Laurent de Saint-Périer est journaliste spécialiste du Maghreb/Moyen-Orient, couvrant notamment la Syrie, l’Égypte et l’Iran. Il est aussi spécialiste du Gabon.
Psychanalyste tunisien enseignant à l’Université de Paris VII où il dirige l’UFR de Sciences humaines cliniques, Fethi Benslama est l’auteur de plusieurs ouvrages où il explore notamment les expressions contemporaines de l’islam à la lumière de la psychanalyse. En mai 2011, il publie « Soudain la révolution ! » un petit livre où il décrypte efficacement les causes profondes du soulèvement tunisien et de sa propagation aux autres sociétés arabes. Quatorze mois plus tard, il confie à Jeune Afrique son analyse sans concession de l’état actuel de la Tunisie.
Dîner à l’Élysée, discours devant les députés… Le président tunisien Moncef Marzouki a été reçu avec tous les honneurs par son homologue français François Hollande. Il fallait bien cela pour dissiper les malentendus qui, depuis l’ère Ben Ali, entachent les relations bilatérales.
Depuis des mois, la Maison Blanche ne cesse d’appeler au départ du président syrien Bachar al-Assad, mais le Kremlin paraît soutenir Damas contre vents et marées.
Concurrent du Conseil national syrien, le Comité national de coordination pour le changement démocratique refuse la lutte armée, toute intervention extérieure et la communautarisation. Mais il n’est guère entendu par la communauté internationale.
Le groupe ouvre à Oran son troisième établissement en Algérie et accélère son développement sur le continent. Son directeur régional en détaille les prochaines étapes.
Né à Djeddah de parents asiatiques, Wonho Chung manie mieux la langue du Coran que celle de Corée. Le succès de ses one-man-shows en a fait une vedette régionale dans le monde arabe.
Désormais dans l’opposition, le président du Rassemblement national des indépendants, Salaheddine Mezouar, est résolu à faire de son parti la première force politique du royaume du Maroc.
Des attentats de plus en plus sanglants, un plan onusien qui s’enlise, une opposition divisée et déjà 12 000 morts depuis mars 2011… Le pays est au bord d’une guerre civile dont on n’entrevoit pas l’issue.
Née sous le signe de l’abondance, la deuxième ville de Tunisie n’a pas souffert du Printemps arabe. Mieux, elle a profité indirectement de la guerre en Libye.
Accident, suicide, exécution ? Le décès « par noyade » du libyen Chokri Ghanem, cacique du régime Kadhafi qui avait retourné sa veste, soulève de nombreuses interrogations.
Avec la militarisation de l’affrontement entre le pouvoir et la rébellion, la crise syrienne déborde dangereusement les frontières du pays et fait planer le spectre d’une guerre confessionnelle à l’échelle régionale.
Rien ne semble arrêter la richissime pétromonarchie, qui investit de plus en plus dans la presse et l’audiovisuel français. Le Qatar détient désormais près de 13 % du capital du puissant groupe Lagardère. Et affiche des ambitions aux motivations ambiguës.
L’acteur égyptien Adel Imam a été condamné à trois mois de prison. Sa faute ? Il aurait ridiculisé l’islam dans des films tournés… dans les années 1990.
Riches, exploiteurs, oisifs… L’image des expatriés libanais installés sur le continent obéit encore à de vieux stéréotypes très éloignés de la réalité.
Libéré de son devoir de réserve, l’ancien ambassadeur de France en Tunisie, Yves Aubin de La Messuzière, porte un regard critique sur la politique étrangère de Nicolas Sarkozy.
Cheikha Al Mayassa, la fille de l’émir Al Thani, préside l’Autorité des musées du Qatar et oriente la politique culturelle du pays. Avec beauté, brio et… des moyens illimités.
« Rongé par le mal du pays », Belhassen Trabelsi, le beau-frère en exil de l’ex-président Ben Ali s’est adressé dans une lettre ouverte à « tous les Tunisiens » pour leur présenter ses excuses, le 12 avril. Depuis le Canada où il s’est réfugié avec sa famille depuis la chute de l’ancien régime début 2011, il se dit prêt à comparaître devant la justice tunisienne. Ce mea culpa, authentifié par son avocat à Tunis, plaide déjà avec vigueur et émotion pour la réhabilitation complète de son auteur.
Peu connu au niveau international, mais représentant un courant incontournable et bien ancré de l’opposition syrienne, le Comité national pour le changement démocratique (CNCD) rejette l’option militaire qui est celle du Conseil national syrien (CNS) dans le conflit avec le régime de Bachar al-Assad. Et dénonce l’omniprésence de ce parti dominé par les Frères musulmans et soutenu par la Turquie, les puissances du Golfe et l’Occident. Interview du porte-parole du CNCD, Haytham Manna.
Mûs par la volonté d’aider un peuple martyr ou par des arrière-pensées politiques, partisans et adversaires d’une intervention étrangère en Syrie avancent de solides arguments. Qui favorisent le maintien d’un tragique statu quo.
Changement de direction, réorganisation des programmes, formation du personnel… Depuis la chute de Ben Ali, l’ancienne station d’État, l’ERT, apprend à se mettre au service du public tunisien.
Hannibal Kadhafi, cinquième fils de l’ancien dictateur libyen, avait commandé la fabrication d’un yacht luxueux. Particularité du navire : il devait abriter un aquarium à requins de 120 tonnes d’eau…