Un triple attentat suicide attribué à Boko Haram a fait au moins 30 morts et plus de 40 blessés dans le nord-est du Nigeria dimanche. C’est l’attentat le plus meurtrier perpétré par le groupe islamiste depuis des mois dans cette région.
L’ancien ministre fait partie des douze hommes d’État qui ont fait l’objet d’une enquête préliminaire dans le pays. Il a comparu ce dimanche devant le juge d’instruction de la Cour suprême.
Le lieu de culte a été incendié dans la nuit de samedi à dimanche à Maradi (sud), la troisième ville du pays, par des manifestants. Ils protestaient contre l’arrestation la veille d’un imam influent.
Les Forces armées maliennes (FAMa) ont annoncé samedi soir avoir « neutralisé » une vingtaine de jihadistes dans le nord-est du pays, lors d’une opération menée conjointement avec la force française antijihadiste Barkhane.
Les violences qui opposent civils et policiers dans le centre du Bénin ont fait au moins deux morts parmi la population, et trente blessés au sein des forces de l’ordre. Les affrontements ont débuté mardi dans la région, sur fond de rivalité entre l’actuel président Patrice Talon et son prédecesseur Thomas Boni Yayi.
L’organisation mondiale de la santé (OMS) a assuré vendredi que la maladie ne présente pas de menace pour la santé mondiale, alors que l’épidémie d’Ebola en République démocratique du Congo s’est récemment étendue à l’Ouganda voisin.
Le Conseil militaire au pouvoir a reconnu pour la première fois jeudi avoir ordonné la dispersion d’un sit-in des manifestants début juin. Vendredi, la diplomatie américaine et le leader de l’opposition soudanaise Sadek al-Mahdi ont appelé à faire la lumière sur cette répression meurtrière.
Les États-Unis ont accusé jeudi à l’ONU l’Iran d’être responsable d’attaques menées contre deux pétroliers dans le Golfe. Téhéran a aussitôt dénoncé des « affirmations incendiaires » et une « campagne anti-iranienne ».
Le Conseil militaire au pouvoir au Soudan a reconnu pour la première fois jeudi avoir ordonné la dispersion d’un sit-in de manifestants début juin devant le QG de l’armée à Khartoum, qui a fait des dizaines de morts.
Ibrahim Boubacar Keïta a exhorté jeudi les populations du centre du pays à ne pas se « livrer à des actes de vengeance », alors qu’il était sur les lieux de la tuerie commise dans le village dogon de Sobane Da. Le président malien a par ailleurs promis de procéder au désarmement « immédiat » des milices.
Le général Sidi Alassane Touré a été destitué de son poste après l’attaque qui a visé un village dogon, dans le centre du pays, dans la nuit de dimanche. Les autorités ont également décrété trois jours de deuil national.
Un nouveau bilan a été dressé de la tuerie de dimanche dans un village dogon du cercle de Sangha, dans le centre du Mali. Initialement estimé à une centaine de décès, il s’établit cependant à 35 morts, dont 24 enfants, selon le gouvernement. Six personnes ont par ailleurs été interpellées.
Le procès du putsch manqué de 2015 au Burkina Faso, suspendu depuis fin avril en raison d’un mouvement d’humeur des avocats, a repris mardi au tribunal militaire de Ouagadougou avec les plaidoiries des avocats de la partie civile.
Un garçon de cinq ans, traité en Ouganda pour Ebola, constitue le premier cas de cette maladie dans le pays depuis l’apparition de l’épidémie en République démocratique du Congo il y a dix mois, a annoncé mardi l’Organisation mondiale de la santé.
Aucune date n’a pour l’heure été fixée pour la tenue des élections législatives, plusieurs fois reportées depuis 2015. Et tandis que l’ambassade des États-Unis plaide pour que « le processus soit crédible », N’Djamena rétorque que « les élections relèvent de la souveraineté d’un État ».
Kasongo Mwema Yamba Y’amba, porte-parole du président Félix Tshisekedi, a frontalement mis en cause lundi la gestion de la Gécamines par Albert Yuma, un proche de l’ex-président Joseph Kabila, suscitant une nouvelle montée de tensions dans la coalition de gouvernement supposée unir les deux hommes.
Les députés marocains ont adopté, lundi soir à l’unanimité, un projet de loi organique pour la généralisation du tamazight (ou berbère), huit ans après sa reconnaissance comme langue officielle – au côté de l’arabe – dans la nouvelle Constitution.
Le parti de l’ex-président ivoirien Henri Konan Bédié a dénoncé « un mauvais procès fait au président Bédié », après la condamnation par le gouvernement de ses propos très polémiques contre les étrangers, à seize mois de l’élection présidentielle.
La présidence gabonaise a annoncé lundi 10 juin un remaniement de son gouvernement, plus restreint et moins paritaire, qui survient quelques semaines après la révélation du « kevazingogate », un trafic de bois précieux qui a entraîné un scandale politique au Gabon.
L’attaque qui a tué au moins 95 personnes et ravagé un village dogon dans le centre du Mali, dans la nuit de dimanche à lundi 10 juin, menace l’existence même du pays, a affirmé le président malien Ibrahim Boubacar Keïta.
Des violences ont éclaté lundi 10 juin à Tchaourou, la ville d’origine de l’ancien président Thomas Boni Yayi, dans le nord du Bénin, après l’arrestation de deux personnes, selon des témoins et un responsable de la police.
L’attaque du village dogon de Sobane Da, dans le centre du Mali, dans la nuit de dimanche à lundi, est l’œuvre d’hommes armés « soupçonnés d’être des terroristes », selon le gouvernement malien. Un bilan encore provisoire fait état d’au moins 95 tués et 19 disparus.
Le puissant homme d’affaires algérien Mahieddine Tahkout, patron d’une usine de montage automobile et proche du président déchu Abdelaziz Bouteflika, a été inculpé et placé lundi en détention préventive dans des affaires de corruption, a annoncé un de ses avocats.
Le « Conseil des patriotes », collectif des organisateurs d’une manifestation de milliers de Libériens vendredi contre la gestion du président George Weah, a annoncé dimanche lui accorder un mois pour satisfaire leurs revendications.
Des ministres, de hauts responsables de l’Agence nationale de développement de l’investissement (ANDI) et le patron d’une usine, Mahieddine Tahkout, ont été entendus dimanche par un juge d’instruction du tribunal d’Alger dans des affaires portant sur « l’octroi de privilèges » à ce dernier, a indiqué l’agence APS. L’ancien Premier ministre Ahmed Ouyahia a également été entendu.
La coalition qui lie le président de la RDC, Félix Tshisekedi, et son prédécesseur, Joseph Kabila, a connu ces derniers jours un nouvel accès de fièvre en marge de leurs tractations pour constituer un gouvernement.
Quatre personnes ont été tuées dimanche, au premier jour d’un mouvement national de « désobéissance civile » lancé contre les généraux au pouvoir, selon des médecins proches des manifestants.