L’élection de Bassirou Diomaye Faye à la présidence du Sénégal ouvre sans conteste un nouveau chapitre de l’histoire du pays. Mais pas que. Par ses répercussions, le raz-de-marée qui l’a porté au pouvoir pourrait également annoncer un tournant pour la région entière.
Rejet des vieilles élites et de la France, détricotage du dispositif sécuritaire régional… L’arrivée des Russes dans la sous-région pourrait bien être l’accélérateur et le révélateur d’un changement de paradigme.
Lors de la conférence de Nouakchott du 6 décembre, les pays membres du G5 Sahel devront démontrer aux bailleurs de fonds les atouts de l’organisation et sa capacité à générer un cercle vertueux entre sécurité et développement dans les zones frontalières.
La stratégie qui privilégie une option militaire disproportionnée à la frontière entre le Niger et le Mali fait peser un risque sur la région : celui de créer un nouveau foyer d’insurrection. C’est le constat que dresse l’International Crisis Group, qui fait une série de recommandations.