Stylistes globe-trotteurs, Amine Bendriouich et Karim Adduchi mettent tous les deux en avant leurs racines dans leurs créations en s’inspirant de la culture berbère.
Réalisant des pièces à partir du toghu, la Camerounaise Kibonen Nfi s’est fait connaître sur les podiums. Elle envisage de s’étendre maintenant commercialement.
Plusieurs fois primé, Laduma Ngxokolo a choisi de s’inspirer des tenues portées par les jeunes garçons de l’ethnie xhosa lors des rites de passage à l’âge adulte.
La congolaise Laëtitia Kandolo a fait ses armes en tant que styliste free-lance auprès d’artistes internationaux comme Rihanna, Beyoncé, Kanye West ou Madonna. Puis elle a fondé, en 2015, Uchawi (« magie », en swahili), sa propre griffe de prêt‑à-porter mixte, qui privilégie un modèle de fabrication éthique.
Dans le sillage de Selly Raby Kane ou du duo Bull Doff, de nombreux designers sont en train d’inscrire le Sénégal sur la carte de la culture alternative. Parmi eux, Khadija Aisha Ba, fondatrice de la marque L’Artisane, qui fait revivre à travers ses créations un véritable héritage vestimentaire.
Au Ghana, si Aisha Obuobi et sa marque Christie Brown, créée en 2008, font l’unanimité, de nombreux stylistes émergent à la faveur d’univers déjantés. C’est le cas de Collins Obeng-Manu, fondateur de la maison de prêt‑à‑porter House of PaÒn.
Après le succès de sa marque Orange Culture, le styliste nigérian Adebayo Oke-Lawal a collaboré avec le chanteur très en vue Davido pour créer sa nouvelle collection.
La styliste sénégalaise a choisi le quartier de Sacré Cœur III pour installer le tout premier espace dédié à sa marque, SRK, ainsi que ses activités artistiques connexes.
Qui aurait cru que, dans les années 1970, le Maroc tenait son James Brown en la personne du chanteur Fadoul ? Qu’il existait un Fela soudanais dénommé Kamal Keila ?
Celui qui a révélé au monde de nombreux artistes africains, dont le célèbre duo malien Amadou & Mariam, est décédé le mardi 5 décembre au soir, à Paris, des suites de complications consécutives à une crise de paludisme.
Fasciné par la culture japonaise, le designer camerounais Serge Mouangue a imaginé un kimono confectionné dans les règles de l’art nippon et rehaussé de motifs wax. Quand le prêt-à-porter fait dialoguer l’Afrique et l’Asie.
Chiwetel Ejiofor vient d’achever le tournage d’un film consacré à l’histoire de William Kwakamba, adolescent malawite qui construisit des éoliennes pour lutter contre la sécheresse dans son village.
Voilà trois ans que le designer malien Cheikh Diallo s’est réinstallé dans sa ville natale, où il continue de récupérer pour mieux créer. Il nous fait aujourd’hui découvrir les coins de la ville qui nourrissent sa créativité.
Ces trois jeunes femmes divertissent les Maliens en racontant leur train de vie dispendieux sur les réseaux sociaux. Leur notoriété dépasse désormais les frontières du pays.
L’aventure a démarré en 2004 avec un disque simplement intitulé Toto Bona Lokua. C’était l’une des premières productions de ce salutaire label qu’est No Format!.
Dans son nouveau roman, En compagnie des hommes, l’écrivaine ivoirienne Véronique Tadjo égrène ses préoccupations écologiques et ses inquiétudes sur l’avenir, accentuées par l’épidémie de fièvre Ebola survenue en 2014.
Météorologie, télécommunications, navigation, gestion des ressources naturelles, sécurité, mais aussi espionnage… La conquête spatiale est aujourd’hui une nécessité stratégique pour se développer et se protéger. Et le continent n’entend pas se laisser distancer.
Le 30 juin 2017, la Camerounaise Sarah Anyang Agbor a été élue commissaire de l’Union africaine chargée des ressources humaines, de la science et de la technologie.
En 1964, la Zambie décide de prendre part à la conquête de l’espace en envoyant des astronautes dans l’espace, sous la fraîche présidence de Kenneth Kaunda.
Le rappeur congolais Martial Pa’nucci, en exil au Burkina Faso, revient à l’une de ses préoccupations majeures, son pays d’origine, tout en s’ouvrant à de nouveaux horizons.
Les deux artistes ont imaginé une collection capsule inspirée par l’œuvre du photographe malien et présentée en marge de l’exposition qui lui est actuellement consacrée à la Fondation Cartier de Paris.
En janvier, la une de l’édition mexicaine de Vanity Fair suscita une polémique inattendue. On y voyait Melania Trump faisant mine de croquer des diamants.
À 30 ans, l’écrivain comorien Ali Zamir, ovationné l’an dernier pour son tout premier roman, publie « Mon Étincelle », un récit aux multiples ressorts tout aussi captivant.
En février 2017, le Nigérian Richard Akuson lance A Nasty Boy, un magazine en ligne qu’il souhaite décliner en version papier et dans lequel il questionne la masculinité au Nigeria.
Fondatrice de la griffe Afrikanista, Aissé N’Diaye propose une nouvelle collection de t-shirts sérigraphiés à partir de clichés du photographe béninois Roger daSilva décédé en 2008. Une manière de donner une seconde vie au travail de ce photographe installé à Dakar, en collaboration avec l’association sénégalaise Xaritufoto.
Avec Soul of a Nation, Art in the Age of Black Power, la Tate Modern, à Londres, offre un vaste panorama de la création africaine-américaine aux grandes heures de la lutte pour les droits civiques. Une exposition à ne pas manquer si vous êtes de passage à Londres, jusqu’au 22 octobre.