Laurent de Saint-Périer est journaliste spécialiste du Maghreb/Moyen-Orient, couvrant notamment la Syrie, l’Égypte et l’Iran. Il est aussi spécialiste du Gabon.
Ancien chef de l’opposition sous Hosni Moubarak, le ministre du Commerce extérieur et de l’Industrie plaide la cause de son gouvernement. Sans langue de bois.
Chargé de favoriser le processus de paix, il aura surtout profité de sa position pour s’en mettre plein les poches. À la grande consternation des Palestiniens.
Renforcé par le ralliement de jihadistes de la région jusqu’alors affiliés à Al-Qaïda, l’État islamique menace l’Afrique du Nord. Mais alors qu’en Libye, comme en Irak et en Syrie, le califat se nourrit du chaos et des conflits confessionnels, le Maroc, l’Algérie, la Tunisie et l’Égypte ne sont pas si vulnérables…
L’attraction du groupe terroriste de l’État islamique sur les jihadistes africains se fait de plus en plus forte. Décryptage des conséquences de ce phénomène avec l’islamologue Mathieu Guidère.
D’un côté, une rébellion houthiste, soutenue par l’Iran. De l’autre, Tempête décisive, une coalition militaire dirigée par l’Arabie saoudite. Au milieu de ce champ de bataille entre chiites et sunnites, un État au bord de l’explosion.
Spécialiste du Moyen-Orient à l’Institut des relations internationales et stratégiques (Iris), Karim Bitar analyse le conflit au Yémen et l’intervention directe de l’armée saoudienne contre les miliciens chiites houthis. Interview.
Pendant des mois, les Occidentaux ont fait du départ de Bachar al-Assad un préalable. Mais après quatre ans de guerre, son régime est toujours debout et sa cruauté est éclipsée par la menace Daesh. Faudra-t-il se résoudre à négocier avec lui ?
Les jihadistes de l’État islamique ne se contentent pas d’égorger les vivants : ils s’en prennent aussi avec une rare violence à la culture et à l’Histoire, tentant de détruire un passé de création qui ne correspond pas à leur vision mortifère du monde.
L’algérien Mounir Bouchenaki dirige aujourd’hui le Centre régional arabe pour le patrimoine mondial. Après les destructions opérées par l’État islamique au musée de Mossoul, il revient la situation dramatique du patrimoine culturel d’Irak et de Syrie.
Maîtres de facto du pays depuis la prise de Sanaa, le 20 janvier, et la démission du président de la transition, les houthistes ne savent pas vraiment quoi faire d’un pouvoir trop facilement conquis.
Responsable du Bureau central des cultes au ministère de l’Intérieur, Bernard Godard évoque la constitution progressive d’un islam spécifiquement occidental, ses relations avec la laïcité et les réactions hostiles qu’il provoque chez nombre de non-musulmans. Interview.
Les femmes puissantes sont de plus en plus nombreuses sur le continent. Voici notre sélection – forcément subjective – des 50 Africaines les plus influentes au monde.
La maladie dont souffre l’atypique sultan Qabous pose la question de la succession, qui s’annonce d’autant plus délicate que le souverain s’est façonné un État sur mesure et n’a pas d’héritier.
Après leurs homologues britanniques, irlandais et espagnols, les députés français ont à leur tour invité leur gouvernement à reconnaître l’État de Palestine. Mieux vaut tard que jamais…
Dans ses chroniques, le romancier égyptien Alaa El Aswany évoque la révolution, l’islam politique et ses frères humains. Rencontre avec un colosse jovial fidèle à son antienne : « La démocratie est la solution ! »
Le président Sissi est loin de se distinguer par un comportement démocratique exemplaire. Mais, au nom des intérêts commerciaux et de la lutte antiterroriste, les Occidentaux ferment les yeux. Cela ne vous rappelle rien ?
Le directeur adjoint de la rédaction du mensuel français « Le monde diplomatique » et spécialiste du Moyen-Orient, Alain Gresh, répond aux questions de « Jeune Afrique » sur la visite militaire du président égyptien, Abdelfattah al-Sissi, à Paris, les 26 et 27 novembre.
Voie de réalisation spirituelle, le courant mystique de la religion musulmane exprime la quintessence de la Révélation. Aux antipodes du littéralisme rigoriste des salafistes.
En acceptant de renoncer à la violence et de reconnaître l’État hébreu, Abou Ammar avait fait naître des espoirs de paix. Dix ans après sa mort, ils se sont presque évanouis.
Désorganisées, mal formées, livrées à elles-mêmes, les forces de sécurité nationales irakiennes essuient déroute sur déroute face aux jihadistes de l’État islamique.
Les avions de la coalition internationale formée par Obama bombardent les positions des jihadistes de l’État islamique en Irak et en Syrie. Au risque d’attiser les tensions intercommunautaires. Et pas seulement dans la région.
Les affaires du hajj se chiffrent en milliards de dollars, et l’odeur des billets verts attire bien des rapaces sans foi ni loi qui profitent allègrement de la piété, et souvent de la candeur des candidats au pèlerinage, pour se remplir les poches.
Début octobre, près de deux millions de pèlerins se rassembleront à La Mecque, en Arabie saoudite. Un devoir religieux devenu une véritable industrie touristique.
En trois ans, au moins 12 000 étrangers, originaires de 81 États, ont rejoint les rangs des islamistes radicaux. Radiographie de la nouvelle internationale des fous d’Allah.
Enragés par la défaite, des supporters de la JS Kabylie bombardent de projectiles leurs propres joueurs. Atteint à la tête, l’attaquant camerounais Albert Ebossé y laissera la vie.
Le 26 août, après cinquante jours de guerre, Israël et le Hamas sont parvenus à un accord de cessez-le-feu. Comme chaque fois, chacun des deux camps crie victoire. Sur un champ de ruines.