Sur un coup du sort, ce couple franco-camerounais qui ne connaissait rien à cette danse est devenu gestionnaire du plus grand lieu francilien où elle règne vingt-quatre heures sur vingt-quatre…
Invitée à siéger au jury du Festival de Cannes, qui se tient du 13 au 24 mai, la chanteuse et musicienne malienne n’en finit pas de se battre pour faire avancer son continent, en gardant un pied en Occident.
Traditionnellement absents ou relégués au second plan, les personnages noirs sont souvent caricaturaux : agressifs, dangereux et athlétiques. Des héros moins stéréotypés commencent néanmoins à s’inviter sur le devant de la scène.
Ce philosophe prêche pour une religion ouverte, moderne, capable de se poser des questions sur elle-même. Son dernier ouvrage est un vibrant plaidoyer en faveur de la fraternité.
Quarante ans après la disparition de la vedette des années folles, le 12 avril 1975, biographes et documentaristes tentent encore de cerner les ambiguïtés et de saisir la complexité du personnage.
Ce quinquagénaire parisien né à Alger a choisi de vivre dans la rue, mais n’a pas renoncé au sport. Une vidéo montrant ses performances a enflammé le web.
Avec son film « Dear White People », le réalisateur africain-américain Justin Simien dénonce les préjugés raciaux toujours vivaces dans le pays d’Obama… et suscite la polémique.
L’auteur d’origine ivoirienne vient de publier « Nouvel An chinois », roman critique sur le repli identitaire français dans lequel il manie la langue comme un jazzman son instrument.
La réalisatrice africaine-américaine Ava DuVernay livre le premier biopic de Martin Luther King : « Selma », un film prenant et subtil qui évite les pièges de l’hagiographie.
Habitée, la chanteuse nigériane Nneka sort un cinquième album aux accents mystiques qui entend servir de caisse de résonance aux souffrances de la diaspora africaine.
Nommé dans seulement deux catégories, le long-métrage réalisé par Ava DuVernay peut encore décrocher l’Oscar du meilleur film. Ce qui serait une première pour une réalisatrice africaine-américaine.
Les soeurs d’origine tunisienne, Mayada et Maïssa Gargouri, font se gondoler le web avec les aventures de leurs « desperate bledardes » mettant en scène leur quotidien banlieusard de beurettes célibataires.
Dans les clips de hip-hop, les femmes noires se métamorphosent en vénus aux rondeurs démesurées. Les corps hypersexualisés de ces video girls affriolantes renvoient souvent à un imaginaire racial, né de l’esclavage.
L’aube de la décennie noire en Algérie vue à travers les yeux de deux adolescents. Les Jours d’avant, court-métrage multirécompensé et nommé aux César 2015, sort en salle le 4 février.
Présenté à Paris du 14 au 17 janvier, le spectacle prémonitoire et engagé de Serge Aimé Coulibaly devrait bientôt tourner en France et en Europe. Chorégraphie d’une révolte devenue révolution.
L’exposition parisienne consacrée à la plasticienne permet pour la première fois d’apprécier une facette peu médiatisée de son travail : son engagement contre les discriminations raciales.
L’ethnologue français Jean Rouch, passionné par l’Afrique subsaharienne, est peu à peu entré en osmose avec ses sujets, produisant une oeuvre filmée de plus en plus singulière.
En 1907, au Musée d’ethnographie du Trocadéro, face à « l’art nègre », Picasso avoue avoir compris le sens de la peinture. Les trouvailles des artistes africains l’accompagneront pendant toute sa vie.