Incendiaire, conservateur, adepte de Fox News… Avec la nomination de John Bolton à la tête du Conseil de sécurité nationale, Donald Trump a trouvé un homme à sa hauteur.
Face aux carences de l’enseignement public, le privé fait de plus en plus figure de recours, pour ceux qui en ont les moyens. Est-ce la solution ? Le débat est posé.
L’ancien ministre de Sarkozy devrait être élu à la tête des Républicains mi-décembre. Prêt à tout pour reconstruire la droite, il courtise à la fois les centristes et les électeurs du FN.
Auvergnat pure souche, démocrate-chrétien de stricte obédience et européen fervent, Jacques Barrot (1937-2014) était un homme politique chevronné, maintes fois ministre sous Giscard et Chirac.
Portée aux nues par les Occidentaux, Aung San Suu Kyi passait hier pour une icône de la démocratie. Soupçonnée, à tort ou à raison, de soutenir la sanglante répression des Rohingyas, elle est aujourd’hui traînée dans la boue.
En Birmanie, les protagonistes de la tragédie en cours s’efforcent de justifier l’injustifiable par des arguments « historiques » pour le moins fallacieux.
Désavoués par les électeurs, ils sont restés à quai le 18 juin : le train pour le Palais-Bourbon est parti sans eux. Parviendront-ils à se relancer ou devront-ils faire une croix sur leur carrière politique ?
Ancien ministre de la Culture du Qatar (2008-2016), diplomate chevronné – il fut en poste à Paris, à l’Unesco et au siège des Nations unies, à New York –, ce francophone de 69 ans est l’un des candidats les plus déterminés au poste de directeur général de l’organisation.
Inconnu il y a trois ans, Emmanuel Macron poursuit sa trajectoire météorique. Après avoir froidement dépassé son maître, mis en marche ses partisans et occis la baronne de l’extrême droite, il a accédé à l’Élysée le 14 mai. Mais de lourds nuages s’accumulent au-dessus de sa tête.
On était habitués aux duels télévisés entre finalistes. On a cette fois eu droit à un quintette, où chaque candidat a tenté de tirer son épingle du jeu. Et de la planter dans le dos du voisin.
Emmanuel Macron peut-il échapper à la malédiction qui, depuis plus d’un demi-siècle, semble frapper ceux qui ne se reconnaissent ni dans la droite ni dans la gauche ?
Entre coups fourrés et coups de théâtre, effondrements et résurrections improbables, la campagne présidentielle ressemble de plus en plus à un délirant jeu de massacre. Du jamais-vu depuis la création de la Ve République !
Mais non, tous les responsables politiques ne sont pas des monstres d’orgueil, de cynisme et de cupidité. Après enquête (en France), nos confrères Bernard Pascuito et Olivier Biscaye en témoignent : ils aiment aussi leur mère. Et réciproquement. Extraits de « Les politiques aussi ont une mère » (Bernard Pascuito et Olivier Biscaye, éd. Albin Michel).
«Ceux qui lancent des boules puantes finissent par sentir plus mauvais que ceux qui les reçoivent », s’emportait naguère le général de Gaulle, volant au secours de Claude Pompidou, l’épouse de son Premier ministre indûment mise en cause dans une affaire sexuelle. Cette « affaire Markovic » fut le premier grand scandale de la Ve République.
Il a promis d’interdire à l’ensemble des musulmans l’accès au territoire américain, de construire un mur anti-immigration à la frontière du Mexique, de remettre en cause l’accord sur le nucléaire iranien… Donald Trump va-t-il changer à l’épreuve du pouvoir ?
Qu’ils participent ou non aux primaires en vue de la présidentielle, Emmanuel Macron, Arnaud Montebourg, Bruno Le Maire, NKM et les autres rêvent de prendre la relève d’une classe politique discréditée. Ce sont…
Du 5 au 21 août, le monde entier aura les yeux fixés sur la mégapole brésilienne, où se tiendront les XXXIes Jeux olympiques d’été. Entre marasme économique, affaires de dopage, crise sanitaire et criminalité galopante, la manifestation ne se présente pas forcément sous les meilleurs auspices.
Dans la course à la Maison Blanche, la démocrate Hillary Clinton affrontera le républicain Donald Trump, en novembre. Entre ces deux-là, que tout oppose, la lutte s’annonce farouche, et tous les coups, bas ou tordus de préférence, seront permis.
Depuis les attentats du 13 novembre, on ne reconnaît plus François Hollande. Il s’est réconcilié avec les Russes, bombarde la Syrie en leur compagnie et entreprend d’assainir les banlieues gangrenées par l’islamisme radical. Mieux vaut tard que jamais !
Fragilisée par les enquêtes pour corruption diligentées contre elle par les justices suisseet américaine, la fédération internationale est désormais en proie à de graves convulsions internes. Entre Joseph Blatter et Michel Platini, tous les coups sont permis !
La droite le voue aux gémonies, le centre est très loin d’être enthousiasmé par sa politique et la gauche de la gauche ne lui pardonne pas ses reniements. François Hollande ne désespère pourtant pas d’être réélu en 2017 !
Puni par sa fille en raison de ses dérapages antisémites incessants, Jean-Marie a été exclu du parti qu’il créa en 1972. En représailles, il fera tout pour empêcher Marine d’accéder au second tour de la présidentielle. Ambiance sportive chez les Le Pen !
Après beaucoup d’autres, l’opposant Boris Nemtsov a été assassiné, le 28 février. Les commanditaires de l’opération seront-ils jamais arrêtés ? Prenons les paris.
À gauche comme à droite, les responsables politiques ont réagi avec la gravité et la dignité requises aux attentats islamistes du 7 janvier. Du coup, leur image dans l’opinion s’améliore. Ce n’est certes pas un luxe !
Ed Miliband, fils d’un historien marxiste d’origine juive, le chef du Labour deviendra-t-il l’an prochain Premier ministre de Sa Majesté ? Ce serait une première depuis Disraeli, il y a plus d’un siècle.