Les réponses économiques et sanitaires au Covid-19 en Afrique risquent de sacrifier les jeunes pousses et les petites et moyennes entreprises, indispensables pour l’emploi et la relance après la crise. Il est possible d’éviter ce piège.
Les impôts sont de bonnes choses, s’ils financent des dépenses justifiées et s’ils sont justement et efficacement collectés, estime Jean-Michel Severino, le président d’Investisseurs & Partenaires (I&P).
Pour Jean-Michel Severino, l’industrie agroalimentaire africaine va devenir non seulement un puissant acteur du développement local et de la création de liens entre urbains et ruraux sur le continent même, mais également un acteur déterminant dans la constitution des futurs équilibres alimentaires mondiaux.
Pour que l’innovation technologique soit un véritable facteur de changement sur le continent, il faut que les investisseurs internationaux ne soient pas les seuls bénéficiaires de la valeur créée par ce secteur, plaide Jean-Michel Severino, président d’Investisseurs et Partenaires. Une solution : « africaniser » cette révolution.
Entrepreneurs, faites-vous un peu macroéconomistes. Certes, vous êtes souvent mal à l’aise en politique monétaire. Vous n’êtes pas sûrs d’être des experts en franc CFA ni en dollar. Mais il y a un domaine dans lequel il est recommandé d’avoir des opinions : c’est celui de la dette publique.
Le président du fonds d’investissement Investisseurs & partenaires défend les PME, les seules selon lui à pouvoir lutter efficacement contre le chômage. Or, déplore-t-il, ces dernières ne sont pas assez prises en compte par les politiques publiques.