Le 6 août, vers 7 heures, un communiqué de la présidence annonce le limogeage des quatre principaux chefs de l’armée. Deux heures plus tard, le chef de l’État est arrêté, sans qu’un coup de feu soit tiré. Une fâcheuse tradition qu’on voulait croire oublié
Candidat à la présidentielle de 2009 pour un cinquième et – théoriquement – dernier mandat de cinq ans, Ben Ali a déclenché, au congrès du parti au pouvoir, un processus qui devrait aboutir à de profonds changements, plus particulièrement au niveau des postes clés du système.