Près de 300 personnalités, militants et ONG ont lancé samedi un appel unitaire pour que cesse « la guerre déclarée contre le peuple algérien », dans une déclaration diffusée par des sites proches du mouvement de protestation du Hirak.
Le président de la RDC, Félix Tshisekedi, a décrété l’« état de siège » dans deux provinces de l’Est du pays frappées par la violence des groupes armés et des massacres de civils, a indiqué le porte-parole du gouvernement.
Le président somalien Mohamed Abdullahi Mohamed a rouvert samedi les négociations en vue de l’organisation d’élections dans les meilleurs délais, une décision accueillie favorablement par l’opposition.
L’armée a assuré vendredi avoir tué « plusieurs centaines » de rebelles en 48 heures dans l’ouest du Tchad, 12 jours après la mort du président Idriss Déby Itno sur ce front et après que son fils, qui lui a succédé à la tête de la junte, a juré de les anéantir.
Des partisans de l’ex-président Laurent Gbagbo, dont sa soeur cadette Jeannette Koudou, sont rentrés en Côte d’Ivoire après dix ans d’exil, au moment où était annoncée la libération d’une centaine de prisonniers accusés de violences liées à la présidentielle de 2020.
Dans un contexte de défiance croissante envers la force onusienne, un incident a opposé samedi des Casques bleus de la Mission des Nations unies au Congo (Monusco) et un civil dans l’est de la RDC.
Le chef des rebelles tchadiens, qui mènent depuis deux semaines une offensive contre le régime et sont accusés d’avoir tué le chef de l’État Idriss Déby Itno lors de combats, a assuré qu’ils étaient « disponibles à observer un cessez-le-feu ».
Après l’extension du mandat du président somalien, condamnée par l’Union africaine, le Conseil de sécurité de l’ONU a adopté vendredi une nouvelle déclaration appelant les parties « à reprendre le dialogue de toute urgence ».
De nouvelles violences interethniques dans la région éthiopienne de l’Amhara (nord-ouest) ont fait des dizaines de victimes et déplacé des dizaines de milliers d’habitants.
Le parti de centre-droit, au pouvoir depuis cinq ans au Cap-Vert, a obtenu la majorité absolue à l’Assemblée nationale à l’issue des élections législatives organisées dimanche.
La justice sénégalaise a refusé une demande de libération de l’ex-président tchadien Hissène Habré, condamné à perpétuité par une juridiction africaine à Dakar pour crimes contre l’humanité, a-t-on appris dimanche auprès de ses avocats.
La France a remis samedi aux autorités burkinabè, lors d’une brève cérémonie à Ouagadougou, un « troisième et dernier lot » de documents français déclassifiés sur l’affaire Thomas Sankara, père de la Révolution burkinabè, assassiné lors d’un coup d’État en octobre 1987.
Des milliers de personnes ont manifesté vendredi à Alger, bravant le froid et le jeûne du ramadan, pour réclamer la libération des militants récemment incarcérés du Hirak.
Un prêtre rwandais, installé depuis plus de 20 ans en France et naturalisé, est incarcéré depuis mercredi, rattrapé par des accusations sur son rôle lors du massacres de Tutsi réfugiés dans son église en avril 1994, au début du génocide.
Vingt-trois détenus, écroués après une marche du mouvement antirégime du Hirak il y a une semaine à Alger, sont en grève de la faim depuis mercredi, a rapporté samedi une association de soutien aux prisonniers d’opinion.
L’ex-chef de l’État ivoirien Henri Konan Bédié a souhaité samedi un retour « dans les meilleurs délais » de l’ancien président Laurent Gbagbo et de Charles Blé Goudé, après leur acquitement de crimes contre l’humanité par la justice internationale.
Denis Sassou Nguesso a été définitivement élu président du Congo pour un quatrième mandat consécutif, selon un arrêt de la Cour constitutionnelle qui a jugé « irrecevables » les recours d’opposants appelant à l’annulation du scrutin.
Un projet de loi prévoyant de déchoir des Algériens de la diaspora de leur nationalité, notamment pour des actes « préjudiciables aux intérêts de l’État », a été « retiré » en raison de « son interprétation erronée », a annoncé dimanche soir le président algérien.
Le Maroc, l’Arabie saoudite, les Émirats arabes unis, le Qatar et d’autres pays arabes du Golfe ont apporté leur soutien à la Jordanie, secouée depuis samedi par une lutte de pouvoir au sein de la famille royale.
L’Éthiopie, l’Égypte et le Soudan ont repris dimanche à Kinshasa leurs négociations autour du méga-barrage éthiopien sur le Nil bleu, une centrale hydro-électrique présentée comme vitale par Addis-Abeba et perçue comme une menace par Le Caire et Khartoum.
Neuf soldats français tués, un ancien mercenaire biélorusse et deux officiers ivoiriens jugés par défaut, et beaucoup de zones d’ombre : le procès du bombardement de Bouaké en 2004 en Côte d’Ivoire s’ouvre lundi à Paris.
Taux de positivité et mortalité record, hôpitaux saturés, gestes barrières peu appliqués… Régulièrement érigé en modèle de la lutte contre la pandémie en Afrique, le Kenya fait face à une puissante troisième vague de coronavirus.
Un porte-conteneurs, enlisé depuis quatre jours en raison de vents violents, bloque le passage de plus de 200 navires sur cet axe qui voit passer près de 10 % du commerce maritime international.
L’opposant congolais Guy-Brice Parfait Kolélas, principal rival de Denis Sassou Nguesso à la présidentielle de dimanche, est décédé dans la nuit de dimanche à lundi.
Les opérations de vote pour la présidentielle ont commencé timidement ce dimanche au Congo-Brazzaville, où six candidats affrontent le président sortant, Denis Sassou Nguesso.
Les autorités nigériennes ont décrété un deuil national de trois jours à compter de ce mercredi 17 mars, deux jours après la mort de plus de cinquante civils dans des attaques jihadistes dans la zone des « trois frontières », près du Mali et du Burkina Faso.
À défaut de se mobiliser massivement, les Centrafricains ont pu voter dimanche dans le calme et la sécurité pour le second tour des législatives. Les résultats seront connus d’ici le 22 mars.
Le Parlement et le Sénat égyptiens ont rejeté en bloc samedi les accusations de violations des droits humains portées la veille par 31 pays contre Le Caire au Conseil des droits de l’Homme de l’ONU, première condamnation internationale de cette envergure depuis 2014.