKP « au renforcement de la mobilisation ».
Confronté à la révolte des Guadeloupéens, puis des Martiniquais, contre la hausse des prix, le gouvernement tergiverse. Parce que l’état des finances publiques le contraint à la rigueur. Et parce qu’il craint la contagion dans les autres territoires d’outre-mer et jusqu’en métropole.