Laurent de Saint-Périer est journaliste spécialiste du Maghreb/Moyen-Orient, couvrant notamment la Syrie, l’Égypte et l’Iran. Il est aussi spécialiste du Gabon.
Selon le « Washington Post », les Émirats arabes unis auraient orchestré le piratage de sites internet qataris pour y insérer de fausses déclarations du prince Tamim. Des déclarations considérées comme étant à l’origine de la crise diplomatique que traversent actuellement les pays du Golfe.
Son parcours s’est fait dans les pas de son père, Salman, dont il est devenu l’élève, le conseiller, le favori. Aujourd’hui, Mohamed Ibn Salman, 31 ans, est le nouveau prince héritier du royaume saoudien.
De la vingtaine d’entretiens réalisés à la centrale de Poissy, en France, avec l’ex-star du terrorisme international, Laszlo Liszkaï a tiré un ouvrage où l’on suit les traces sanglantes du « Chacal ». Jeune Afrique a choisi de revenir sur trois épisodes marquants de sa vie.
Le 20 juin, après quatre mois de discussions, le Conseil de sécurité de l’ONU a approuvé à l’unanimité la nomination du diplomate libanais comme médiateur dans la crise libyenne.
Pris en étau entre le mécontentement de leurs administrés, la perte de leurs alliances et le discours agressif d’Israël, le Hamas tente de sortir de son isolement.
Le Comité du patrimoine mondial de l’UNESCO se prononcera du 2 au 12 juillet sur les propositions d’inscription de 35 sites sur sa liste. Parmi eux, cinq pays africains. Explications et pronostics.
Encore traumatisée par plusieurs affaires et manquant d’une vision à long terme, l’Algérie peine à s’ouvrir et à se diversifier. Cet immobilisme est pourtant loin d’être une fatalité.
À rebours d’une religion des origines fantasmée, dépassant le cadre légaliste, la foi musulmane peut redevenir un vecteur de progrès et de libération, selon ce chercheur, partisan d’une lecture moderniste.
Modernisation, mécanisation, restructuration des terres cultivables… Le développement de l’agro-industrie doit être une priorité pour l’Algérie. Objectif : parvenir à la sécurité alimentaire.
Étudiants, cercles d’affaires et ONG d’Afrique du Nord devraient se constituer en réseaux et en associations pour prouver à leurs gouvernants qu’il est possible de dépasser leurs différences.
Quand Crésus reçoit le roi du monde, seuls les plus désintéressés peuvent se permettre de négliger la convocation. D’Asie et d’Afrique, les chefs d’États comptant au moins une minorité sunnite ont accouru à Riyad. Et même d’Amérique du Sud, d’où est venu David Granger, président du Guyana, membre de l’Organisation de la coopération islamique depuis 1998.
C’est par le royaume wahhabite que le président américain Donald Trump a commencé sa première tournée diplomatique. À la clé, des contrats mirobolants… en échange d’une bienveillance complice.
Triomphe de la vision autoritaire, contrat d’armement, relations avec l’Iran… Le chercheur Karim Bitar décrypte pour Jeune Afrique les enjeux de la récente visite du président américain en Arabie saoudite.
La présidentielle du 19 mai va voir s’affronter six candidats, dont le chef de l’État sortant, Hassan Rohani. Sa plus grande victoire : l’accord conclu en 2015 avec les grandes puissances occidentales sur le programme nucléaire de Téhéran, qui a permis la levée partielle des sanctions qui minaient le pays. Mais ses adversaires critiquent son laxisme.
Paradoxalement, alors qu’on a pointé du doigt le désintérêt des citoyens pour les législatives, ils sont nombreux dans les ONG, les milieux d’affaires, les associations à se préoccuper des suites du scrutin.
Des démonstrations saoudiennes à la discrétion d’Alger, les réactions régionales à l’attaque chimique du 4 avril et à la punition américaine sont particulièrement révélatrices. Tour d’horizon.
Dernière ligne droite de la campagne des législative en Algérie. Entre deux meetings provinciaux, Amara Benyounès, né en 1958 dans la wilaya de Tizi Ouzou, plusieurs fois ministre et actuel Secrétaire général du Mouvement populaire algérien (MPA), a reçu JA dans les bureaux de son parti, au centre de la capitale ce 2 mai.
Les élections législatives, qui se tiennent dans une semaine, suscitent moins d’engouement chez les Algériens que l’élection présidentielle française semble-t-il. Si Emmanuel Macron remporte l’adhésion, d’aucuns seraient prêt à soutenir sa concurrente Marine Le Pen.
Intriqué aux tensions qui minent la Corne de l’Afrique, l’enlisement du conflit au Yémen risque de faire basculer dans le chaos une zone stratégique pour le commerce international.
La surprise des frappes sur la Syrie ordonnées par Donald Trump ce jeudi a pris la place de l’effroi provoqué mardi par le gazage d’un bourg rebelle du nord de la Syrie. Selon toute vraisemblance, il a été opéré par les forces du régime de Bachar el-Assad.
La Jordanienne Rima Khalaf, secrétaire générale adjointe de l’ONU, vient de claquer la porte. Elle avait refusé l’ordre de sa hiérarchie de retirer un rapport accusant Israël d’apartheid.
Destiné à apaiser les tensions, le statu quo avalisé par les autorités de Tripoli et de Tobrouk a ouvert un espace à d’autres protagonistes. Et fragmenté un peu plus la scène politique locale.
Soucieux de restaurer la grandeur de la Russie et de laver l’affront occidental en Libye, Vladimir Poutine nourrit de grandes ambitions en Afrique du Nord et au Moyen-Orient, où il est désormais incontournable.
« Nous avons pu suivre Staffan de Mistura pendant les cinq mois qui ont précédé la chute d’Alep-Est, cinq mois qui resteront comme le symbole de l’impuissance de la communauté internationale », annonce la voix off.
Destiné à comprendre les mutations survenues depuis 2011 dans la région, le rapport d’une mission parlementaire française dresse un diagnostic sans concession.
Il sort l’artillerie lourde. Persuadé que la confrérie veut anéantir l’Occident, le président américain prépare un décret pour l’inscrire sur la liste des organisations terroristes. Mais quels mouvements vise-t-il exactement ? Au Maghreb, les partis islamistes tentent de se rassurer.
Rapprochement avec l’Égypte, tentative de réconciliation avec le Fatah, clins d’œil à l’ex-allié iranien… Le parti islamiste change de tactique avec ses voisins, sans que l’on puisse pour autant, selon les analystes, parler de « nouvelle diplomatie du Hamas ».
Consolidé militairement par ses alliés russe et iranien, le maître de Damas a du même coup rompu son isolement diplomatique. Du pire des possibles, il est devenu le moindre mal.