Laurent de Saint-Périer est journaliste spécialiste du Maghreb/Moyen-Orient, couvrant notamment la Syrie, l’Égypte et l’Iran. Il est aussi spécialiste du Gabon.
Rapprochement avec l’Égypte, tentative de réconciliation avec le Fatah, clins d’œil à l’ex-allié iranien… Le parti islamiste change de tactique avec ses voisins, sans que l’on puisse pour autant, selon les analystes, parler de « nouvelle diplomatie du Hamas ».
Consolidé militairement par ses alliés russe et iranien, le maître de Damas a du même coup rompu son isolement diplomatique. Du pire des possibles, il est devenu le moindre mal.
Plus que jamais concurrencé régionalement, ébranlé économiquement, le royaume wahhabite s’est résolu à prendre des mesures radicales. Souvent avec brutalité. Mais la dynastie régnante, fer de lance des contre-révolutions arabes, tient bon.
La petite affaire familiale devenue leader algérien des couches, cotons-tiges et autres lingettes mise sur les marchés africains pour poursuivre sa croissance.
Pour rattraper, voire contrecarrer, le voisin marocain, mais aussi pour dynamiser une croissance en berne, Alger part à la reconquête du continent, fort d’un immense prestige historique.
Décrétée par le ministère de l’Intérieur marocain, l’interdiction à la vente du voile intégral afghan suscite la colère des salafistes, mais aussi l’indignation de certains progressistes.
Trois ans après la publication du rapport « Afrique-France, un partenariat pour l’avenir », comment a évolué ce fameux modèle de collaboration entre les deux rives de la Méditerranée ? L’avis de Slim Othmani, homme d’affaires et président du conseil d’administration de NCA Roubia.
Depuis 2002, le Programme des Nations unies pour le développement (Pnud) publie des rapports spécifiques sur le développement humain au Maghreb et au Moyen-Orient. Le dernier en date n’est pas pour rassurer. Décryptage.
Du temps de Nasser, les femmes s’habillaient à leur guise, sans crainte d’être harcelées. Aujourd’hui, c’est l’inverse qui se produit. Un groupe de militantes rappelle avec panache cette triste réalité.
Observateur avisé du Maghreb et du Moyen-Orient depuis quarante ans, l’ex-ambassadeur français nous expose sa vision du grand chambardement en cours dans la région.
Marina Jaber parcourt les rues de Bagdad à vélo, bravant le regard réprobateur de ses mâles concitoyens. Grâce aux réseaux sociaux, elle entraîne désormais à sa suite un peloton d’émules.
« Voilà vingt-cinq ans que j’enseigne, et les choses ont bien évolué. Au départ l’accent était mis sur les débouchés économiques de la colonisation, l’esprit d’aventure des colons et la course à la puissance, mais progressivement les questions des erreurs commises, de la perception et de l’exploitation du colonisé ont été placées au centre du cours », constate Ludovic Mouton, directeur du collège de l’Assomption-Lübeck, à Paris, où il enseigne l’histoire.
Premier événement du genre en Algérie, le Forum africain pour les affaires et les investissements a marqué l’évolution d’une économie algérienne plus ouverte sur ses voisins mais encore très protectionniste par tradition.
Dans le drame syrien, le chef de la droite française préconise d’œuvrer de concert avec la Russie et – pourquoi pas ? – l’Iran. Objectif : détruire l’État islamique et sauver les chrétiens d’Orient.
Le processus d’adhésion à l’Union africaine (UA), tel que prévu par l’article 29 de son acte constitutif, commence par la transmission d’une demande écrite aux États membres.
Rwanda, Tanzanie, Sénégal, Éthiopie, Madagascar, et bientôt Nigeria et Zambie. Jamais Mohammed VI ne s’était autant investi (et déplacé) dans le continent qu’en cette fin de 2016. En filigrane, le grand retour du royaume au sein des instances panafricaines, fin janvier 2017.
Après plus de deux ans de blocage et à la faveur de tractations délicates et complexes, le pays du Cèdre a enfin un président de la République : l’inoxydable général chrétien Michel Aoun.
Mehdi Bendimerad et Brahim Benabdeslem, deux vice-présidents du Forum des chefs d’entreprises (FCE), importante confédération patronale algérienne, présentaient, mercredi à Paris, les objectifs de ce premier forum du genre qui se tiendra à Alger du 3 au 5 décembre.
La justice a tranché : Mohamed Morsi échappe à l’échafaud. Mais, condamné par ailleurs à deux lourdes peines de prison, l’ex-président restera longtemps derrière les barreaux.
Directeur du Centre d’études et de recherche sur le monde arabe et méditerranéen (Cermam), de Genève, et auteur du « Petit lexique pour comprendre l’islam et l’islamisme » (éd. Erick Bonnier, 2015), Hasni Abidi explique les particularités du système helvète.
Financement des lieux de culte, formation des imams… Il semble urgent de doter les musulmans de structures représentatives. Problème : que ce soit à Paris, Berlin, Londres, Rome ou Madrid, chacun voit midi à la porte de sa mosquée.
L’ancienne collaboratrice de Jeune Afrique a reçu le prestigieux prix Goncourt pour son deuxième roman. Un choix atypique pour l’académie, aux goûts généralement plus classiques.
Où va pouvoir se ravitailler l’impressionnante escadre de huit bateaux de guerre russes qui fait route en ce moment vers la Méditerranée orientale ? Les dernières possibilités de ravitaillement se situent sur la côte sud de la Méditerranée, en Égypte ou en Algérie par exemple.
Malgré la disproportion des forces, la bataille de Mossoul, capitale du pseudo-califat, pourrait, comme à Syrte, s’éterniser. Radiographie d’une résilience à la fois militaire et sociopolitique.
Il y a cinq ans, le 20 octobre 2011, en Libye, tombait Mouammar Kadhafi. À la lumière de nouvelles investigations et de témoignages inédits, Jeune Afrique revient sur les jours qui ont précédé le dernier voyage du « Guide ».
Depuis 2011, le nombre de visiteurs étrangers a dramatiquement chuté. Pour l’État, c’est avant tout un problème de perception, auquel il compte remédier à travers une vaste campagne de promotion.
À l’extrême occident du monde arabe, le royaume chérifien cultive depuis son indépendance sa proximité avec Washington. L’issue de la présidentielle américaine est-elle attendue avec anxiété à Rabat ? Réponse et explications du politologue et sociologue marocain Mohamed Tozy.
Du chaos irakien, né de l’aventurisme de George W. Bush, au pourrissement syrien, aggravé par la pusillanimité de Barack Obama, le Moyen-Orient a payé le plus lourd tribut aux expériences extrêmes des États-Unis ces quinze dernières années en matière de politique étrangère.
Le bastion de l’État islamique en Libye agonise sous les assauts des troupes fidèles au gouvernement de Tripoli. Le risque : qu’une fois la ville libérée, les jihadistes s’éparpillent dans les pays voisins…