L’ambiance était chaude dimanche à Kinshasa autour du cortège de l’opposant et ex-chef de guerre Jean-Pierre Bemba pour son deuxième retour en moins d’un an en République démocratique du Congo, après son acquittement en juin 2018 par la Cour pénale internationale (CPI).
Le vice-ministre chinois de l’Agriculture, Qu Dongyu, a été élu le 23 juin à la tête de l’Agence des nations unies pour l’agriculture et l’alimentation, FAO, en obtenant une majorité absolue dès le premier tour de scrutin.
Le président bissau-guinéen, José Mário Vaz, a reconduit le 22 juin Aristides Gomes au poste de Premier ministre, après des semaines de mésentente avec la majorité issue des législatives de mars sur le choix d’un nouveau chef de gouvernement, quelques heures avant la fin du mandat présidentiel ce dimanche.
Le chef d’état-major de l’armée éthiopienne a été abattu quelques heures après une tentative de coup d’État dans l’Amhara, État régional dont le président a également été tué, a déclaré le 23 juin une porte-parole du Premier ministre.
L’opposant Jean-Pierre Bemba est arrivé dimanche matin dans la discrétion à Kinshasa pour son deuxième retour en RDC en moins d’un an, après avoir été condamné puis acquitté par la Cour pénale internationale (CPI).
Mohamed Cheikh El-Ghazouani, a été élu avec 52% des suffrages au premier tour à l’élection présidentielle en Mauritanie selon les résultats annoncés dimanche soir par la Commission électorale (Céni). Ces derniers ont immédiatement été récusés par les adversaires du vainqueur déclaré, candidat du pouvoir.
Dans la nuit du 22 au 23 juin, le candidat du pouvoir à l’élection présidentielle en Mauritanie, Ould Ghazouani, s’est déclaré vainqueur dès le premier tour, alors que les résultats étaient encore en cours de compilation.
L’ancien président du Bénin, Thomas Boni Yayi, a quitté le pays samedi pour raisons de santé, après deux mois de crise politique et de siège des forces de police autour de son domicile, a annoncé le porte-parole de son parti.
Alors que les Mauritaniens élisent le 22 juin le successeur du président Mohamed Ould Abdelaziz, les adversaires d’Ould Ghazouani, candidat du camp présidentiel, s’inquiètent du risque de fraude.
Salim Labatcha a été élu vendredi nouveau patron de l’UGTA, principale centrale syndicale d’Algérie. Son ex-dirigeant, Abdelmadjid Sidi Saïd, était très contesté par la base pour ses liens avec le clan d’Abdelaziz Bouteflika.
L’Assemblée nationale du Burkina Faso a adopté vendredi 21 juin un nouveau code pénal condamnant de peines allant jusqu’à 10 ans de prison la diffusion d’informations sur les opérations militaires. Une réforme dénoncée par des journalistes et des ONG, qui la jugent liberticide.
Entre 3 000 personnes, selon la police, et 5 000, selon les organisateurs, ont manifesté vendredi 21 juin à Bamako pour dire « stop » aux massacres dans le Centre du Mali, où la situation a atteint une « cote d’alerte » selon le chef des opérations de maintien de la paix de l’ONU.
Le président ivoirien Alassane Ouattara a estimé jeudi que les forces onusiennes et du G5 Sahel n’étaient pas suffisantes et qu’il convenait désormais de trouver « des moyens de coordination plus élargis et plus efficaces » pour lutter contre le jihadisme qui s’étend au Sahel et dans l’Afrique de l’Ouest.
Condamné à six mois de prison ferme, l’homme d’affaires Ali Haddad, PDG et fondateur du groupe privé du BTP numéro 1 en Algérie, cherche à vendre son groupe Médias Temps Nouveau en raison de difficultés financières. Une annonce qui intervient après la mise en vente de son club de football, l’USMA.
José Mário Vaz, président de la Guinée-Bissau, a refusé mercredi de nommer à la tête du gouvernement le chef de la majorité parlementaire, son ex-Premier ministre Domingos Simões Pereira, avec qui il entretient des relations très tendues.
La justice française a renvoyé mercredi au 4 décembre l’examen de la demande formulée par la Tunisie d’extrader Belhassen Trabelsi, beau-frère de Zine el Abidine Ben Ali, pour son implication dans diverses affaires de corruption, selon Tunis.
L’attaque perpétrée lundi contre deux villages dogons du Centre a été commise « par des éléments peuls » et a fait 41 morts, selon un bilan porté à la hausse, a indiqué un document interne de l’ONU. Selon un rescapé, les assaillants ont accusé les villageois d’avoir collaboré avec l’armée malienne.
Le président turc Recep Tayyip Erdogan a affirmé, mercredi 19 juin, que l’ancien chef de l’État égyptien Mohamed Morsi, décédé lundi en plein procès au Caire, avait été « tué », imputant la responsabilité de sa mort aux autorités égyptiennes.
Des preuves suffisantes existent pour ouvrir une enquête sur la responsabilité de hauts responsables saoudiens, y compris le prince héritier Mohamed Ben Salman, sur la mort du journaliste Jamal Khashoggi, a déclaré une experte des droits de l’homme de l’ONU.
Deux policiers ont été tués et quatre blessés mardi soir par des hommes armés lors de l’attaque d’un poste de police à l’entrée nord de Niamey. C’est la première attaque du genre à se produire aux portes de la capitale du Niger.
Des renforts de l’armée malienne ont été déployés mercredi aux environs des deux villages dogons du Centre attaqués lundi, alors que, sur place, les habitants s’interrogent sur le non-respect des restrictions sur la circulation à moto, utilisées par les assaillants lors de ces raids meurtriers.
Le président bissau-guinéen José Mário Vaz a fixé la date de l’élection présidentielle au 24 novembre 2019, quelques heures après avoir convié le parti vainqueur des législatives du 10 mars à indiquer le nom de son candidat au poste de Premier ministre.
Une nouvelle tuerie perpétrée lundi dans deux villages dogons du centre du Mali a fait « 38 morts et de nombreux blessés », a indiqué mardi soir le gouvernement malien, selon un bilan encore provisoire. Mardi, une embuscade contre une patrouille de l’armée plus au nord a par ailleurs occasionné des « pertes humaines et matérielles ».
Au moins vingt personnes, voire une quarantaine, selon différents bilans, ont péri lundi dans l’attaque de deux villages dogons dans le centre du Mali,selon des sources judiciaires et militaires et des élus locaux.
Personne ne sera épargné par les enquêtes en cours dans des affaires de corruption et « l’heure des comptes » a sonné, a affirmé lundi le chef d’état-major de l’armée algérienne, le général Ahmed Gaïd Salah, attribuant la crise économique aux malversations sous l’ère Bouteflika.
Michel Platini a été placé en garde à vue dans le cadre de l’enquête pour corruption sur l’attribution de la Coupe du monde de football au Qatar en 2022. L’ex-ministre de Nicolas Sarkozy Claude Guéant est également entendu en audition libre.
L’ancien président égyptien Mohamed Morsi, décédé lundi, a été enterré mardi à Medinat Nasr, un quartier de l’est du Caire, a déclaré l’un de ses avocats à l’AFP.
Mohamed Morsi est mort ce lundi des suites d’un malaise après une audition devant le tribunal du Caire où se déroulait son procès. Il était âgé de 67 ans.
Le procureur du tribunal militaire de Ouagadougou a requis lundi la prison à vie à l’encontre des généraux Gilbert Diendéré et Djibrill Bassolé, les deux principaux accusés du procès du putsch manqué de 2015. Il a réclamé la reconnaissance de leur culpabilité pour « trahison » et « meurtres », ainsi que celle d’« attentat à la sûreté de l’État » pour le premier et de « complicité » pour le second.