Contrairement à ce que les experts préconisent pour compenser la chute des cours des hydrocarbures, le Premier ministre russe refuse de dévaluer. Un pari osé qu’il pourrait payer cher si la crise sociale venait à s’aggraver.
Abdelouahed Radi reste finalement au gouvernement après avoir promis d’en démissionner s’il était élu à la tête de l’Union socialiste des forces populaires (USFP). Ainsi en a décidé Mohammed VI.
Ce qui frappe dans la capitale syrienne, outre les merveilles architecturales et les manières policées de ses habitants, c’est l’extraordinaire mosaïque de communautés religieuses et ethniques. Et leur bonne intelligence.
La bande de Gaza était toujours ce matin le théâtre d’intenses combats entre forces israéliennes et combattants palestiniens. Cible de violents bombardements, Khan Younès a vu les chars israëliens pénétrer dans son enceinte peu avant l’aube. Alors que l’Etat hébreu continue de rejeter les appels à un arrêt de son offensive, qui a coûté la vie à plus de 560 Palestiniens, la menace d’une crise humanitaire plus grave se fait de plus en plus grande.
Le Front national pour la défense de la démocratie (FNDD) refuse de céder aux sirènes des putschistes et continue de réclamer le rétablissement du président dans ses fonctions. Mais s’il est crédible à l’extérieur, il ne mobilise plus guère à l’intérieur du pays.
Le champion de la lutte pour les droits de l’homme, Me Goungaye, est mort dans un accident de voiture. Il se battait pour que, au nom de la paix, la justice ne soit pas oubliée.
Cette Église prophétique d’origine béninoise a essaimé sur tout le continent et même au-delà. Un succès dû à sa proximité avec les traditions locales, la pratique de la divination et de la guérison. Reportage.
Les manifestations pro- ou anti-Tandja se multiplient dans le pays. Les uns assurent que le pays veut le maintien du président jusqu’en 2012, les autres crient au « coup d’État civil ». Le chef de l’État, lui, se tait et observe.
Missions d’explications et appels à la compréhension : la junte compte bien convaincre la communauté internationale. Pour éviter les sanctions et tenir le pays jusqu’aux élections.
Plus jeune et moins gradé que ses frères d’armes, Moussa Dadis Camara a pourtant raflé la mise. Récit des heures durant lesquelles tout a basculé et chronique d’une ascension.
Quelques heures après le décès, le 22 décembre, du président Lansana Conté, c’est un capitaine de l’armée, inconnu de la population mais apprécié au sein de la troupe, qui s’est imposé à 44 ans comme le nouvel homme fort du pays. Son programme affiché : assurer la transition, organiser un scrutin présidentiel et retourner en caserne. C’est en président autoproclamé, mais critiqué par une partie de la communauté internationale, qu’il a accordé sa première longue interview à Jeune Afrique.