Hama Amadou, principal opposant nigérien qui vit en exil depuis trois ans et candidat à la présidentielle de 2020, est rentré jeudi à Niamey après le décès fin octobre de sa mère.
Selon le gouvernement nigérien, la fermeture en août par le Nigeria de ses frontières avec ses voisins a entraîné une baisse de ses recettes douanières d’environ 40 milliards de francs CFA (60 millions d’euros).
Le chef historique du parti Ennahdha, arrivé en tête des législatives en Tunisie, a été élu mercredi président du Parlement. Il a bénéficié du soutien du parti de Nabil Karoui.
En évoquant début novembre un retrait des réserves de change du franc CFA déposées en France, le président béninois Patrice Talon a relancé le débat sur une réforme de cette devise, un chantier compliqué tant sur le plan économique que diplomatique.
Les jihadistes et les autres groupes armés ont trouvé dans les mines d’or du Sahel une nouvelle source de revenus, profitant de la défaillance des États concernés, met en garde l’ONG International Crisis Group (ICG) dans un rapport publié mercredi.
La Russie, qui présidera en 2020 l’initiative internationale luttant contre les « diamants de guerre », veut lever l’embargo partiel pesant sur le diamant de Centrafrique, pays dont Moscou a fait le pivot de ses ambitions africaines.
La justice algérienne a condamné mardi 22 manifestants à 12 mois de prison, dont six ferme, pour « atteinte à l’intégrité du territoire national » après avoir arboré un drapeau amazigh (berbère), selon le Comité national de libération des détenus (CNLD).
Le Conseil de sécurité de l’ONU a appelé lundi les militaires en Guinée-Bissau à rester à l’écart de la crise politique dans le pays, réclamant à nouveau la tenue de la présidentielle le 24 novembre. Une délégation de six chefs d’État de la Cedeao portera le même message au président Vaz, le 16 novembre, à Bissau.
L’armée malienne mène actuellement une offensive « de grande envergure » dans le centre du pays dans laquelle plusieurs jihadistes ont été tués, a indiqué lundi le gouvernement. Cette opération fait suite aux récentes attaques meurtrières qui ont causé la mort d’une centaine de soldats maliens en l’espace d’un mois.
Quarante-deux personnes, arrêtées dans le cadre du mouvement populaire antirégime en Algérie, doivent comparaître lundi 11 novembre à Alger, l’essentiel étant accusées d’«atteinte à l’intégrité du territoire national» pour avoir arboré un drapeau amazigh, selon des avocats.
Le coordinateur du mouvement citoyen Filimbi, Floribert Anzuluni, est rentré dimanche 10 novembre à Kinshasa après plus de quatre ans en Belgique, où il avait fui le régime de l’ancien président Joseph Kabila.
La police malienne a annoncé des mesures disciplinaires après la diffusion d’une vidéo suggérant que des passagers arrivés à l’aéroport international de Bamako sont entrés sur le territoire sans croiser de policier, ni subir de contrôle.
Des tensions ont éclaté le 10 novembre au sein de la coalition au pouvoir en RDC, qui réunit les forces de l’actuel chef de l’État Félix Tshisekedi et de son prédécesseur Joseph Kabila.
L’armée malienne a annoncé se replier de ses positions isolées exposées aux attaques jihadistes près de la frontière du Niger et du Burkina Faso, pour se regrouper sur des places plus fortes après deux assauts meurtriers.
Arrivé en tête des législatives tunisiennes, le parti d’obédience islamiste Ennahdha a indiqué dimanche 10 novembre qu’il proposait son chef historique Rached Ghannouchi pour le poste de président du Parlement, et répété vouloir un Premier ministre issu du mouvement.
Entre 3 500 et 5 000 personnes se sont réunies vendredi 8 novembre à Bamako pour exprimer leur soutien à l’armée nationale, frappée par deux attaques meurtrières en un mois et confrontée au doute face à la pression terroriste.
L’ONG Reporters sans frontières (RSF) a dénoncé mercredi la suspension par la radio nationale algérienne d’une émission hebdomadaire de débats politiques, qualifiée de « mesure abusive » privant les Algériens de « leur droit à une information plurielle ».
L’ancien chef de guerre congolais a été condamné jeudi à 30 ans de prison par la Cour pénale internationale. Selon son avocat, l’accusé, « en paix avec lui-même », va faire appel de la décision.
Le Premier ministre tunisien Youssef Chahed a été reçu jeudi à Alger par le président par intérim Abdelkader Bensalah, à qui il a remis une lettre du chef de l’État tunisien Kaïs Saïed en vue d’une prochaine visite de celui-ci en Algérie.
Le président américain Donald Trump a affirmé mercredi avoir mené des discussions productives avec des représentants de l’Égypte, du Soudan et de l’Éthiopie concernant un projet d’immense barrage sur le Nil Bleu qui suscite des tensions entre les trois pays.
Quatre membres de la garde personnelle du président de l’Assemblée nationale tchadienne ont été interpellés mercredi à N’Djamena après le meurtre d’un civil, a annoncé mercredi le procureur de la République près le tribunal de grande instance de la capitale tchadienne.
Une embuscade contre un convoi transportant des employés de l’entreprise canadienne, la Société d’Exploration Minière en Afrique de l’Ouest (Semafo) au Burkina Faso, a fait mercredi 37 morts et 60 blessés.
Le pôle judiciaire financier a annoncé mercredi la détention préventive de l’animateur populaire et patron de la chaîne de télévision privée Elhiwar Ettounsi, Sami Fehri, pour soupçon de blanchiment d’argent.
Alors que l’ONU est présente militairement en République démocratique du Congo (RDC) depuis une vingtaine d’années, les Casques bleus pourraient être retirés progressivement sur trois ans, sous condition pour les autorités de respecter plusieurs paramètres, propose un rapport onusien remis récemment au Conseil de sécurité.
Le Marocain Ali Maychou, considéré comme le numéro deux et leader religieux du Groupe de soutien à l’islam et aux musulmans (GSIM), organisation jihadiste reliée à Al-Qaïda, a été tué par les forces françaises au Mali début octobre, a annoncé mardi la ministre française des Armées Florence Parly.
Les étudiants algériens ont manifesté ce mardi à Alger pour la 37e semaine consécutive contre le pouvoir, rejetant la présidentielle prévue le 12 décembre et la loi sur les hydrocarbures dont les députés viennent d’entamer l’examen.
La présidence nigériane a annoncé lundi avoir signé un amendement à la loi sur le pétrole, prévoyant d’augmenter sa part de revenus par rapport aux compagnies pétrolières étrangères, et promet une meilleure répartition des revenus du pétrole dans le pays.