En Afrique du Sud, la perte d’influence du Congrès national africain, soutien traditionnel du Zimbabwe, pourrait induire des changements diplomatiques, en même temps qu’elle signe la fin de la toute-puissance des derniers mouvements de libération d’Afrique australe.
Alors que le pays est frappé par la crise économique, le président du Zimbabwe, réélu pour un deuxième mandat, a nommé des ministres qui, selon ses détracteurs, ne serviront que ses intérêts. Voici les nouveaux piliers du gouvernement de Harare.
Le Congolais Félix Tshisekedi est l’un des trois seuls présidents africains qui ont assisté à la prestation de serment d’Emmerson Mnangagwa, officiellement réélu à l’issue de la présidentielle du 23 août au Zimbabwe.
Au pouvoir depuis quatre décennies, le parti qui a lutté pour l’indépendance n’entend pas passer la main à l’issue de la présidentielle du 23 août, que brigue Emmerson Mnangagwa. Depuis longtemps pourtant, le libérateur est devenu oppresseur.