Un couple de Gabonais vivant en France est mis en examen pour blanchiment d’argent. Les fonds suspects auraient été versés par un marabout congolais célèbre à Libreville.
Avec l’aide des bailleurs de fonds, le pouvoir s’attache à relancer l’économie. En revanche, la réconciliation nationale initiée par l’Accord politique signé à Ouagadougou en 2006 s’avère plus laborieuse.
La loi sur la citoyenneté économique, qui pourrait permettre à des milliers d’apatrides koweïtiens, les bidouns, d’obtenir un passeport comorien, fait polémique.
La Garde présidentielle a tiré sur la foule le 7 février dans le centre d’Antananarivo. Mais, depuis le début de la crise, l’armée dans son ensemble demeure relativement discrète, voire passive. Va-t-elle être obligée de choisir son camp ?
Un sous-sol gorgé de richesses, des frontières avec neuf voisins et près de 65 millions d’habitants : la RD Congo n’est pas le genre d’allié que l’on perd sans conséquences. Washington le sait, qui, de l’arrestation du général renégat Laurent Nkunda à la traque des rebelles ougandais dans le nord-est du pays, est derrière bien des coups au cœur de l’Afrique. Qu’ils poussent Kinshasa à renégocier les contrats signés avec Pékin ou agitent la menace de couper le robinet de l’aide, l’objectif des États-Unis, sous la présidence de Bush comme sous celle d’Obama, reste le même : préserver leur influence et, si possible, leur tutelle, sur un partenaire indispensable. Quitte à inciter Joseph Kabila à mener une opération militaire avec le Rwanda, l’éternel frère ennemi, pour neutraliser les fauteurs de troubles à l’est du pays. Cette décision à hauts risques pourrait menacer la solidité du régime congolais. D’autant que personne ne sait quand finira la chasse aux rebelles.
Ils sont prêts à tout pour fuir leur pays et tenter l’aventure ailleurs. Ce ne sont pas de simples migrants à la recherche d’un emploi, mais des désespérés.