Jusque-là actionnaire minoritaire de plusieurs sociétés minières en Afrique de l’Ouest, le fondateur de Coris Bank International envisage aujourd’hui de prendre le contrôle de l’une d’entre elles, la britannique Hummingbird Resources.
L’INTERVIEW ÉCO – Nommé PDG du leader de l’or en Afrique de l’Ouest à la suite du licenciement de Sébastien de Montessus en janvier, Ian Cockerill fait le bilan de ses premiers mois à la tête de l’entreprise. L’occasion d’esquisser sa stratégie dans un contexte d’instabilité politique et de hausse record du cours de l’or.
La junte malienne accuse Barrick Gold de ne pas respecter ses engagements, et menace de graves conséquences. Des accusations que l’opérateur de la plus grande mine d’or du pays nie en bloc.
Outre le volume d’or que promet ce nouveau projet en Côte d’Ivoire, l’entreprise qui détient la mine a d’autres arguments pour susciter l’intérêt des plus grands du secteur.
Les face-à-face tendus se multiplient entre les compagnies minières et les autorités maliennes. Qui n’ont qu’un seul objectif : l’application du nouveau code minier adopté en 2023.
Avec une position clairement dominante sur le marché local de la téléphonie mobile et des concurrents en difficulté, la filiale du groupe français, contrôlée par Sonatel, semble indétrônable. Mais le gouvernement n’a pas dit son dernier mot.
L’INTERVIEW ÉCO – Alors que la Banque mondiale a pleinement réactivé son appui à la RDC, son directeur pour le pays détaille à Jeune Afrique la nouvelle approche proposée par le bailleur pour le développement du méga-barrage d’Inga III.
La major fondée en Afrique du Sud s’apprête à prendre pied en Égypte et en Côte d’Ivoire, après avoir signé une transaction à 2,5 milliards de dollars avec Centamin.
L’INTERVIEW ÉCO – Président de la Chambre des mines de Guinée depuis 2019 et haut représentant du consortium SMB-Winning, le premier producteur de bauxite du pays nous livre son analyse sur l’évolution et les perspectives du secteur minier dans le pays.
Le groupe français, qui vient de perdre son permis d’exploitation sur le projet d’Imouraren, rencontre des difficultés avec la Somaïr dans le complexe minier d’Arlit, son ultime bras de fer face à la junte.
Le permis d’exploitation du site d’extraction d’uranium d’Imouraren a été retiré au groupe dirigé par Nicolas Maes, depuis novembre 2023. C’est la conclusion d’un long bras de fer entre Orano et la junte au pouvoir au Niger.
Alors que l’administration américaine est de plus en plus impliquée dans des projets de corridors en Afrique, l’ancien envoyé spécial de Washington pour les Grands Lacs et le Sahel livre son éclairage sur les perspectives de développement des infrastructures minières sur le continent.
Le géant australien propose de racheter l’autre mastodonte du secteur minier. Mais à une condition : faire précéder la transaction de la cession d’actifs de fer et de platine en Afrique australe.
ÉPISODE 3/4. Des données confidentielles, auxquelles l’ICIJ et Jeune Afrique ont eu accès, révèlent le rôle joué par l’Eswatini dans des transferts de fonds suspects entre l’Afrique australe et Dubaï. Ils pourraient avoir servi à des opérations de blanchiment d’argent ou à favoriser le trafic international de l’or.
Malgré la conjoncture défavorable dans le manganèse et les sables minéralisés que le groupe français produit en Afrique, son délégué général pour le continent souligne la bonne tenue de ses opérations et détaille ses investissements à venir.
Actionnaire au travers de la société Nordgold de deux mines d’or en Guinée et au Burkina Faso membres de notre classement des 500 champions africains, Alexeï Mordashov est aujourd’hui victime de ses liens présumés avec Moscou.
Affecté par une baisse des prix des métaux et par des contraintes logistiques, le géant anglo-sud-africain prévoit un vaste plan de licenciements et d’économies dans les prochains mois. Et il n’est pas le seul à connaître l’adversité.
Malgré des soupçons de malversations qui entachent encore les activités de l’entreprise, le président du conseil d’administration de la compagnie minière nationale congolaise espère opérer une montée en gamme rapide, avec comme objectif notamment, la transformation locale des minerais.
Cette année encore, les gouvernements du monde entier joutent lors du plus grand raout minier d’Afrique pour se présenter comme des partenaires privilégiés des pays du continent. Et ainsi se positionner sur leurs très stratégiques ressources en minerais critiques.
Vincent Benoît, le directeur des investissements de La Mancha Resource Capital détaille la stratégie relative aux minerais critiques du fonds, créé en intégrant les actifs du groupe minier de la famille de Naguib Sawiris.
Riche en minerais critiques et stratégiquement située, l’Afrique dispose en théorie de tout pour jouer un rôle clé dans la transition énergétique en cours. Mais la réalité s’avère cependant plus complexe.
La multinationale anglo-australienne et le gouvernement angolais sont en cours de finalisation d’un nouveau contrat d’investissement pour la prospection et l’exploration de métaux de base.
Accusées de travailler dans l’illégalité, 1 200 entreprises ont été radiées par l’Autorité de régulation de la sous-traitance du secteur privé. Mais les opérateurs économiques dénoncent des incohérences et un harcèlement de la part de l’organisme public.
En entérinant sa volonté d’investir dans le projet de mine de fer mené par Winning Consortium Simandou dans l’est de la Guinée, le géant chinois de l’acier permet à Pékin de sécuriser son approvisionnement.
Présenté par les autorités de Kinshasa comme une clé de la lutte contre le trafic clandestin de minerais et de la sécurisation de l’est de la RDC, le contrat conclu dans le pays par les Émiratis de Primera fait pourtant l’objet de vives critiques. Explications.
Au Mali comme dans les autres pays où il est présent, le groupe Barrick suit de près les évolutions législatives et leur impact potentiel sur l’industrie extractive.
Quatre partenaires locaux de la société publique congolaise Sakima accusent cette dernière d’avoir renié ses engagements au profit de la société Primera Mining.
La relance du chemin de fer reliant Kolwezi au port angolais de Lobito, plus courte voie d’exportation du cuivre et du cobalt congolais, bénéficie aujourd’hui de soutiens stratégiques, laissant croire au succès d’un projet maintes fois promis.