En s’emparant de l’espace public et en proposant de nouvelles formes, poètes, plasticiens, danseurs et musiciens haïtiens entendent dynamiter la 33e édition du festival francophone de Limoges.
Tandis que les grandes marques occidentales de luxe ou de prêt-à-porter s’intéressent au juteux marché des vêtements destinés aux musulmanes, les enseignes arabes ou africaines peinent encore à apparaître.
Ils sont jeunes, grandissent en France, assument leur héritage africain et produisent un rap enjaillé comme on gère un business. Leurs clips cumulent des millions de vues. Bienvenue dans l’univers tendance de l’afro-trap !
Le 10 mai, la France commémore l’abolition de l’esclavage. À cette occasion, « Jeune Afrique » revient sur la résistance de ceux à qui l’on avait dénié toute humanité.
Au théâtre parisien Le Tarmac, artistes européens et africains s’associent. Des collaborations qui permettent de trouver de nouvelles ressources esthétiques… mais aussi financières.
La scène africaine, un eldorado ? Ce marché suscite les convoitises des majors, des start-up et des vendeurs à la sauvette… Mais il peine à se structurer en une industrie digne de ce nom sur laquelle les artistes pourraient s’appuyer.
Alors que le château de Monte-Cristo va être enfin rénové, son ancien propriétaire, l’un des écrivains les plus importants de la littérature française, petit-fils d’esclave, est peu à peu réhabilité.
Frappée par un AVC en 2004, la grande griotte malienne a longtemps cru sa carrière achevée. Elle revient plus forte que jamais avec un nouvel album, « Renascence ».
Ambitieuse mais mal ficelée, une exposition parisienne, regroupant 54 artistes issus d’autant de pays africains, a tenté d’alerter sur les problèmes d’accès à l’énergie sur le continent. Elle sera visible en Afrique en 2016.
La diva anglo-égyptienne s’offre une renaissance avec un album jazzy, concocté par le trompettiste, compositeur et producteur Ibrahim Maalouf. Rencontre.
Le célèbre catcheur congolais Mwimba Texas se démène pour aider les albinos africains à travers sa fondation à Kinshasa, luttant contre les préjugés et l’ignorance. Un documentaire lui rend hommage. Rencontre et portrait.
Avec son hit « Mascara », le Kinois est sorti de l’ombre de son mentor Werrason. Toujours entre deux scènes et deux studios, il s’impose comme l’un des talents incontournables du continent.
Quatre ouvrages remettent l’auteur sur le devant de la scène après une longue période d’oubli. Interview du chercheur Nicolas Martin-Granel, à qui l’on doit
la publication de nombreux inédits du Congolais disparu il y a vingt ans.
Banlieusarde, née de parents maliens, cette juriste spécialisée en droit des sociétés est la nouvelle et atypique présidente de l’Union des jeunes avocats de Paris.
À 62 ans, l’interprète d’Ancien Combattant continue de se produire au Congo et ailleurs. Il dirige aussi un cabaret à ciel ouvert à Brazzaville où il invite les nouveaux talents à répéter gratuitement. Interview.
Après avoir dominé la scène africaine pendant près d’un demi-siècle, les musiciens congolais tirent le diable par la queue. Si les talents ne manquent pas, il existe trop peu de structures pour les valoriser.
Elles disent s’assumer, revendiquent leur africanité, mais ont le teint clair et des mensurations qui ne dépareilleraient pas sur les podiums occidentaux. Vous avez dit schizophrénie ?
Aperçu d’une rentrée littéraire riche en œuvres africaines. Les écrivains algériens Yasmina Khadra et Boualem Sansal livrent deux récits aux antipodes l’un de l’autre, mais avec une cible commune : l’autoritarisme.
Le Tuniso-Allemand Samy Ben Redjeb a créé il y a dix ans Analog Africa, un label qui réédite la musique africaine des années 1960 et 1970. Délaissé sur le continent, le créneau passionne de plus en plus d’amateurs occidentaux.
Un 33 tours original du groupe Batsumi enregistré à Soweto en 1974 vendu 774 euros, une galette mythique du Ghanéen Ebo Taylor de 1977 qui s’arrache à 800 euros, un album du Super Rail Band malien se négociant autour de 1 000 euros… Le continent regorge de pépites pour les amateurs de vinyles.
Sur le plan artistique, le festival panafricain de musique, qui s’est déroulé du 18 au 22 juillet à Brazzaville, a tenu toutes ses promesses. L’organisation, elle, a connu quelques ratés.