Après l’adaptation de son roman « Petit Pays » en film, l’artiste franco-rwandais signe un livre pour enfants, « L’Ennui des après-midi sans fin ». Et prévoit pour novembre un nouvel album, « Lundi méchant ».
Diffusé sur France 2 et disponible en streaming, le documentaire « Décolonisations, du sang et des larmes », de Pascal Blanchard et David Korn-Brzoza, met fin, avec d’autres travaux récents, au silence entourant cette période sanglante de l’histoire de France.
En France et aux États-Unis, la très ancienne pratique du maquillage en noir, d’abord innocente, est devenue insultante. Dans son dernier ouvrage, Serge Bilé raconte comment tout a dérapé.
Spoliation, colonisation, migrations… Dans « Le Vol du boli », accessible gratuitement sur la plateforme de TV5 Monde Plus, le réalisateur mauritanien Abderrahmane Sissako et le musicien britannique Damon Albarn abordent le temps d’un opéra flamboyant les sujets qui fâchent. Entretien.
Auteure d’un ouvrage sur les injures xénophobes, la linguiste française estime que l’éradication de certains termes péjoratifs pose problème : faire disparaître ces mots ne revient-il pas à gommer le contexte qui les a vus naître ?
Après « Ma part de Gaulois », Magyd Cherfi poursuit son récit autobiographique avec « La Part du Sarrasin ». Le parolier du groupe Zebda dépeint avec brio son écartèlement identitaire dans la France des années 1980.
Artistes, festivals, cinéphiles s’élèvent contre la mise en détention du cinéaste sur la base de « fausses accusations » portées par des extrémistes religieux.
Alors que la très grande majorité des événements culturels ont été annulés, la tenue sans accroc du festival des arts du monde arabe de Montpellier donne des perspectives au monde du spectacle.
Le long-métrage de la franco-sénégalaise Maïmouna Doucouré qui dénonce l’hypersexualisation des petites filles est au centre d’une violente controverse. Ses détracteurs, qui se radicalisent, l’accusent de « pornographie » et d’« islamophobie ».
Né à Paris, installé à Marseille, le musicien gouailleur est aussi un voyageur au long cours avide de métissages. Son album « Soleil Kréyol », sorti en début d’année, vient d’être remixé à la sauce afro.
Arabesques, le festival des arts du monde arabe de Montpellier, a réussi à sauver sa quinzième édition au prix de lourds aménagements dans sa programmation. Elle se tient du 8 au 20 septembre.
Dans son restaurant parisien ouvert récemment, Mi Kwabo, le jeune autodidacte Elis Bond propulse les produits africains et caribéens dans les hautes sphères de la gastronomie.
Fils spirituel d’Ali Farka Touré, le chanteur et guitariste malien livre après un long silence un nouvel album, « Lindé », qui appelle à la paix, à la solidarité et à l’unité.
La représentation de la députée Danièle Obono en esclave par le magazine témoigne d’une volonté de soumettre les minorités. La condamnation unanime du journal est appréciable mais tardive.
Dans un long métrage brillant et parfois dérangeant, la réalisatrice renvoie dos à dos les traditions et les réseaux sociaux, dénonçant leur emprise sur les jeunes adolescentes.
Featurings prestigieux, tubes en devenir, punchlines acérées… Le Nigérian Burna Boy revient au top, bien décidé à laver l’affront de son échec aux Grammy Awards.
Un quart de siècle après sa sortie, le film de Mathieu Kassovitz refait parler de lui. Premier à évoquer la France métissée des cités, le réalisateur a créé un genre. Et des vocations.
Alors que la campagne pour la présidentielle américaine a été mise en sourdine par la pandémie, l’annonce du rappeur ressemble plus à une énième façon de faire sa pub qu’à une candidature crédible. À moins que…
Dans un faux documentaire trash et jubilatoire, l’humoriste français Jean-Pascal Zadi s’interroge sur l’identité des afrodescendants de l’Hexagone. Et donne un grand coup de pied dans la fourmilière communautaire.
En réinterprétant le répertoire de Franco Luambo Makiad en juin 2019 pour la treizième édition du JazzKif Festival de Kinshasa, Ray Lema a conquis le public kinois. Un album live a été tiré de ce concert.
Une vingtaine de victimes ont perdu entre quelques milliers et 800 000 euros en pensant acheter des œuvres africaines dont l’authenticité ou l’exportation étaient frauduleusement « validées » par l’Unesco.
Thématiques nouvelles, talents méconnus en France, expos métissées… Ouverte depuis un an, la galerie 31 Project donne à voir différentes facettes de la scène africaine à Paris.
L’actrice et chanteuse malienne s’est investie à 100 % dans un documentaire sur la grande muraille verte, cette ceinture d’arbres qui s’étire de Dakar à Djibouti. Et confirme son statut d’artiste engagée.
Après avoir flirté avec la musique électronique, la diva malienne revient avec un album plus épuré, rejouant certains de ses anciens titres dans les conditions du live. Émotions garanties.
Face à la fermeture de la plupart des salles de cinéma dans le monde, l’Institut français met à disposition gratuitement sur son site une vingtaine de films français et africains.
Le philosophe Abdennour Bidar voit dans la pandémie un espoir de réparer « le tissu déchiré du monde » et plaide pour la création d’une « île de tisserands », où l’on puisse cultiver une autre relation à soi, à autrui et à la nature.
La fermeture des frontières prive les musiciens d’une grosse partie de leurs ressources. Des acteurs du réseau des musiques du monde réfléchissent à la création d’un fonds de solidarité.