L’attaque de Nairobi s’inscrit dans le contexte régional de l’action de la Mission de l’Union africaine en Somalie (Amisom). Loin d’être vaincus, les Shebab y sont cependant en fort recul, en particulier grâce à l’intervention du Kenya. Un article issu du J.A. n° 2735, publié en ligne le 18 juin 2013.
Les images des victimes syriennes après l’usage d’armes chimiques, le 21 août, dans la Ghouta orientale, ont poussé les pays occidentaux, États-Unis en tête, à envisager une intervention militaire contre le régime de Bachar al-Assad. Alors que cette option n’a pas encore été décidée, l’armée syrienne indique d’ores et déjà qu’elle se défendra. En a-t-elle les moyens ? Quel est l’état de ses troupes ? États des lieux.
Laurent Touchard travaille depuis de nombreuses années sur le terrorisme et l’histoire militaire. Il a collaboré à plusieurs ouvrages et certains de ses travaux sont utilisés par l’université Johns-Hopkins, aux États-Unis.
Laurent Touchard travaille depuis de nombreuses années sur le terrorisme et l’histoire militaire. Il a collaboré à plusieurs ouvrages et certains de ses travaux sont utilisés par l’université Johns-Hopkins, aux États-Unis.
Guerre froide oblige, les armées de l’Algérie et du Maroc ont suivi des modèles et des doctrines opposés. Mais leurs stratégies ont considérablement évolué ces dernières années.
Depuis le début de l’intervention militaire franco-africaine au Mali, les groupes islamistes armés ont subi des pertes humaines et matérielles. Mais restent dotés de moyens importants.
Alors que la Cedeao n’attend plus qu’un feu vert de l’ONU pour déployer une force d’intervention et de reconquête au Nord-Mali, les jihadistes se préparent à se replier dans le désert. Jeune Afrique passe en revue leurs capacités militaires.
Alors que les chefs d’état-major de la Cedeao se réunissent à Bamako pour finaliser le « concept d’opération » pour une intervention au Nord-Mali, l’armée malienne continue de se renforcer. Petite revue des derniers équipements reçus ou commandés.
Au lendemain de la réunion du Conseil européen qui s’est tenue les 18 et 19 octobre à Bruxelles, les contours d’une intervention armée pour reconquérir le Nord-Mali se précisent. Comme en Somalie, la France souhaiterait européaniser la coopération avec Bamako, notamment par le biais d’une mission militaire d’instruction pour former les soldats maliens qui opéreront en première ligne, aux côtés de la future Micema – équivalent ouest-africain de l’Amisom.
Le ministre français de la Défense, Jean-Yves Le Drian, a-t-il eu raison d’affirmer, mardi 16 octobre, qu’une intervention militaire africaine pour libérer le Nord-Mali n’était plus qu’une question de semaines ? Entre bruits de bottes et contingences opérationnelles, la réalité paraît plus nuancée…