Laurent de Saint-Périer est journaliste spécialiste du Maghreb/Moyen-Orient, couvrant notamment la Syrie, l’Égypte et l’Iran. Il est aussi spécialiste du Gabon.
Depuis la chute du président Morsi, des mouvements populaires s’inspirant du Tamarod égyptien fleurissent en Syrie, en Tunisie, à Bahreïn… Leur objectif : faire aboutir les révolutions inachevées.
L’avenir du cours de l’or, qui a fortement chuté depuis son pic d’octobre 2012, est difficile à prévoir. Nivaash Singh, analyste chez Nedbank Capital, livre son analyse à « Jeune Afrique ».
Longtemps soutenue par le Qatar, la principale plateforme d’opposition de la Syrie semble désormais pencher pour son voisin saoudien. Entre Doha et Riyad, la concurrence fait rage.
Rejetés par une grande partie de l’opposition, les Moudjahidine du peuple continuent pourtant, sous la houlette de Maryam Radjavi, de séduire nombre de personnalités occidentales.
Le cheikh Hamad Ibn Khalifa Al Thani a transmis les rênes du pouvoir à Tamim, que l’on dit moins fougueux. Mais le nouvel émir n’a donné que peu d’indices sur sa vision de la politique extérieure du Qatar.
À l’heure du multimédia, les librairies spécialisées de la capitale française peinent à se maintenir à flot, mais demeurent des refuges de culture savante. Promenade au coeur du Quartier latin.
Après le Maroc et l’Algérie, le président français, François Hollande, effectue les 4 et 5 juillet sa première visite officielle en Tunisie. L’ambassadeur de ce pays en France, Adel Fekih, expose les enjeux de ce déplacement.
Si elle est loin de bouleverser le système, l’élection inattendue du modéré Hassan Rohani à la présidence devrait, à tout le moins, réduire les fractures politiques intérieures et, peut-être, inaugurer une ère de détente avec l’Occident.
Le 15 juin, le religieux Hassan Rohani a remporté, dès le premier tour, la présidentielle iranienne. Si en Occident, cette victoire est interprétée comme la victoire surprise d’un modéré face à des adversaires radicaux, Bertrand Badie, professeur de Relations internationales à Sciences-Po Paris, invite à plus de prudence dans la lecture de l’issue de ce scrutin. Interview.
À la barbarie institutionnelle du régime syrien répond désormais la sauvagerie des guerriers fous d’Allah. Pourtant, les idéaux initiaux de la révolution ne sont pas morts.
Selon une mission d’enquête de l’Unesco au Mali, Tombouctou a davantage souffert de l’occupation jihadiste qu’on ne l’avait redouté. Jeune Afrique vous propose de voyager à travers la « Ville aux 333 saints » grâce à un webdocumentaire.
Face à l’horreur et à l’extrême complexité d’une interminable guerre civile, l’opinion, de Tunis à Nouakchott, semble totalement déboussolée. Enquête sur un cruel dilemme.
Pour Rhodi Mellek, représentante à Bruxelles du PYD (Parti de l’union démocratique), la plus importante formation politique kurde de Syrie, du sort des Kurdes, dépend l’avenir du pays. Entretien.
Dans son ouvrage « Le Printemps arabe : une manipulation ? » (éd. Max Milo), paru fin 2012, Naoufel Brahimi El Mili, professeur à Sciences-Po Paris, envisage le Qatar comme un relais régional des États-Unis. L’émirat oeuvrerait pour concrétiser la vision américaine de « Grand Moyen-Orient » esquissée par George W. Bush et revisitée par Barack Obama. Le docteur en sciences politiques confie à « Jeune Afrique » son analyse des rapports entre l’émirat et la République algérienne, épargnée par les révolutions de 2011.
Maniant pression et gros chèques, le Qatar cherche à peser sur la politique régionale en surfant sur son soutien au Printemps arabe. Une omniprésence qui le rend de moins en moins populaire.
Bien que les huit candidats retenus par le Conseil constitutionnel (moins un qui vient de se désister, le 11 juin) soient des fidèles d’Ali Khamenei, la présidentielle du 14 juin n’est pas dépourvue d’enjeux.
Seuls huit candidats restent en lice pour l’élection présidentielle iranienne du 14 juin. Parmi eux, un homme a les faveurs d’Ali Khamenei. Un conservateur pur et dur, bien sûr.
Dans toute le monde arabo-berbère, les conséquences des bouleversements politiques survenus en 2011 ne laissent pas d’inquiéter. Analyse en profondeur d’un grand spécialiste du sujet.
La présidentielle iranienne du mois de juin pourrait, contre toute attente, réserver quelques surprises. Le 11 mai, jour de clôture des inscriptions, deux nouveaux candidats ont surgi à la dernière minute. Ils pourraient relancer l’enjeu d’un scrutin qui semblait acquis d’avance aux protégés du Guide suprême, Ali Khamenei, Mahmoud Ahmadinejad ne pouvant briguer un troisième mandat.
Fuite de la famille Assad, mort de Bachar, défection de personnalités… Le flot des informations les plus folles – et le plus souvent mensongères – est ininterrompu.
Quand deux réalisateurs gabonais se rencontrent dans un maquis, ils se racontent des histoires de cinéma… et celle du pays. Passage à table, avec Philippe Mory et Henri-Joseph Koumba Bididi.
L’un a débarqué à Libreville il y a plus d’un demi-siècle, l’autre au coeur de la Lopé il y a près de vingt-cinq ans. Des origines et des parcours différents, mais un même attachement viscéral au pays dont ils sont devenus, chacun à sa façon, des figures.
Détenu à Tripoli, l’ancien chef des services de renseignements et beau-frère de Mouammar Kadhafi, Abdallah Senoussi s’est confié à un représentant de Human Rights Watch (HRW). Il n’a pas vu d’avocat mais précise qu’il ne pas subir de mauvais traitements.
Face au Parti démocratique gabonais (PDG), au pouvoir, les partis sont nombreux. Et incapables de trouver un terrain d’entente pour faire front commun.
Passé sous la bannière de l’Union nationale, désormais dissoute, l’ancien Premier ministre d’Omar Bongo Ondimba livre un bilan sans concession du pouvoir… et de l’opposition gabonaise. Interview.