Au moins 121 personnes ont été tuées et 561 autres blessés depuis le début le 4 avril d’une offensive du maréchal Khalifa Haftar contre la capitale libyenne Tripoli, a indiqué l’Organisation mondiale de santé.
La désinformation aggrave les tensions ethniques et religieuses au Nigeria, en proie à de graves menaces sécuritaires et à des tensions communautaires. Un phénomène particulièrement vrai en période électorale.
Abdel Fattah al-Burhane, à la tête de la transition, a promis samedi d’ « éliminer les racines » du régime d’Omar el-Béchir et annoncé une série de mesures en guise de concessions aux manifestants.
Des magistrats, maillon important de l’organisation des scrutins en Algérie, ont annoncé samedi à Alger qu’ils allaient boycotter la supervision de l’élection présidentielle du 4 juillet, en soutien au mouvement de contestation.
Le général Abdel Fattah al-Burhane, le deuxième militaire à prendre la tête de la transition au Soudan en deux jours, est un militaire respecté par ses pairs mais inconnu du grand public.
Au lendemain de la destitution d’Omar el-Béchir au Soudan, le chef du Conseil militaire de transition désormais aux commandes du pays a renoncé au pouvoir vendredi soir et nommé un autre militaire pour lui succéder. Une décision accueillie par des scènes de joie des manifestants à Khartoum.
En promettant un « gouvernement civil » et un dialogue de l’armée « avec les entités politiques », les généraux du régime déchu d’Omar el-Béchir ont tenté vendredi d’apaiser la contestation des Soudanais, qui appellent désormais à la chute de la « junte ».
Un sommet extraordinaire des chefs d’État et de gouvernement des pays membres de la Communauté des États sahelo-sahariens (Cen-Sad) se tiendra samedi à N’Djamena, dans un contexte marqué par des défis sécuritaires.
Le ministre de la Défense, Awad Ibn Awf, a été nommé jeudi à la tête du Conseil militaire de transition, remplaçant ainsi le président Omar el-Béchir, destitué le jour même par l’armée. Plusieurs pays et organisations internationales, dont l’ONU et l’Union africaine, réclament une transition respectant les « aspirations démocratiques » des Soudanais.
L’Irak a proposé aux pays membres de la coalition internationale antijihadistes de juger leurs ressortissants soupçonnés d’avoir rejoint le groupe État islamique (EI), en échange d’au moins deux milliards de dollars.
Après l’Assemblée, le Sénat et les assemblées provinciales, les proches de l’ex-président Joseph Kabila ont renforcé mercredi leur contrôle des pouvoirs en RDC en remportant la majorité des postes de gouverneur, renforçant l’encerclement politique du nouveau chef de l’État, Félix Tshisekedi.
L’armée soudanaise a promis jeudi une « déclaration importante bientôt », déclenchant de nouvelles scènes de liesse devant le quartier général des militaires à Khartoum, où des milliers de manifestants campent en réclamant le départ du président Omar el-Béchir.
Le président algérien par intérim Abdelkader Bensalah a signé un décret fixant au 4 juillet l’élection présidentielle. Plus tôt dans la journée, le chef de la puissante armée a mis en garde mercredi les manifestants contre la poursuite de leur mouvement de contestation du régime.
Les Etats-Unis ont appelé mercredi les autorités soudanaises à laisser la population manifester sans violence, espérant que les forces de l’ordre ne tireront pas sur la foule de manifestants réclamant depuis cinq jours le démission du président Omar el-Béchir.
L’émissaire de l’ONU pour le Sahara occidental, Horst Kohler, et les membres du Conseil de sécurité ont espéré mercredi, lors d’une réunion à huis clos, que les parties au conflit demeureront engagées dans un processus de paix « constructif », selon des diplomates.
Une trentaine de jihadistes ont été capturés ou tués la semaine dernière au Mali près de la frontière burkinabè lors d’une vaste opération menée par les soldats français et maliens, la première depuis l’implantation de la force Barkhane sous la boucle du fleuve Niger.
Lucas Abaga Nchama, ex-gouverneur de la BEAC, a été limogé par décret présidentiel de ses fonctions de ministre des Finances, de l’Économie et de la Planification de la Guinée équatoriale, suite à des « irrégularités commises dans l’exercice de ses fonctions ».
Reçu mardi à la Maison Blanche, le président égyptien Abdel Fattah al-Sissi a été salué par son homologue américain Donald Trump pour le « très bon travail » qu’il effectue afin de se maintenir à la tête de l’Égypte après 2022, année de la fin de son deuxième mandat.
L’émissaire onusien pour la Libye Ghassan Salamé a annoncé le report sine die de la conférence nationale interlibyenne, dont l’objectif était d’aider le pays à sortir du chaos, en raison des combats menés près de Tripoli entre les forces du maréchal Khalifa Haftar et celles de Fayez al-Sarraj.
Le président par intérim algérien Abdelkader Bensalah s’est engagé, mardi dans un discours à la Nation retransmis à la télévision nationale, à organiser dans un délai de 90 jours « un scrutin présidentiel transparent et régulier ».
Des militants se présentant comme des victimes de la répression politique des trois dernières années en RDC ont appelé Félix Tshisekedi à revenir sur la nomination de Roger Kibelisa, assistant du conseiller spécial du président en matière de sécurité, visé par des sanctions de l’Union européenne.
Ce 9 avril, la cour d’appel de Versailles a débouté Vincent Bolloré de sa demande d’indemnisation, réclamée à France Télévisions suite à un reportage diffusé en 2016 qui évoquait notamment les conditions d’attribution de concession portuaire de Kribi, en 2015.
En visite aux États-Unis, le président Félix Tshisekedi avait dénoncé le « système dictatorial » en place durant le mandat de Joseph Kabila. Le parti de l’ancien président a réagi ce lundi, qualifiant ces déclarations d’« attaques gratuites » contre son camp.
Le secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres, a fermement condamné lundi l’escalade de la violence autour de la capitale libyenne Tripoli et appelé à un arrêt immédiat des combats. L’Union européenne a également appelé le maréchal Khalifa Haftar à arrêter son offensive contre Tripoli.
L’armée malienne et la force française Barkhane ont « neutralisé » 15 jihadistes présumés dimanche dans le centre du Mali, près de la frontière avec le Burkina Faso, a-t-on appris lundi de sources militaires.
La justice comorienne a remis en liberté lundi une des principales voix de l’opposition, le colonel Soilihi Mohamed, arrêté pour avoir refusé de reconnaître la réélection contestée du président Azali Assoumani, a-t-on appris auprès de son entourage.
Dans son nouveau gouvernement, Macky Sall a gardé les poids lourds de son ancienne équipe, dont certains ont changé de portefeuille. Attendu depuis une semaine, ce gouvernement aura pour tâche principale d’accélérer la mise en oeuvre du Plan Sénégal émergent (PSE).
Vingt-cinq ans après le génocide le génocide des Tutsi, qui a fait entre 800 000 à un million de victimes entre avril et juillet 1994, le président rwandais Paul Kagame a vanté dimanche la force de son peuple « plus uni que jamais ».
L’armée du maréchal Khalifa Haftar, l’homme fort de l’est libyen, a affirmé dimanche avoir mené un premier raid aérien en banlieue même de Tripoli, ses rivaux du gouvernement d’union (GNA) annonçant pour leur part une « contre-offensive » généralisée dans « toutes les villes » du pays.
De violents combats opposent dimanche 7 avril près de Tripoli en Libye les forces du maréchal Khalifa Haftar, qui veut conquérir la capitale, à ses rivaux du Gouvernement d’union nationale (GNA), les belligérants ignorant l’appel de l’ONU à une « trêve humanitaire ».